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Un visiteur
5,0
Publiée le 19 juin 2014
Une fable amoureuse, J'ai pris beaucoup de plaisir a regarder ce film loin de la dogmatique rhétorique habituelle de l'équipe. Lorsque Guédiguian laisse entrer le mysthère, il ouvre la voie à l'enchantement.
si la truculence attachante de l'ambiance chantante marseillaise est au rendez-vous, si une grande partie de la famille d'acteurs de Guédiguian a répondu une nouvelle fois à l'appel, force de constater que ce fil d'Ariane restera un film mineur dans la filmographie du réalisateur. Même la charmante et douée Ariane Ascaride ne semble pas croire elle-même dans ce scénario ultra léger et improbable, devant surjouer bien souvent , au grand désespoir du spectateur. Sa crise de pleurs devant la fourrière est tout simplement insupportable. On reteindra pas rigueur à cette équipe qui a livré nombre de très jolis films en espérant une bonne surprise au prochain tour..
Robert Guédiguian annonce tout de suite la couleur, Au fil d’Ariane n’est pas un film à proprement parler mais une fantaisie mais qui en manque justement de fantaisie ! On est plutôt ravi de retrouver la toujours sympathique Ariane Ascaride en femme et mère abandonnée, on ne pourra pas en dire autant sur le reste. Plutôt enthousiaste au départ, le fil conducteur se brise soudainement et le plaisir s’efface rapidement au profit d’une certaine indifférence. En dehors des dernières 20 minutes il est difficile de se passionner pour l’histoire et notamment celle entourant le personnage de Youssouf Djaoro plombe un peu l’ambiance.
Attention ce film comporte une grosse surprise à la toute fin, un grand bouleversement de toute l'histoire : spoiler: en fait Ariane a rêvé tout ce qui lui est arrivé avec des personnes de son entourage . J'ai vraiment beaucoup aimé ce film, il est très agréable et surtout très original. Il y a bien deux ou trois choses que je n'ai pas aimé (en particulier quand tous les personnages sont au musée) mais l'ensemble est tellement amusant, touchant... Quelle bonne surprise ce film ! Je vais retourner le voir même en connaissant le bouleversement de la fin.
Cette fantaisie de Robert Guédiguian est pourvue d'un scénario bien écrit, une remarquable bande-son et est interprétée par une très convaincantes troupe de comédiens, cependant, l'intrigue, inégale, manque de rythme et d'émotion. Divertissant.
Film fantaisie pour son réalisateur Robert Guédiguian...film tourné pour Ariane Ascaride et autour d'Ariane Ascaride qui porte un regard étonné sur les évènements de plus en plus loufoques qui l'entourent..film tourné avec une bande de copains qui semblent y avoir pris beaucoup de plaisir. film déconcertant avant le retournement de la fin...beaucoup de poésie ...c'est le charme qui domine ..celui d'un film sans prétentions , revendiqué comme tel, une parenthèse savoureuse, un hommage au cinéma italien...à Jean Ferrat...et à bien d'autres encore..
Le film se regarde, mais on a parfois du mal à accrocher, tant c'est "naif" et tiré par les cheveux. C'est un peu le but en soi, donc on ne peut pas le reprocher au réalisateur. Juste, on adhère, ou pas, avec le style. Un joli film, dont on ne peut pas forcément garantir que chacun accrochera facilement.
Il y a des jolis moments mais le scénario reste un peu juste. Ariane Ascaride assure une belle prestation d'ensemble et même excellente quand elle pousse la chansonnette.
« Le rêve a purement et simplement disparu de notre horizon, et je le regrette. » Cette phrase, prononcée à Ariane par une tortue, cache les pensées de Robert Guédiguian. Pour le réalisateur, les variations formelles sont inutiles pour défendre ses propos. Ascaride, Daroussin et Meylan se retrouvent une nouvelle fois à Marseille pour nous parler d'art, de solidarité et de solitude humaine.
Le jour de son anniversaire, Ariane prépare la table et le gâteau pour ses convives, mais personne ne vient. La femme part alors de chez elle pour ne plus revenir, et laisse cette fantaisie cinématographique commencer. Vous y rencontrerez un chauffeur de taxi amoureux de la musique, un ancien gardien de zoo nostalgique de ses animaux, un couple qui s'aime autant qu'il s'arrache ou une tortue qui parle. Ariane est au centre de ce fourre-tout symbolique, tentant spontanément d'aider tous ces gens à problème.
