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    Respire
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    titi3838
    titi3838

    22 abonnés 40 critiques Suivre son activité

    4,5
    Publiée le 7 novembre 2014
    Quelle claque ce film vu en avant première. Un grand film dont le titre est totalement à l’inverse du contenu car on a justement de plus en plus de mal à respirer tellement la tension entre les 2 personnages féminins est palpable. Sur le thème de la manipulation mentale entre 2 ados (qui pourrait très bien aussi se passer entre adultes), mélanie laurent arrive à nous passionner sur ces rapports « je t’aime moi non plus ». Autant je trouve qu’elle a un jeu d’actrice limité à la différence de lou de laage éclatante dans le film, autant elle a clairement un don de cinéaste (il n’y a que la scène un peu pathos de course à pied dans le stade qui est raté mais c’est rien comparé au reste). Vous aurez compris que c’est un film à voir dont on ne sort pas indemne et qui laisse longtemps réfléchir après sa fin. C’était d’ailleurs très amusant de constater un grand malaise dans la salle composée surtout d’adolescentes au générique de fin. Merci mélanie et continuez sur cette lancée.
    Veneto
    Veneto

    19 abonnés 71 critiques Suivre son activité

    4,5
    Publiée le 13 mai 2015
    Mélanie Laurent, dont les talents d'actrice peuvent être controversés, met ici tout le monde d'accord. Elle nous offre ici, à travers Respire, un nouveau vent de fraîcheur dans le cinéma français, avec l'apparition de talents en herbe : Joséphine Japy (Charlie) et Lou de Laâge (Sarah) et le retour au premier plan d'Isabelle Carré (la maman de Charlie) et même de Claire Keim. Charlie, jeune fille studieuse et bien sans sa tête, se prend d'amitié et d'admiration pour Sarah, nouvelle élève dans sa classe de Terminale. Une relation d'amitié forte, voire même amoureuse se noue entre les 2 adolescentes. Sarah ne mettra pas longtemps à montrer son vraie visage de menteuse/ manipulatrice vis-à-vis de Charlie, qui, bien qu'oppressée, ne va pouvoir se passer d'elle et surtout s'en défaire. Parallèlement la maman de Charlie souffre également d'une situation de dépendance vis-à-vis de son père. Ces relations d'emprise entre 2 êtres dominants/ dominés prend ici tout son sens, Charlie va être sujet à des crises d'asthme et de suffocation. Respire, oppressant et viscéral, prend les tripes tout au long du film. On a envie de libérer Charlie, de "claquer" Sarah, de s'enfuir, de souffler. Le spectateur souffre pour Charlie, attachée comme à un poteau à Sarah, qui en joue, se joue d'elle, prête à tout pour lui nuire et qui continue à s'en servir. La retranscription de cette relation nocive est parfaitement réussie, les dialogues sont justes, l'image est belle, le jeu des acteurs est parfait. Respire est Le film à voir sans aucune appréhension, vous ressortirez libérés.
    P~❥
    P~❥

    8 abonnés 341 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 7 mars 2015
    Le film a un bon potentiel mais il ne va pas jusqu'au bout, dommage!
    Bonne intrigue mais la fin est bizarre..
    virnoni
    virnoni

