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Cinemadourg
780 abonnés
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3,0
Publiée le 16 décembre 2021
1981, New York. Un chef d'entreprise ambitieux tente de faire grandir son business en restant dans la légalité et ce n'est pas chose facile tant cette époque là à cet endroit là pue la mafia, la violence et la corruption. Du coup, on s'attend un peu à voir un film dans le style du parrain ou quelque chose du genre mais pas du tout : le choix du réalisateur est différent et plus intimiste, plus psychologique. Peu d'action donc mais une mise en scène précise et une ambiance crispante qui nous tiennent finalement en haleine pendant les 2h du film. Les 2 acteurs principaux sont excellents. A découvrir.
Rendez jaunâtre le grain de votre photo, faites porter des gabardines à vos personnages, plantez çà et là quelques gueules de fumiers pas piquées des vers, le tout autour d'une intrigue un peu tendue au cœur du New York des Eighties, et vous obtiendrez les bases d'un bon polar au sein duquel Oscar Isaac, idéalement épaulé par Jessica Chastain, tente de faire régner son intégrité malgré le tumulte des menaces et tentations corruptrices.
Pas mauvais, franchement. Peut-être un peu long et trop posé mais on fini par s'y faire. Les acteurs sont convaincants et qui plus est, j'ai découvert le principal du casting. Histoire intéressante dans un domaine que l'on exploite assez rarement sur grand écran. En ce qui concerne la photographie et la reconstitution du début des années 80 (même si ça n'a que 30 ans) sont plutôt réussi. On peut regretter que jamais ça n'explosera au bout de 2h de film. Cependant, ce serait mentir de dire que je me suis ennuyé. Ça manque aussi peut-être de bande originale mais on ne peut pas tout avoir tout de suite. Également un autre petit reproche : le côté téléphoné de l'histoire mais bon. En soi, "A most violent year" est un long métrage plus que correct qui mérite d'être vu. 13/20.
J'ai vu un film... vraiment très intéressant, dans sa réalisation, dans le message porté et dans le jeu subtil des comédiens... Tout est là, sous les yeux, et pourtant la mise en scène semble aller au-delà des images qui se déroulent sous nos yeux... C'est un formidable thriller, haletant, qui prend son temps et qui déroule sa langueur nécessaire pour poser les bases de l'histoire. Le ton des images est également une plongée dans les années 80, restituées avec rigueur et minutie. C'est un film qui lorsqu'il accélère brûle comme l'acier en fusion, et laisse pantois. C'est un film audacieux et réussi, à voir absolument. Et Oscar Isaac porte son personnage avec un grand talent... Ce film est à voir absolument.
Une mise en scène patate, des acteurs au taquet (Isaac en tête avec ses faux airs de jeune Pacino) une ambiance générale début eighties impeccablement reconstituée et une Jessica Chastain toujours aussi sublime pour un film absolument anecdotique!
Le genre de sujet sans plus d'envergure que ça qu'une mise en scène léchée parvient à faire passer sans difficulté mais sans laisser un grand souvenir non plus!
Beaucoup de mal à rentrer correctement dans ce film pour un premier visionnage pas en forme, l'ensemble est assez froid et didactique. Ce qui rend la première approche spectateur en retrait, même si au final l'intérêt finit par se manifester pour cette histoire originale sous forme d'une trame très classique. Le scénario est intelligent et bien ciselé, on reconnait un peu l’envergure qu'avait eu quelques années auparavant l’excellent Margin Call du même auteur. Ce qui a de notable ici, c'est le portrait présenté, sous ce qui semble être un énième film sur le monde de la corruption, nous avons le jeune patron le plus droit possible, qui essaye de faire croître son entreprise en faisant tout son possible pour garder les mains propres, le gars honnête. Qui bien sûr se retrouve malgré lui impliqué dans une histoire pas honnête du tout. Il est sympa ce petit Oscar Isaac, le couple qu'il forme avec Jessica Chastain se complète joliment à l'écran. Même si son interprétation à elle fait plus grincer des dents. N'a pas pour autant l'étoffe d'un chef-d'œuvre tellement il fait “film propre”. Mais la scène de course poursuite m'a bluffé, pas ou presque pas de bande son, on a cette impression d'être sur un nuage, c'est pour des scènes comme celles-ci comme aime le cinéma.
Ce A most violent year est mon premier film de J C Chandor (avant Margin call que je ne vais pas tarder à voir), et je trouve que c'est un très bon film. C'est un film avec un style lent, tendu, froid, des personnages ambiguës, une intrigue basée sur l'esprit de compétition entre les entreprises, qui en plus de ça possède une mise en scène et une photographie irréprochables. Alors, oui, il y a quelques longueurs, mais derrière je trouve que ce film a un charme certains, d'autant plus qu'il est merveilleusement bien interprété (Oscar Isaac domine le film de son charisme). A voir.
Un film qui dérange parce qu'il rompt les codes traditionnels. Oui il est possible de réussir honnêtement. Non la violence n'est pas en soi une solution. Superbement interprété, tout en nuance, dans un décor new-yorkais hyper réaliste, ce film est une perle à ne pas manquer.
Après les excellents “Margin Call” et “All is lost”, J.C. Chandor nous revient avec ce drame dans le New York du début des années 80 où un homme d’affaires tente, en restant dans la légalité, de poursuivre l'expansion de son entreprise. Comme dans “All is lost” on a un personnage qui tente de se battre contre, non plus la nature ou son corps vieillissant, mais contre la corruption d’une époque, la violence qui gangrène la ville et au final la tentation de la facilité que constitue le recourt à des moyens illégaux dont l’efficacité est vantée par tous y compris par ses plus proches, sa femme en tête. Au-delà de la reconstitution impeccable du décor d’une époque, le réalisateur nous plonge dans le combat d’un homme pour la sauvegarde de ses principes qui le fragilisent dans une époque et dans un milieu (celui du commerce du fioul) où les pratiques illégales ou “créatives” sont la base du business. Coincé entre un besoin urgent d’argent, des vols de marchandises donc il est victime et une enquête judiciaire qui va s’abattre sur lui, cet homme qui incarne le rêve américain (immigré parti de rien et qui a une entreprise qui rapporte des millions) doit lutter pour garder son âme à travers des principes moraux que tous saluent, mais qui sont à contre-courant de l’époque. L’intrigue, entre drame et thriller, est très bavarde, mais elle réussit néanmoins à tenir le spectateur scotché durant les deux heures de ce film, happé par la lutte morale d’un homme face la puissance corruptrice et injuste d’une époque. Le duo formé par Oscar Isaac et Jessica Chastain est très convaincant et représente dans le microcosme du couple la lutte qui se joue dans New York entre ceux qui veulent sauver des principes vertueux et ceux pour qui la fin justifie tout et toujours les moyens. Un film sur le rêve américain et un plaidoyer sur la moralité dans les affaires. Un drame magistral porté par des acteurs brillants, une intrigue prenante et un réalisateur au sommet. À ne surtout pas rater.