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    A Most Violent Year
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    3,8
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    Votre avis sur A Most Violent Year ?

    374 critiques spectateurs

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    anonyme
    Un visiteur
    4,0
    Publiée le 11 janvier 2015
    Le héros de A most violent year veut vivre le rêve américain honnêtement. Le fou... JC. Chandor, après Margin Call, mais d'une manière bien plus efficace, en remet une couche sur le rêve américain. Servi par un scénario d'une richesse incroyable, on tient là le film de cette fin d'année, et du début de l'autre : le destin d'Abel Morales (Oscar Isaac), hispano installé avec succès dans le business de la livraison de fioul à New York. Parti de rien et bien décidé à aller tout en haut, Abel veut vivre son rêve américain, droit et fier, sans jamais glisser hors de la légalité. Après tout, tout n'est-il pas possible, aux States, à force de travail, de courage et de détermination ?
    Jessica Chastain joue sa femme, Anna. Elle aussi est confrontée aux mêmes affres, aux mêmes questionnements : est-il possible de réussir honnêtement ? Quand et comment doit-on se décider à franchir la ligne jaune ? Doit-on s’y résoudre, d’ailleurs, ou est-il, malgré toutes les pressions, possible de résister ? Si Oscar Isaac, vu précédemment chez les frères Coen, est admirable, que dire de Jess’, sinon qu’elle est sublime.
    JC.Chandor, visiblement pétri de toute cette jolie culture des polars américains des 70’s, avant l’arrivée des explosions faciles et des biscottos ridicules des sauveurs du monde hollywoodiens, livre un excellent thriller.
    vidalger
    vidalger

    326 abonnés 1 252 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 1 janvier 2015
    On sait gré à Chandor qui, jusqu'à présent, ne nous avait pas vraiment convaincu de son talent, de nous épargner dans un film de bandits new-yorkais les explosions, tueries, et autres extravagances auxquelles le cinéma américain nous a habitué. Tout en finesse, le scénario nous présente en douceur les différents protagonistes de cette histoire presque banale, à la frontière entre business et mafia, et déroule des faits qui s'emboîtent intelligemment. L'image, magnifique, nous fait découvrir un NewYork de banlieue rarement aussi cinégénique. Et last but not least, la toujours très belle et toxique Jessica Chastain constitue un excellent contrepoint au sinistre Oscar Isaac, hispano obnubilé par son intégration dans la société américaine, sorte de Graal constamment inaccessible.
    tifdel13
    tifdel13

    90 abonnés 491 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 5 janvier 2015
    Avec Quand vient la nuit, A Most Violent Year est clairement un des meilleurs thrillers de l’année. Si le premier nous replonge dans les thrillers des années 70 type Scorsese, le nouveau film de J.C. Chandor s’inspire de Sydney Lumet. Résultat ? On se passionne de bout en bout pour un sujet qui paraissait à la base plutôt rébarbatif.
    Abel Morales est un entrepreneur immigré aux Etats-Unis en plein rêve américain depuis qu’il est propriétaire d’une compagnie de pétrole. Il est sur le point d’acquérir un terrain voisin qui fera évoluer sa société quand son pétrole est volé et vendu à ses concurrents, et ses chauffeurs agressés. Une situation qui risque de lui perdre l’aide de la banque pour se développer. Il décide alors de retrouver le coupable afin de remettre de l’ordre dans ses affaires.
    A Most Violent Year porte très mal son titre. La violence n’en est pas vraiment le sujet. On ne fait que l’apercevoir en toile de fond. Et le film est plus bavard que physique. C’est que le réalisateur de Margin Call et All is Lost ne s’attache qu’au personnage d’Abel Morales et ses dilemmes moraux. Oscar Isaac est magistral dans le rôle de ce self-made man tiraillé entre son ambition capitaliste et ses valeurs. À chaque instant on s’attend à le voir devoir...

    Venez découvrir ma critique dans son intégralité et en avant-première sur mon site ScreenReview !
    Pauline_R
    Pauline_R

    180 abonnés 398 critiques Suivre son activité

    4,5
    Publiée le 5 janvier 2015
    Un film extrêmement bien ficelé et prenant de bout en bout, allant de rebondissements en rebondissements tout en restant crédible et compréhensible, j'ai beaucoup aimé. Alors que je l'avais trouvé peu charismatique dans film des Cohen, Oscar Isaac est ici excellent tout comme Jessica Chastain, toujours géniale.
    Spe64
    Spe64

    26 abonnés 191 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 5 janvier 2015
    A most violent Year soit 1981, l'année la plus violente pour New York on l'on suit les postes de radio annoncés délits et meurtres en continue...
    Dans cette atmosphère noir, on suit ici Abel Morales (Oscar Isaac) , un immigré qui est en train de faire fortune dans le pétrole, jusqu’à ce que tous tous les éléments se liguent contre lui et malgré lui...