    98 abonnés 578 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 15 novembre 2014
    Mélanie Laurent confirme son immense talent de réalisatrice. Son 2ème long est osé et risqué. On ne peut que la féliciter de ses choix de sujet et inventivité visuelle. Elle est pour moi le double de Xavier Dolan : jeune et déjà talentueuse, avec une vision bien particulière du cinéma. Elle essaye, quitte aussi à se tromper ou à en faire trop. Car c'est aussi un film bourrés de tics visuels agaçants (au même titre que Dolan). La maturité (cinématographique) l'aidera certainement à canaliser ses envies (besoins?) d'épater ou d'utiliser des effets faciles. La (fameuse et douloureuse) dernière scène en est le parfait exemple. Dommage. MAIS, ce qui sauve le film du total énervement (comme ce ne fut pas le cas pour Dolan), c'est sa formidable direction d'actrices, juste époustouflantes (Japy et De Laage en route pour les Césars et je leur souhaite une longue carrière). C'est elles le meilleur attrait du film, elles osent, elles portent ces rôles difficiles et les sauvent de la facilité et du film d'ado classique. Autre plus : la description des années lycées. Il y a beaucoup de détails et dialogues justes, drôles, émouvants. Mélanie Laurent semble parfaitement cerner son sujet. Sur ce point, pas d'esbroufe. Chapeau aussi aux secondes rôles dont Isabelle Carré, tjs juste et puissante dans son jeu mais aussi, surprise, Claire Kleim, qui, en peu de scènes, irradie complètement la caméra. C'est étrange comme certains acteurs peuvent "cacher" tout leur talent ?! Enfin, le sujet en lui-même : maîtrisé, complexe et au-delà d'une amitié fusionnelle entre 2 ados. C'est ce qui fait l'attrait du film, qui sort ainsi des sentiers battu et rebattus d'un tel thème. On étouffe au fur et à mesure avec Charlie. Le film devient plus sombre et presque un thriller émotionnel. Bravo pour le rythme complètement maîtrisé, la musique qui emporte tout, certaines images d'une grande beauté ou même d'une grande simplicité, des idées de cadre. MAIS (encore!) : la psychologie des personnages est assez basique (ohh le joli schéma de reproduction de la fille sur sa mère...oh la copine pas si méchante que ça car sa maman est alcoolique...et d'autres encore). Reste l'opposition tendue et progressive de ses 2 personnages féminins qu'on ne devine pas tout le temps, Mélanie Laurent les emmenant à l'extrême et justement parfois au-delà des clichés et des facilités, au risque même d'être redondant sur 1h30 (je t'aime, moi non plus, je t'aime, mon non plus...). Il s'agit plus de 2 filles border line, pathologiquement malade (et pas que adolescentes). Charlie ne sera libérée et ne pourra reprendre son souffle que lors de la scène finale dantesque qui a laissé toute la salle glacée, en étouffant son "mal". J'attends son 3ème film avec impatience, mue par cette soif de créer et proposer autre chose de la part de la réalisatrice, en espérant qu'elle s'apaise dans ses effets démonstratifs.
    Mephiless s.
    Mephiless s.

    62 abonnés 697 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 2 octobre 2015
    Respire de Mélanie Laurent est un film certes un peu ennuyeux sur les bords mais qui traite d'un sujet relativement dur de façon poignante et intéressante! Les deux personnages principaux sont très bien écrits et sont remarquablement interprétés. Certaines idées de mise en scène sont assez bonnes, quelques plans sont beaux et l'esthétique du film sort vraiment de l'ordinaire!
    Le tout est contrasté car chaque personnage n'est pas irréprochable et chaque personnage a sa propre histoire. Au final on reste vraiment très choqué et perturbé devant ce qui arrive à Charlène mais on ne peut rien faire! Poignant!
    David B.
    David B.

