J'ai largement préféré margin call l’œuvre de J.C Chandor, the most violent year reste une déception vu les critiques sur ce film qui sont bonnes pourtant . Commençons par les points positifs: le casting est très bon, la photographie est belle, la musique est sympa et ses personnages plutôt bien écrits .De plus, la réalisation, bien qu'un brin classique, est efficace. Mais voilà, comme "Margin Call", il y a des longueurs en milieu de film, qui viennent perturber tout le rythme du film, sans pour autant être excessives, mais quand même. De surcroît, je trouve la révélation finale un peu décevante et au final, une histoire qui s'avère en soit un peu déjà vue, malgré une vision de la violence nouvelle. Voilà, "A most violent year", n'est pour moi pas une perle du cinéma mais quand même une œuvre intéressante, qui à défaut d'être un tantinet longue, possède des acteurs de premier choix et une très belle esthétique.
Avec "A most violent year", J.C Chandor réalise en quelque sorte un anti-polar dans le sens où, contrairement à ce qu'annonce son titre, il met en scène peu de violence. Rivé aux yeux de son personnage principal (Oscar Isaac impeccable), homme d'affaires intègre devant résister aux tentatives d'organisations criminelles qui tentent de briser son business, le film suit une descente aux enfers vertigineuse dans le sens où longtemps la menace est inidentifiable. Dans une froideur qui lui sied à merveille, "A most violent year" réussit quelques scènes magistrales, dont l'une est une improbable course-poursuite sur un pont où à la fois les braqueurs, le braqué et la police se suivent. L'enthousiasme s’estompe pourtant dans un dernier quart d'heure trop évident, qui dévoile les dernières cartes attendues (le rôle de la femme) d'un scénario d'abord mystérieux mais qui finit par boucler de manière classique ses différents axes. Un film à voir tout de même.
Par une harmonieuse réalisation, des acteurs remarqués et remarquables dans leurs rôles, la photographie, l'environnement, l'histoire, une trame dramatique de l'époque intrigante, bien travaillé, touchante, j'en suis émue par la finalité.
A most violent year fait partie de ces films dont on attends rien mais qui savent séduire le spectateur. Sans être un immense film, Chandor réalise un très bon film doté d'une belle esthétique. Grace à des plans intéressants, un scénario bien mené et un casting judicieux, Chandor réalise un thriller captivant et s'impose comme l'un des réalisateurs les plus prometteurs de sa génération.
Extrêmement ennuyant. À aucun moment le film qui n'a aucun rythme, ne parvient à captiver le spectateur. On assiste juste à une accumulation de péripéties très antipathiques et très connues tirées des films de gangsters comme "ah ouais il ne me prête pas d'argent" ou encore "qui me vole ?"
La réalisation ne correspond pas au scénario. C'est un film lent, atmosphérique comme Traffic par exemple pour une simple histoire un peu légère de concurrence ponctuellement musclée entre des livreurs de fioul. De superbes images et une très belle réalisation, mais histoire légère, voire inintéressante. Ce déséquilibre entre scénario et réalisation est vraiment dommage. Il falait une vraie histoire de gangsters. Ce film est comme une oeuvre d'art à contempler, pas plus.
Et si parfois, le classicisme était la vraie modernité? Après le très théâtral et réussi "Margin Call", Chandor nous plonge dans les années 80 comme si nous y étions. Les années 80 de Reagan. Un monde de plus en plus violent ou il est question de business, de contrôle fiscaux. Rendre ça passionnant, c'est ce qu'il réussit, aidé par de magnifiques acteurs, et un savoir faire de mise en scène époustouflant de justesse et de sobriété. C'est selon moi le meilleur film de cette année avec "Inside Lewin Davis", qui, comme par hasard a aussi Oscar Isaac comme tête d'affiche.
Il est évident que ce film est de grande qualité de part son scénario bien réfléchir et intéressant mais aussi par sa volonté de retranscrire un cinéma d époque , une immersion dans un milieu mafieux des années 80 mais pas du côté voyou plus des entrepreneurs qui usent et abusent d un système capitalisme qui se met en place.
