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PLR
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1,0
Publiée le 19 novembre 2014
A l'heure ou j'écris cette critique, une majorité de trois et quatre étoiles pour les spectateurs. Mais alors qu'est-ce que je viens faire là avec ma note minable ? Le pire c'est que je ne vais pas trop savoir l'expliquer. Ce film est censé aviver les émotions. Eh bien moi je n'en ressenti aucune d'émotion ! Dès les dix premières minutes, je me suis lassé. Je ne peux même pas dire que j'ai eu du mal à suivre... car il n'y avait rien à suivre. Un manque total de rythme. Aucun rebond. Rien à quoi s'accrocher. Si ! Les jolis minois des deux actrices principales. Allez une étoile, elles le méritent bien. Mais pour le reste, qu'est-ce que c'est que ce film à la noix ? Et en plus on nous gâche Isabelle Carré !
Vous avez certainement internet si vous lisez cette critique. Vous êtes peut être également inscrit sur un réseau social ou avez lu simplement les articles, notamment sur Slate.fr, qui s'interroge sur l'acharnement que subit apparemment Mélanie Laurent. En tant qu'actrice on pourrait débattre de la figue et du raisin de son jeu. Ici elle n'est plus une pièce du puzzle mais le compose. Elle choisit de conter l'histoire de deux adolescentes, plus spécifiquement de mettre en relation une pervers narcissique confrontée à l'alcoolisme parentale et une obsessionnelle compulsive asthmatique. A noter que la pervers narcissique, thème à la mode ces derniers années dans les revues hautement spécialisées type "L"Express" ou "Le Nouvel Obs", ressemble physiquement et dans sa gestuelle à la réalisatrice. Donc soit elle est consciente de cela est fait sa purge psychologique à travers ce film, soit c'est une sorte de transfert nombriliste inconscient sur son personnage, voir sur son actrice. Tout est balancé à la figure du spectateur comme des évidences : mode "telle mère, telle fille" des deux filles, la jalousie à cause des garçons, l'amitié ambiguë matinée de désir inassouvi entre femmes, sans oublier l'inutilité masculine chère à des films racoleurs de notre époque comme "Sous les Jupes des Filles". Sans parler de la fin qui achève la liste des lourdeurs du scénario. Ce n'est pas quelques jolis plan qui sauvent l'affaire. Pour analyser ce film n'importe qui avec le bac aura besoin de deux neurones. Pour résumer, la production a voulu faire du Rohmer avec un brin de thriller américain et accouche d'un film à la Xavier Dolan (donc super à la mode) sans son talent. Eh oui La Nouvelle Vague a fini par arriver sur la plage et Montréal c'est loin de Paris. "Et l'acharnement ?" me direz-vous. Avant la sortie de Respire on pouvait certes s'insurger, maintenant qu’elle a réalisé ce film, elle va être aussi dure à défendre que ce film est facile à oublier.
Vu en avant-première, une belle 2ème réalisation pour Mélanie Laurent, un sujet très intéressant sur cette amitié devenant de plus en plus ambiguë.. jusqu’à malsaine entre Charlie et Sarah qui se trouvent en classe de terminale. Une réflexion sur la fascination, la dépendance, les séquelles de l'enfance et les relation toxiques plutôt vu du coté de la victime. Les rôles sont très bien interprétés et tout fonctionne à merveille, on se laisse prendre par cette histoire en espérant voir une solution arriver...
On dira ce qu’on voudra mais Mélanie Laurent signe un film immense. Une claque brillante, intelligente, traumatisante et d’une richesse inouïe, illuminée par deux étoiles qui bouffent l’écran.
Le scénario et la réalisation sont bien maîtrisés, et les actrices livrent un jeu bouleversant de justesse et de sincérité. Le film est à la hauteur de mes espérances car j'avais lu le livre il y a quelques années. Je recommande vivement le livre ainsi que le film.