    Un thriller très sombre et très prenant on l'on voit notre personnage principal se battre avec ses principes moraux qui vont pourtant à l'opposé de ce monde violant et corrompu.

    Cette ambiance angoissante est saupoudrée de quelques "sursauts" très bien placés.. à noter une scène de course poursuite mémorable..
    A voir pour passer 2 très bonnes heures à la recherche de ce difficile et froid rêve américain.
    matt240490
    matt240490

    86 abonnés 1 063 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 9 février 2015
    Mis en scène par J. C. Chandor, à qui l'on doit également All is Lost avec Robert Redford, A Most Violent Year fait parti de ces drames contemporains abordant le rêve américain, ballotté entre une justice sociale idéalement accessible et une conjoncture violente soumise aux lois politiques et morales de la société. Incarnant l'un de ses entrepreneurs, Oscar Isaac dépeint un personnage qui respecte l'éthique, travaille pour son pays et vante la réussite par l'effort, ode d'une méritocratie omniprésente. Relativement lent dans son ensemble, le métrage privilégie l'action par les mots, n'éjectant son élément perturbateur que tardivement, au prix d'une attitude jusque là prohibée. Menant à un questionnement interne, "jusqu'où doit-on aller pour réussir ?", le film gagne le respect par sa sobriété et son réalisme, tout en offrant à l'acteur l'un de ses meilleurs rôles.
    Le Blog Du Cinéma
    Le Blog Du Cinéma

    109 abonnés 297 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 24 décembre 2014
    (...) Autant le dire tout de suite : ceux qui s’attendaient à un polar élégant et haletant qui voit le héros renoncer à ses valeurs morales pour protéger ceux qu’il aime car touchés par cette violence extérieure seront probablement déçus.

    Élégant, A MOST VIOLENT YEAR l’est pendant les 2h de métrage : la photographie jaunie nous plonge délicieusement à nouveau dans cette époque seventies et la mise en scène de J. C. Chandor se révèle assez remarquable avec ses cadrages précis et l’utilisation d’une musique discrète qui surgit dans les moments de tension dramatique. Haletant, il le devient également lors de quelques fulgurances et deux séquences notamment de course-poursuite d’une très grande maîtrise. On regrettera que ce genre de scènes ne soit pas plus nombreuses mais c’est surtout le tempo général qui pourra en rebuter certains.

    Pour tous les autres qui connaissent le bonhomme, ils ne seront pas surpris d’apprendre que l’intérêt est ailleurs. En plus de s’appuyer sur une interprétation assez magistrale, le film a pour lui un scénario écrit avec une grande intelligence qui brasse des thèmes et soulève des questions assez virulentes. L’envie de réussite d’Abel entraîne la jalousie, donc bien des obstacles à surmonter. Il est amusant de constater comme ce personnage est un anti-héros des films noirs traditionnels, avec ses valeurs morales très solides et son entêtement à vouloir faire rimer réussite avec honnêteté sans céder aux facilités du côté obscur du milieu qu’il veut percer. Tout le contraire de Tony Montana par exemple.
    A ce propos, la performance de Oscar Isaac (Inside Llewyn Davis) est impressionnante tant il est habité par son personnage. Physiquement, il porte des costumes et des cabans qu’il a sans doute volé au Robert de Niro de Casino ou des Affranchis. On imagine parfois volontiers ce dernier lorsqu’il sort de chez le coiffeur, engueule sa femme ou donne une leçon de morale à un de ses employés.

    Sa femme, c’est Jessica Chastain (Interstellar) . Il se dit qu’ils étaient tous deux élèves de la même école de théâtre et n’avaient jamais eu l’occasion de tourner ensemble. C’est désormais chose faite et le plaisir qu’il prennent à se donner la réplique est communicatif. Une fois de plus toutefois, il est dommage que certains de leurs face-à-face n’aillent pas plus loin et surtout se montrent assez rares, car on en redemanderait bien volontiers.

    Bien sûr, la violence va jouer un rôle prépondérant dans le développement de l’intrigue, mais jamais vraiment s’immiscer dans la vie privée d’Abel. Elle fait plutôt office de parasite, de gêne occasionnée qu’il va falloir contourner avec toute la patience, la froideur et la rigueur du personnage principal (...