    42 abonnés 565 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 9 avril 2015
    Ce film sent bon la fraicheur de la jeunesse, des amitiés et inimitiés tranchées des adolescents. Une histoire d'amour-haine qui bascule progressivement dans la manipulation et le drame. Il est franchement dommage (et c'est un comble avec un tel titre !) que le tout manque de souffle et de rythme. Franchement longuet à plusieurs reprises, il n'est sauvé que par sa tension dramatique qui va crescendo, et ce n'est pas franchement avec sa fin coup de poing qu'on respire...
    anonyme
    Un visiteur
    3,5
    Publiée le 1 janvier 2015
    Respire, tient en haleine. Tension garantie. Une histoire simple mais efficace, avec l'amitié au coeur du récit. Joséphine Japy est incroyable, elle porte le film sur ses épaules. Mélanie Laurent fait le job avec même un très beau et bouleversant travelling.
    anonyme
    Un visiteur
    4,0
    Publiée le 12 novembre 2014
    Bouleversant, tellement bien réalisé, j'ai par contre pas supporté les acouphènes ...
    anonyme
    Un visiteur
    3,5
    Publiée le 16 novembre 2014
    Très agréablement surpris...malgré un début lent à s'installer...le film est fort...les acteurs et actrices géniaux...la fin inattendue...un très bon film que je recommande...un film triste à voir à deux...
    anonyme
    Un visiteur
    4,5
    Publiée le 11 octobre 2015
    Très sceptique du début du film où je ne trouvais que les images belles, j'ai vite révisé mon jugement pour découvrir un film largement mieux que le fameux "Je vais bien, ne t'en fais pas" dont celui-ci est tout de même lié. Le harcèlement scolaire est un sujet tellement sérieux que l'on ne peut pas se permettre de le biaiser et je dirais qu'ici il est particulièrement bien amené et maîtrisé. J'approuve cette très belle fin qui m'a permis de relâcher tout le stress accumulé. Excellent !
    Captain fantastic
    Captain fantastic

    26 abonnés 285 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 19 mars 2015
    Film très réaliste sur l'adolescence et les relations si particulières entre filles !!! La première partie est un peu longuette notamment la partie en vacances mais la seconde partie est nettement plus passionnante et la fin est même très prenante !!! Une agréable surprise même si cela reste très adolescent...
    anonyme
    Un visiteur
    3,0
    Publiée le 16 novembre 2014
    L'histoire d'une amitié passionnelle d'attraction-répulsion entre adolescentes. Le casting est impeccable et le tout est filmé avec pudeur et retenue dans le sud de la France avec une lumière magnifique.
    Viricel L.
    Viricel L.

    4 abonnés 185 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 14 décembre 2015
    Pourquoi Sarah a choisi Charlie?
    Après avoir vu ce film cette question ne quitte pas notre esprit.
    Tout est mis en place pour bien différencier les deux jeunes femmes, d'un côté Charlie, fille de 17 ans un peu timide, banale. De l'autre Sarah, extravagante, belle, une vie incroyable, elles n'ont rien en commun et pourtant elles vont devenir amies. Alors pour répondre à la question "pourquoi Charlie?" Je dirais parce que c'était plus facile, Charlie semble en admiration devant Sarah mais n'ose pas l'approcher alors quand celle ci s'en rend compte entre un jeu de manipulation mentale lent mais intense.
    Globalement je dirais que ce film est intéressant, l'histoire est originale et l'interprétation très satisfaisante. La fin est bien: ça plaît ou ça plaît pas. Les musiques sont biens et ont leurs places.
    anonyme
    Un visiteur
    5,0
    Publiée le 22 août 2016
    L'efficacité redoutable de ce harcèlement moral alterne la séduction et les vexations. Tandis que Charlie s'accroche et court après le respect que lui doit son bourreau, l'habileté de celui-ci fait mouche à chaque réplique.

    Le film, plus intéressant qu'un essai intellectuel, à mon avis, montre combien la folie découle de la violence, contrairement à ce que dit la psychanalyse qui y voit fantasmes et angoisses en niant le réel. Il nous renseigne par extension sur le fondamentalisme contre lequel nous nous insurgeons sans voir que nous continuons à mépriser ces personnes rendues folles par notre attractivité excessive, l'occident étant en avance temporellement sur l'orient, séducteur et expulseur en même temps. On y voit la problématique psychiatrique et les meurtres passionnels. Charlie est si impuissante, si abrutie devant les atrocités verbales de son bourreau adoré qu'elle en devient spoiler: violente physiquement et sera diagnostiquée folle après la fin du film
    . Le thème de la passion est évoqué au début de l'histoire, en cours de philosophie de terminale, par la future victime en des termes qui montre qu'elle est bonne élève mais qu'elle ne sait pas ce qu'elle dit. spoiler: Il faut attendre que l'entourage de la victime s'aperçoive qu'elle a tué son bourreau pour que celle-ci se mette à **respirer**. Le dernier plan est magistral : dès que le cri de la mère découvrant le cadavre est entendu, validé, la
    suffocation se calme, elle ferme les yeux, et, soudain, regard caméra. Générique.