Un très bon film de Mélanie Laurent , qui vaut surtout par la performance des deux jeunes actrices et principalement par celle de Lou de Laage qui crève l'écran ; aussi à l'aise dans le drame , le comique , que la séduction. Cette fille a un énorme potentiel. Son personnage était très complexe,pas facile à cerner et elle s'en tire à merveille. A noter la très belle prestation une fois encore de Isabelle Carré, tout en finesse et justesse, en maman un peu trop complaisante , mais aimante, qui fait face à ses propres problèmes de femme dans son couple, et essaye d'assumer au mieux son rôle de mère. L'histoire de cette fascination et attraction pour une copine exhubérante et libre est assez originale. Mélanie Laurent traite tout cela avec beaucoup de finesse et toujours juste dans le ton, beaucoup de psychologie aussi. On croit aux personnages. Et le final même si il est un peu dur est tout à fait crédible, avec une interprétation parfaite, bien cadrée , bien ajustée. Un joli film qui nous régale ,
J'attendais la sortie avec impatience et finalement j'ai été décue. Les actrices sont très bien de ce coté là je n'ai rien à dire, mais c'est plutot concernant le scénario que j'ai eu quelques soucis. Beaucoup de longueurs malgré seulement 1h30 de films surtout dans la 1Ere partie pour ensuite enchainer directement dans la partie ou spoiler: Sarah commence à victimiser Charlie mais cela se fait sans qu'on comprenne trop pourquoispoiler: (bien avant que charlie découvre la vérité sur sa mère) . Pour avoir eu ce genre de filles dans mon entourage au collège et au lycée je trouve que mélanie laurent n'a pas assez creusé son personnage. Tout cela est un peu trop facile car pas vraiment expliqué.
Il n'est pas évident de faire un deuxième film à la hauteur du premier, surtout quand celui-ci remporte tous les suffrages. C'est presque un pari gagné pour Mélanie Laurent. L'histoire de Respire est originale. Ces deux adolescentes se lient d'une forte amitié puis la détruisent car elles sont très différentes l'une de l'autre. Mais qui est la plus "folle" des deux? C'est une bonne question que pose le film et, heureusement, ne donne pas de réponse. La réalisation est impeccable. On retrouve le style visuel des "Adoptés", ainsi que le rythme et l'ivresse de ces superbes images. On ne s'ennuie pas et tant mieux. La bande son, jeune pour collée aux personnages, est entrainante. Les deux actrices sont magiques. Elles donnent tout et on le ressent. Elles jouent à la perfection. Il y a de grandes chances pour qu'on les retrouve de plus en plus sur grand écran, surtout Joséphine Japy. spoiler: Le petit bémol du film est, à mon avis, sa fin. On se demande comment cette histoire passionnelle peut se terminer et malheureusement elle se termine comme toutes ces histoires. On aurait aimé pousser l'originalité du film jusqu'au bout. Il faut bien le dire, ce deuxième film prouve que Mélanie Laurent est une bonne réalisatrice et qu'elle mérite de continuer.
Le sujet de fond était intéressant, l’esthétique, la sensualité du film, la pression qui monte, la psychologie des personnages et le jeu des acteurs m'ont vraiment beaucoup plu. MAIS il a bien fallu tout ça pour me retenir dans la salle : Pas une seconde sans une clope. Ce film est une pub Marlboro directement adressée aux adolescents qui trouvent que Mélanie Laurent est "coole". Soit le public idéal pour commencer à fumer et assurer ainsi la pérennité de l'industrie du tabac. Imaginez ces milliers de jeunes moutons qui vont se croire "cools", "rebelles", "compliqués", "profonds", "beaux" mais qui seront surtout devenus accrocs et vont passer le reste de leur vie à acheter des clopes, à engraisser des patrons déjà plus que gras, tout en réduisant leurs économies, en se suicidant à petit feu et en plus en empestant les autres. Combien Philip Morris ou autres a donner pour ça ? J'imagine que c'est dur de financer un film mais ce n'est pas une raison ! J'étais bien content d'avoir été la pour accompagner ma fille pour voir ce film, comme ça j'ai pu remettre en perspective ce qui a aurait pu passer pour "normal" dans son jeune cerveau en formation...