    L'intégralité de notre avis à propos de A MOST VIOLENT YEAR, sur Le Blog du Cinéma
    NoPopCorn
    NoPopCorn

    30 abonnés 286 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 23 décembre 2014
    Le prix de l'American dream !
    Avec cet excellent thriller atmosphérique sur fond de crime et de corruption sur lequel plane l'ombre de Sidney Lumet, dominé par un Oscar Isaac magistral, J.C Chandor approche les classiques des années 70.
    Lui manque juste une conclusion marquante.
    Pour en savoir plus, lisez notre critique complète NoPopCorn !
    anonyme
    Un visiteur
    4,0
    Publiée le 20 décembre 2014
    A Most Violent Year est un thriller dont l'ambiance, noire comme le café, vous transporte pendant plus de deux heures. Interprétation au top, quelques moments de purs tension dans un ensemble qui sait jouer aux montagnes russes. A voir d'urgence.
    anonyme
    Un visiteur
    4,0
    Publiée le 25 janvier 2015
    Un film impeccable, dont la tension grimpe graduellement. L'interprétation est parfaite, le scénario sans rien à redire, mention spéciale à la réalisation, soigné et impeccable. Le propos est particulièrement percutant : pourquoi avoir de l'ambition ? Pourquoi l'homme s'épuise-t-il à combattre pour toujours acquérir davantage ? La réalisation réussit à faire transparaître l'humanité de Oscar Isaac, sa vulnérabilité d'homme, de corps animal, dont les épaules ne peuvent supporter tant de pression. Et pourtant l'homme continue, l'homme survit, mais à quoi bon?
    Ditcinema
    Ditcinema

    3 abonnés 66 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 11 janvier 2015
    Un film qui vous tient au suspens jusqu'au bout formidablement bien jouer par l'acteur principale ainsi que les autre acteur
    A ne pas louper
    Julien D
    Julien D

    1 213 abonnés 3 461 critiques Suivre son activité

    2,5
    Publiée le 1 janvier 2015
    Repéré il y a trois ans pour son thriller financier Margin Call, J. C. Chandor met cette fois le capitalisme en porte-à-faux avec un autre pilier de l’identité américaine : La criminalité. Entre le rêve américain utopique dans lequel s’obstine à vivre Abel Morales, un immigré hispanique idéaliste, et la violence des attaques à mains armées que subissent ses employés, c’est bien vers une peinture désenchantée de son pays que le film veut nous emporter. Situé au début des années 80 et usant d’une mise en scène et d’une photographie directement inspirés des maitres du film noir de l’époque (le New-York désenchanté tel que le voyaient Scorcese et Lumet et le clair-obscur de Gordon Willis), A most violent year a, sur le papier, tout pour satisfaire, au moins, les nostalgiques de l’époque. D’un tel postulat de départ, on a l’habitude de s’attendre à suivre le personnage dans son ascension (Scarface et Le parrain 2 en sont les meilleurs exemples) ou dans son déclin (comme c’était déjà le cas dans Margin Call), mais ici Chandor fait le pari de nous dépeindre le maintien de son héros. En plus de ces enjeux peu captivants, on peut aisément reprocher au scénario de ne pas bien amener ni développer tous ses personnages. Si le couple au centre du récit fonctionne parfaitement, et que leurs dialogues sont bien écrits, Albert Brooks et David Oyelowo sont sous-exploités. C’est aussi le cas du beau-père qui n’est qu’évoqué alors que, en tant qu’ancien gangster ayant su tirer profit du système par des moyens que refuse Abel, il aurait été un antagoniste au point de vue très profitable au propos. Le manque à gagner en suspense et en rythme dans le développement de l’histoire nous laisse attendre des fulgurances de la part des acteurs et des scènes mémorables. Les unes comme les autres se font rares, et ce malgré le jeu irréprochable de Jessica Chastain et d’Oscar Isaac (qui, pour l’occasion, est filmé avec une lumière claire-obscure strictement identique à celle d’Inside Lewis Davis), à qui on peut regretter qu’il ne leur en soit pas demandé davantage. Quelques passages en revanche, dont l’accident de voiture et surtout la course-poursuite, réussissent à rendre l’action un peu plus galvanisante que les longues scènes dialoguées qui jalonnent ce film qui ne tient pas ses promesses.
    tony-76
    tony-76