    J'ai rarement ressenti plus d'empathie pour un personnage, pourtant je suis un homme et c'est une jeune fille. J'ai souffert en même temps qu'elle. Mais j'aurais trouvé les mots devant son ancienne camarade de classe, j'aurais dit : "Je n'en peux plus... elle me manipule... je ne sais plus où j'en suis... je suis désolée de t'avoir fait ça... tu ne m'en veux pas j'espère... j'ai besoin d'aide" Et là l'ancienne camarade aurait fait quelque chose. Mais voilà : la victime est abrutie et n'arrive plus à parler. Elle ne peut plus prendre sa respiration pour vocaliser ni verbaliser. Elle ne peut que montrer qu'elle perd son souffle en simulant un épuisement en classe de sport, quoique la simulation soit réelle ("mentir-vrai").

    En ce qui me concerne, j'ai été victime (de mon père) et agresseur (d'une femme). Il est très difficile d'arrêter d'agresser parce que c'est trop bon et que la victime ne demande que ça. On se dit qu'on devrait arrêter pour ne pas faire trop souffrir mais la sensibilité de la victime s'aiguise d'autant plus qu'on l'épargne et qu'elle désire être épargnée, vérifiant sans cesse que la paix soit durable. Mais au moindre mot qui dérape, son cœur s'emballe et la méchanceté renaît, pleine de désir de faire souffrir, chez le harceleur.

    J'ai pourtant arrêté en coupant court nettement à mon propre comportement, alerté en cela par les ouvrages de Marie-France Hirigoyen avec laquelle je suis d'accord sur les faits, mais pas l'interprétation psychologique. Je ne crois pas que le pervers soit un vampire qui s'ignore ou un "psychopathe sans symptômes" ce qui ne veut rien dire, ni qu'il refoule sa souffrance. C'est le chat qui s'amuse avec la souris, voilà tout. C'est un passe-temps. Et c'est de plus en plus facile. Les relations humaines sont toujours plus simples que ce que la psychologie le dit avec des grands termes, et la fiction est souvent supérieure à l'intellectualisme aux concepts désincarnés. C'est pourquoi je salue l'aspect visionnaire de ce film de Mélanie Laurent. spoiler: La dernière scène où Sarah inverse les rôles et se fait passer pour la victime est un couronnement paroxystique. C'est comme l'officier-bourreau des Sentiers de la gloire de Kubrick, qui se plaint d'être un bouc émissaire
    !

    A voir dès que possible, telle serait ma recommandation.
    anonyme
    Un visiteur
    3,5
    Publiée le 18 février 2016
    En regardant ce film, on se demande forcément si Mélanie Laurent a été bourreau ou victime et si, à travers son propos, elle souhaitait expier ses fautes ou venger celles qui en ont souffert... Mais, en tout cas, on voit une forme de sincérité dans sa démarche et on sent bien que le sujet lui tenait véritablement à cœur (bon, renseignement pris, elle a été victime, adulte, de plusieurs individus de ce genre... Mais comme Maiwenn avait déjà piqué l'idée pour son futur MON ROI, elle a plutôt adapté un roman qui l'avait marquée à l'adolescence, mais qui ne l'avait pas prémunie contre ces types donc).
    À travers l'interprétation de ses actrices, les relations qui se nouent entre les personnages et puis un assemblage de petits détails comme toutes ces petites choses, ces secrets qui, une fois adulte, sont bien dérisoires mais qui, à cet âge, semblent si insurmontables qu'elles peuvent pourrir la vie, elle arrive à imprimer un tel réalisme à son sujet qu'on se laisse embarquer... Et prendre au piège, comme Charlie.
    Et Mélanie Laurent respecte toutes les étapes de ce lent processus de destruction psychologique : (...)
    Retrouvez la chronique complète ici :
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