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2,5
Publiée le 19 février 2016
On croise tous un moment dans notre vie quelqu'un qui nous fascine et cette fascination prend toute la place! Elle fait perdre un peu la raison et pour un regard de cette personne qu'on aime instantanèment, on n'est capable d'accepter beaucoup de souffrance! Qui sont ces gens pour se permettent tout ça ? Et que font dans ces cas là les autres ? Pourquoi on n'a tellement peur de ces personnalitès au point de même pas être solidaire dans ces moments là ? On n'est seul(e) face à la violence [...] Le personnage de Charlie, c'est un peu cette jeune fille qui cherche sa fèminitè, qui cherche sa voie d'adulte! Elle est du genre bonne èlève, bien intègrèe! Une fille sans problème en somme! Sarah, c'est plutôt un tempèrament avec cette libertè complètement folle et cette libertè d'agissement sans jamais se soucier des autres! Sa devise est de vivre sans se prendre la tête! L'amitiè entre Charlie et Sarah, c'est comme les premières histoires d'amour où c'est complètement passionnelle, voire trop! Pour son second long-mètrage, Mèlanie Laurent voulait faire un film sur l'èloge de la faiblesse, un film sur les victimes et leur rendre un peu la parole! Dans le rôle de Charlie, la prometteuse Josèphine Japy èclipse sa partenaire Lou de Laâge en se donnant vraiment à fond dans la douleur! Les scènes de destruction sont prenantes en terme d'èmotivitè avec au moins un joli moment de grâce où Charlie marche dans l'eau! Dommage qu'Isabelle Carrè se soit peu investie dans le rôle de la mère...
(...) Pour son deuxième film, Mélanie Laurent nous conte une histoire qu'elle dit personnelle, adaptée d'un roman qu'elle a lu à 17 ans. Cette histoire, c'est celle de l'emprise d'une perverse narcissique sur une toute jeune lycéenne. Si le film Respire est fort en émotions, il se présente plus comme l'analyse d'un phénomène que comme une vraie oeuvre cinématographique audacieuse. Une chose est sûre, la réalisation sied à Mélanie Laurent qui souligne ses intentions dans chaque plan, de la musique aux mouvements de caméra en passant par la mise en scène (...) Dès lors, voilà que Mélanie Laurent, telle un Kechiche parlant de La vie de Marianne, nous donne le programme de son film: la passion qui détruit, qu'on ne contrôle pas (...) Cette impression de déjà-vu ne quittera pas le film. Ni sur la jeunesse, ni sur le cinéma, Mélanie Laurent ne nous propose de vraie révolution (...) L'erreur de Mélanie Laurent ne réside pas dans ses plans, où la lumière est très belle mais dans leur appartenance à une norme. Ce film est lisse, bien lisse. Même quand il attaque la troisième phase, celle de la destruction (...) On connait ces histoires de domination, ces terribles personnages qui fascinent le cinéma. Mélanie Laurent veut guérir, se guérir mais manque d'audace pour vraiment faire de son sujet fort un vrai moment de cinéma (...)
Un film sur les relations entre jeunes lycéennes avec une passion qui déborde et une vérité qui éclate et fait mal. Drame avec un final que je juge "facile". Interprétations brillantes des deux actrices principales et réflexions sur les relations parentales, principalement mères-filles. Pas mal sans être indispensable.
Par contre, pour ma part, je me suis très vite retrouvé en apnée, due à l'ennui de cette réalisation, qui n’empêchait de respirer normalement. 1 étoile et demie.
Si le film peut diviser de part son histoire (relation fusionnelle de deux adolescente dont on devine le dénouement depuis le début) il y a de quoi en revanche être satisfait par son ambition visuelle et sonore, suffisamment rare dans le cinéma français pour être souligné. En effet on voit à l'écran la volonté de la réalisatrice de tirer vraiment son film vers le haut en travaillant le son et l'image (la lumière est très travaillée et la réalisation - quoi que trop scolaire par moment - efficace) pour créer une ambiance lourde, étouffante... cette impression qu'en apparence tout va bien alors qu'il y a un caillou dans votre chaussure. Et c'est justement ce caillou qui pourra en gêner plus d'un, ce malaise créé par le personnage de Sarah (Lou de Laâge, incroyable), véritable poison qui parait insaisissable jusqu'au moment ou enfin on réalise sa folie, sans que jamais elle ne soit visible tant tout se joue par petites touches perfides, calculs plus ou moins conscients (un mot, une phrase, une attitude...), véritable parasite qui va se nourrir de son hôte en la tuant à petit feu. Un film vraiment efficace donc, mais une histoire dérangeante qui en révulsera plus d'un.