Par ce conte, Guédiguian montre l'aversion qu'il a envers cette société (libéralisme, individualisme) autant que l'amour qu'il entretient avec sa bien-aimée. Ascaride resplendit sous le soleil phocéen en se donnant corps et âme pour aider son prochain, tandis le cinéaste affirme assurément son penchant pour l'humanisme. Dommage cependant que son récit s'étire sur des séquences trop longues (vol du musée), en faisant parfois perdre la sublime poésie dont déborde ces personnages.
Par ces thèmes rebattus et ce goût de déjà-vu, l'auteur ne veut d'une certaine manière pas évoluer en ayant un goût profond pour la nostalgie et le passé. Dans son restaurant, Meylan ne sert que des personnes âgées en écoutant du Jean Ferrat. La solitude, plus encore que la crise économique, est le pire des maux de l'humanité. C'est elle qui rend les gens tristes. C'est elle qui pousse à la colère dans un monde bien trop grave. Mais non Monsieur Guédiguian, le rêve n'a pas disparu, Au fil d'Ariane nous le prouve encore aujourd'hui.
Un metteur en scène qui n'a pas l'habitude aux errances " savantes" ( "promenades" à part) nous surprend pour la richesse de son inspiration : au delà de la bande sonore, citations de Felllini ( La dolce Vita) , de Vigo ( Atalante) et.... Jacques Lacan ! Onirique et nostalgique, se termine sur scène. Plusieurs niveaux de lecture, à chacun le plaisir de trouver le sien.
Non, mais sérieux !!!… Y'a même Jean Ferrat… Allo, quoi… C'est quoi ce torchon mal foutu, ce foutage de gueule cinématographique ? Et France Inter qui se pââââme… Pourtant, comment peut-on s'imaginer… A oublier, très vite.
Un film plein de fantaisies qui peine à convaincre la faute à une histoire pas vraiment passionnante et à des situations parfois ridicules alors oui on est dans un genre de délire ou un rêve éveillé mais même ça ne fonctionne pas c'est un film extrêmement poussif, sans rythme et vite ennuyeux.
Quelle horreur, Robert Guediguian dit vouloir mettre en scène une fantaisie, la prochaine fois qu il souhaite s amuser il serait de bon ton qu il n impose pas cela aux autres. Tout est absolument catastrophique dans ce film. Ce qui m a le plus choqué c est de voir à quel point les acteurs confrontés au néant de la chose pouvaient jouer faux, rajouter à cela la carte postale de Marseille et vous aurez très vite l impression de regarder un épisode de plus belle la vie entrecoupé de chansons de Jean Ferrat. Le film ne raconte rien, c est une succession de scènes informes et naïves qui m ont fait ressentir un ennui profond mais tellement consternant qu il n a pas eu le bon goût de m assoupir. Un peu comme si on m avait servie un mélange pastis vin rouge!
La scène d’ouverture est faite en image de synthèse, un genre d’animation que l’on trouverait dans les présentations power point pour des films d’entreprises d’il y a...20 ans ? ! Je ne m’en suis pas encore remis ! A quoi ça rime ? C’est une subvention ? Un deal ? Un échange de visibilité ? En d’autres mots, ça craint ! Sinon le film est brouillon, chiant, approximatif, je me suis ennuyé devant toutes ces petites scènes dans lesquelles Ariane Ascaride la joue DPO, comprenez Défenseur des Pauvres et des Opprimés, c’est un brin démago (oui on sait que le monde dans lequel nous vivons est injuste, parfois pourri et dégueulasse), on se tape du Jean Ferrat à des doses massives quand ce n’est pas de la musique classique d’ascenseur, sans parler de la cerise sur le gâteau, la prestation «live» d’Ariane dans un théâtre en plein air. Guédiguian précise au générique que c’est une «fantaisie»...ok...pour moi l’offre était alléchante, mais le résultat affligeant. Il y a néanmoins deux ou trois jolies scènes, mais le tout est à fuir comme la peste.
Le film patois, le film provençal, le film qui, clairement, nous ennuie. Même étant fan de Pagnol, tu peux être déçu. Le film de Robert Guédiguian n'a ni queue ni tête, mais apparemment c'est assumé. C'est déjà çà.