Oscar Isaac est absolument parfait dans ce film , toute en humilité en personne réfléchit et charismatique en patron d entreprise qu il veut faire prospérer.... Épauler par une Jessica chastain en épouse modèle mais à fleur de peau.... Mais je ne peux pas m empêcher de penser que ce film malgré son ambiance idéalement retranscrite se joue sur un faux rythme assumer je pense !! Mais je le trouve mal dose car trop lent et sans réel rebondissement, pourtant l attitude de Abel qui évolue tout au long du film face à ses problèmes , des décisions cruciales quitte à franchir des lignes met une tension naturelle, celle d un homme prêt à beaucoup de chose pour les siens pour sa réussite et son ambition et celle d un rêve américain qui se délite !
Dans le milieu des affaires du pétrole, dans les années 80, un entrepreneur prend des risques pour développer son activité. Malheureusement, tout semble aller contre lui : la concurrence, la justice, et même la banque. Les chauffeurs de camion de livraison de carburants se font agresser, la famille de l'entrepreneur est menacée. Malgré un script qui aurait pu être intéressant, il ne se passe rien, à part la seule agression de chauffeur au tout début. Le déroulement sombre dans l'ennui et au bout d'une heure, on se demande toujours ce qui va se passer, l'intrigue tourne en rond et manque sérieusement de ressort. Zéro suspense, zéro action, acteurs moyens manquant de conviction, rythme mou, scénario inconsistant, bref, un titre ronfleur pour deux heures de désolation et une énorme déception aux antipodes des multiples louanges enchanteresses.
Situé dans le New York des années 1980, A Most violent year met en scène un homme essayant de faire ce qui lui parait juste. Mais le besoin d'argent ("I need the money" est le leitmotiv du film) se met en travers de son chemin et l'oblige à faire des compromis avec ses principes. Voir ma critique sur mon blog où je parle aussi de Margin call et All is lost, les deux autres films de Chandor :
A Most Violent Year est un film d’enquête, de mafia, de loi du plus fort, de communauté juive et de crise pétrolière. Avec ça, on aurait pu avoir peur que ce polar nous embrouille trop les pinceaux. Mais Oscar Isaacs et Jessica Chastain sont au sommet de leur forme et nous permette de comprendre avec simplicité une histoire vertigineuse de tension. Les combats de corruptions sont saisissants et on pense parfois au Parrain. Mais ces références louables viennent gâcher un peu le décor. En effet, si tout est réussi, le film manque d’identité et on ne peut s’empêcher de penser à ce qu’on à déjà vu. Hommages ou plagias, J. C. Chandor nous percute mais nous laisse sur notre fin. D'autres critiques sur ma page Facebook : Cinéphiles 44
A most violent year s'inspire du style et de l'esthétisme des films de gangsters (très belle reconstitution du New York des années 80; magnifique cinématographie notamment dans les plans d'intérieur à l'éclairage minimal dignes du Parrain; un personnage central latino dont la maîtrise de soi, l'autorité naturelle et l'ambition débordante rappellent celles d'un chef de mafia façon Pacino ou De Niro; et à ses côtés une femme dont la coiffure et le sex-appeal semblent un clin d'œil à la Michelle Pfeiffer de Scarface) pour au contraire dresser le portrait d'un chef d'entreprise bien décidé à garder le droit chemin malgré un milieu, une époque et un entourage et des circonstances qui lui rendent la tâche presque impossible. Pour une fois, on ne nous sert pas l'histoire d'un patron sans scrupule prêt à tout pour parvenir à ses fins. A most violent year utilise donc les clichés d'un genre cinématographique pour mieux s'en éloigner. Le patron réussira-t-il à maintenir sa ligne de conduite et à réunir les fonds nécessaires pour conclure le contrat immobilier dont il a toujours rêvé? C'est un peu mince comme trame et le rythme est un peu lent. C'est justement à la fois l'originalité du film et là où il peut décevoir : le scénario s'intéresse au combat moral d'un homme tiraillé entre sa conception de soi et ses rêves de gloire, mais il ne se passe finalement pas grand chose, malgré une tension crescendo très réussie qui donne l'impression du contraire. Le personnage d'Abel, en outre, est beaucoup trop dans le self-control perpétuel pour que ses tourments intérieurs servent de ressort scénaristique. Reste qu'au niveau de la réalisation et du jeu des acteurs, il n'y a rien à redire, c'est un film magnifique.
pour le positif : les acteurs sont bons et l'époque du film semble crédible pour le mauvais : qu'est ce qu'on s'ennuie ! Le film n'avance pas et est linéaire au possible sans aucune surprise véritable.