    1 082 abonnés 1 410 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 16 février 2015
    Le rêve américain. L'année la plus violente en question est celle de 1981, alors qu'un immigré tente de faire sa place dans le marché new-yorkais compétitif du pétrole. Malgré toutes ses bonnes volontés, notre héros qui porte bien son nom - Abel Morales - devra peu à peu enfreindre ses principes... Le cinéaste J.C. Chandor change de registre. Son scénario s'avère fascinant mais il aura fallu laisser la place à un rythme très lent. Pourtant, un grand soin a été apporté aux ambiances et à l'atmosphère à savoir la noirceur. Cette dernière semble être sur tous les plans. La musique omniprésente, mélodique et pleine de tension d'Alex Ebert, cela renforce A Most Violent Year. Et, un autre point fort de ce film est aussi son casting, très élégant. Oscar Isaac rappelle qu'il peut faire partie des grands. Il trouve un grand rôle avec cet être torturé. À ses côtés, Jessica Chastain est tout simplement sublime mais inquiétante en épouse et associée qui utilise tout ce qui est en son pouvoir pour arriver à ses fins. Le reste de la distribution comme David Oyelowo et Albert Brooks ne manque pas de gueule, pourtant ils sont assez inutiles et n'apporte pas grand chose au récit. Malgré qu'il soit boudé aux Oscars, on peut dire que A Most Violent Year est évidemment une fresque qui est à découvrir et qui ne manque pas de scènes fortes. Pas un grand film mais un bon film.
    Kiwi98
    Kiwi98

    266 abonnés 238 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 22 janvier 2015
    Il ne faut pas se fier au nouveau titre du film de JC Chandor. "A Most Violent Year" se situe en effet à New York en 1981, l'année la plus violente qu'ait connue la ville, mais il n'est pas question d'un drame brutal ou d'un thriller sanglant, il est question d'un contexte. De l'aventure d'un homme qui voit tout se retourner contre lui et son entreprise, parfois même par des rivaux pas très honnêtes, le tout sous les yeux de sa femme. Mais le combat de Abel (Oscars Issac) vise son ambition, passer de petit à grand patron, il achète du pétrole pour en revendre, se définissant comme un bon capitaliste honnête, mais un procureur honnête s'attaque à lui, ses camions sont volés, sa maison espionnée par un rôdeur, pour lui c'est clair et net : quelqu'un veut sa peau. Mais qui ? Dès son premier long métrage JC Chandor s'inscrivait dans la longue liste des cinéastes à suivre, devant "Margin Call" on avait l'impression de regarder l'oeuvre d'un grand cinéaste, mais non, c'était un novice qui faisait son premier film, aujourd'hui à 40 ans le bougre retourne dans son cinéma classique certes, mais pour mieux le réinventer. Dans "A Most Violent Year" il maitrise le tout d'une façon presque aussi bluffante, il dessine un personnage à la psychologie creusée, mais avec ses gestes, sa posture, bien droite et élégante devant ses ennemis, la précision avec laquelle il est mis en scène est incroyable, et va de même pour les décors, ambiance rétro des années 80 totalement fabuleuse, jamais un défaut ne vient nous souffler que nous sommes à une autre époque, les lieux sinistres comme le métro s'opposent directement à l'appartement luxueux qu'habite le couple. Se maintenant à la marge de son propre titre "A Most Violent Year" évoque également un théâtre filmé, très très bavard mais filtrant très bien son suspens, Chandor semble s'inspirer de tout, on reconnait cette atmosphère ludique à la Mankiewicz et cet expressionnisme faisant penser à Fritz Lang, Jessica Chastain lookée en blonde est impressionnante, s'isolant dans un personnage tirant un peu trop sur la cigarette et prête à tout. Malheureusement ce diable de Chandor véhicule une idée très classique du cinéma, en bien comme en mal, proposant une construction basée sur le parcoure l'opposant parallèlement à l'american dream, Chandor déçoit d'ailleurs tristement, appelant des clichés éculés (le bon vieux final), il dose son idée plutôt classique de la perfection assez maladroitement, la rendant limite redondante et inexplicable dans un manque d'inventivité assez conséquent.

    Bilan :
    Sorte d'idéal du film assez moyen bon, "A Most Violent Year" manque surtout cruellement d'action pour se soucier d'une esthétique parfaite mais qui provoque toujours un ras de bol, trop discret, trop pompeux, on sauvera la sublime bande originale, les acteurs qui donnent tout et New York vue plus que jamais comme un théâtre poisseux.
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