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FaRem
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3,0
Publiée le 3 février 2015
Premier film de Jon Stewart animateur de la célèbre émission "The Daily Show" qui parodie un journal télévisé, c'est pour cette émission que le segment qui sert de "preuve" a été tourné. Le film est adapté du livre de Maziar Bahari qui raconte sa propre histoire, son enfermement dans une prison et surtout les longues heures d'interrogatoire. Le sujet est intéressant en plus le traitement reste toujours très sobre surtout par rapport aux scènes d’interrogatoires qui montrent plus une pression psychologique que de la violence physique alors qu'on imagine bien que ça a dû aller plus loin même si au bout d'un moment l'un ne va pas sans l'autre.
un petit film factuel qui sans révolutionner les codes du cinéma, a le mérite de lever le voile pour ceux qui ne connaissent pas bien, la politique de Mahmoud Ahmadinejad. Souvent maladroit dans le rythme et dans la dramaturgie, Bernal se sort comme toujours de ce petit rôle de journaliste sans pour autant livrer une composition inoubliable. A voir si rien d'autre sous la main...
Un film très intéressant sur l'histoire dramatique de ce journaliste américain, Maziar Bahari, suite à l'interview d'un humoriste américain en Iran. Cet interview fut assimilée à de l'espionnage et le journaliste fut emprisonné plus de 100 jours dans une minuscule cellule. Il est important de savoir que le film a été réalisé par l'humoriste en question dans le film : Jon Stewart qui signe là son premier film. Malgré un certain manque de rythme et quelques longueurs dues au contexte, le film se suit facilement grâce à un génial Gabrial Garcie Bernal qui nous montre comment Bahari par sa détermination, son courage et sa volonté a pu résister à la pression (séquestration) de son gardien pour lui soutirer ses aveux. L'histoire vaut vraiment le coup d'être connue et ce film a le mérite de le faire mais il manque un peu de conviction et de profondeur pour marquer durablement les esprits.
Film choquant et intéressant qui montre l'oppression des journalistes en Iran !! Le début est très accrocheur et j'ai adoré suivre le débat politique et le début des émeutes mais je dois avouer que la partie "captivité" m'a un peu plus lassé !! Le début de l'emprisonnement est pourtant bouleversant et révoltant mais au bout d'un moment cela devient lassant et le film perd en intensité !! Dommage car d'un film poignant on passe à un film banal et je suis ressorti déçu de ma soirée !!
Je suis quelque peu partagé. D'un côté, on frissonne en voyant cette histoire basée sur des faits réels où une situation se solde par des accusations d’espionnage. D'un autre côté, j'ai eu du mal à croire à cette incarcération. Les geôliers ont un petit quelque chose de pathétique, manquant de crédibilité, autant pour notre prisonnier que pour le spectateur. Mais bon.. peut être qu'ils étaient comme ça en réalité.
Il s’agit du premier long métrage écrit et réalisé par le présentateur du célèbre “The Daily Show” sur Comedy Central. Jon Stewart a décidé de nous raconter une histoire qui lui tenait à coeur : celle du journaliste Maziar Bahari. Journaliste canado-iranien, Maziar Bahari fut emprisonné pendant plus de 100 jours dans une prison en Iran en étant accusé d’être un espion américain (suite en partie à sa participation à une interview satirique dans le Daily Show…).
Autant vous dire tout de suite que Rosewater est une très bonne surprise et un très bon premier film pour l’humoriste. Abordant un sujet très sérieux avec une pointe de légèreté, Rosewater est un récit qui sent bon l’espoir et la joie. Un récit que l’on recommande.
En effet, ce que nous avons fortement apprécié avec le ton de Rosewater, est que celui-ci n’est jamais noir ou blanc, toujours à naviguer sur cette fine ligne. Que ce soit l’Etat Islamique du Shah, le tortionnaire de Maziar Bahari (qui sentait l’eau de rose pendant les interrogatoires, d’où le nom du film), la situation catastrophique du journaliste, etc. Jon Stewart n’essaie pas de diaboliser les protagonistes et particulièrement son tortionnaire en élaborant subtilement une histoire qui explique beaucoup son comportement.
Rosewater est un récit d’espoir. Jon Stewart à travers sa mise en scène arrive à délivrer un taux d’émotions dans des scènes qui auraient pu être très dures psychologiquement. L’emprisonnement en cellule d’isolation, les scènes de révoltes et la manière dont parlent les différents personnages d’Iran. On sent clairement qu’on essaie de nous montrer deux facettes : ce que les médias occidentaux nous montrent et ce à quoi l’Iran ressemble pour ces gens enthousiastes, protestataires et fiers de leur pays.
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