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    A Most Violent Year
    Note moyenne
    3,8
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    374 critiques spectateurs

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    momo M.
    momo M.

    41 abonnés 282 critiques Suivre son activité

    1,5
    Publiée le 2 janvier 2015
    Film très décevant malgré les excellentes critiques de la presse. Certains cinéphiles avertis doivent y trouver des références à un certain cinéma américain ce qui doit expliquer les bonnes critique, car il est difficile de s’intéresser à l'histoire de ce business man qui se voudrait honnête dans un milieu mafieux.
    C'est assez soporifique à part quelques scènes vers la fin où on trouve un peu d'action. Les acteurs sont peu expressifs et le début du film n'est qu'une suite de dialogues rasoirs.
    anonyme
    Un visiteur
    3,0
    Publiée le 2 janvier 2015
    L'année la plus lente et ennuyeuse. On n'est pas forcément touché par ce petit entrepreneur à la tête d'une entreprise de distribution de fuel et qui s'évertue à développer sa boîte en rachetant un terminal avec l'argent sale de sa femme. En plus le éclairage est médiocre et produit une image sombre.
    benoitG80
    benoitG80

    3 429 abonnés 1 464 critiques Suivre son activité

    4,5
    Publiée le 2 janvier 2015
    "A Most Violent Year" au delà de l'histoire passionnante et fort bien mise en scène par J.C. Chandor, est une excellente invitation à la réflexion sur la justification des moyens mis en œuvre pour arriver à ses fins...
    Après avoir posé les bases de la vie d'Abel Morales, homme d'affaire aux dents longues, à travers sa réussite sociale et ses projets, on est tout de suite happé par sa personnalité et sa ligne de conduite, toute lisse et propre, à l'écart de la criminalité et des milieux mafieux, que ce dernier prétend défendre coûte que coûte alors que son entourage proche est lui, loin d'être au diapason !
    À commencer par son épouse, remarquable Jessica Chastain, être déterminé, complexe et calculateur qui ne semble pas vouloir défendre les mêmes idées, tout en respectant apparemment la philosophie de son mari, jusqu'à son conseiller lui-même, véritable bras droit ou homme de confiance, semblant aussi en accord sans être tout à fait convaincu non plus...
    Le déroulement des événements qui s'accumuleront autour de ce couple chic et élégant, et par ricoché autour de leur entreprise, en s'opposant au projet d'expansion qui leur tient à cœur, va apporter une épaisseur, une tension extrême et un malaise qui vont aller crescendo, en nous révélant toute l'ambivalence de l'espèce humaine, toute l'ambiguïté des décisions à prendre envers et contre tout...
    On est alors complètement embarqué dans la spirale infernale qui enferme Abel fabuleusement interprété par Oscar Isaac, tout en étudiant ce personnage avec beaucoup d'acuité, en prenant en compte ses contradictions, ses faiblesses pour réaliser que lui-même fait tout pour se persuader de sa loyauté et de son intégrité, alors que tout finira par n'être qu'une simple façade...
    C'est bien toute cette démonstration qui captivera le spectateur...
    En effet, comme le bon élève qui réussit toujours en se vantant de ne rien faire, Abel Morales ressemble bien à ce patron paternaliste et attentionné avec ses employés, au dessus de tout soupçon, qui lui aussi réussit alors que les chemins empruntés ne sont pas aussi innocents qu'il n'y paraît.
    Et comme il l'expliquera lui-même à cet inspecteur de police bien encombrant : "Le tout est de prendre le chemin le plus droit possible parmi d'autres" !
    Car c'est grâce à de petits détails bien révélateurs que nous sommes petit à petit renseignés sur la démarche et les vrais sentiments d'Abel, qui sera amené à évoluer, à changer de cap pour s'adapter aux difficultés et aux situations qui se présenteront à lui, jusqu'à la fin d'une cruauté terrible quant à sa véritable apparence !
    Pour nous combler complètement, on est gâté jusqu'au bout par l'atmosphère toute en nuance, toute en subtilité et raffinement, aussi bien dans la peinture des personnages impeccables dont rien que les manteaux de nos deux héros resteront une image forte et symbolique, que dans la photographie d'une grande beauté sur des paysages de New York, de son urbanité et de ses friches industrielles !
    À la fois puissant et tout en douceur, sombre et lumineux, intelligent et instructif, ce film bien loin du mythique rêve américain, est une vraie révélation sur le monde des affaires et de la finance, de tous ces hommes qui le représentent, patrons, dirigeants,... devenus très riches dont le parcours et l'avancée cachent bien des zones d'ombre...
    Ce reflet d'une Amérique désenchantée et déshumanisée où ne compte que le profit, est tout simplement édifiant, d'autant plus que le reste de la planète suit ce mouvement aveuglément !
    Un vrai phénomène que cette réalisation magistrale de J.C. Chandor telle une main de fer féroce et rusée, glissée dans un fort beau gant de velours !
    Isabelle E.C.
    Isabelle E.C.

    58 abonnés 307 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 2 janvier 2015
    Le déroulement de l'intrigue du film est assez inattendu. Très maîtrisé mais un peu froid, le film décrit un New York "borderline" en 1981 dans le monde du pétrole et de son transport, où il est très difficile d'avoir un comportement intègre sans quelque compromis voire compromissions. On ne s'attache pas réellement aux personnages.
    Un film à voir, même si je suis sûre qu'il ne me restera pas en mémoire très longtemps.
    JKDZ29
    JKDZ29

    8 abonnés 107 critiques Suivre son activité

    4,5
    Publiée le 2 janvier 2015
    1981. New York connait une période où la violence atteint des niveaux inégalés. Mafia, trafics, règlements de comptes… La peur hante la société. C’est dans ce contexte que nous faisons la rencontre d’Abel Morales, riche businessman qui s’est fait un nom, et beaucoup d’argent, dans la vente de pétrole. Celui-ci emménage avec sa femme et ses filles dans une belle maison. Parallèlement, Abel a décidé de racheter un terminal portuaire qui lui permettrait de poursuivre le développement de son affaire. Bien sûr, les choses vont rapidement se compliquer pour lui, et vont compromettre la signature tant convoitée.

    Ce qui est intéressant dans ce film, c’est non pas de voir un nouveau film noir sur un riche businessman travaillant en étroite collaboration avec la mafia, mais bien de développer le contexte d’époque selon un point de vue différent. Sous ses faux airs d’Al Pacino, l’excellent Oscar Isaac incarne bien le modèle de l’immigré qui a su monter son affaire, et qui est devenu un capitaliste et un homme d’affaires endurci. Toutefois, son but premier est de lutter contre des adversaires inconnus qui font pression sur lui en lui volant des cargaisons de pétrole, et en l’impliquant dans des affaires louches.

    Grâce à une réalisation fidèle au contexte de l’époque, nous sommes directement plongés dans ce New York menaçant du début des années 1980, où l’on a l’impression que le danger peut venir de n’importe où. Nous suivons donc l’histoire d’Abel Morales, l’homme d’affaires sans reproches, qui doit puiser dans ses ressources pour prouver son innocence vis-à-vis des instances juridiques, et en même temps lutter contre une concurrence prête à utiliser tous les moyens pour lui mettre des bâtons dans les roues. Ce qui est frappant dans ce film, c’est que ce sentiment de doute permanent se transmet également au spectateur.

    En effet, en jouant sur le terrain de l’ambigüité, et en misant sur le climat malsain où la confiance est devenue une denrée bien rare, le réalisateur nous oblige également à nous demander si notre héros est bien honnête, et s’il a également raison d’accorder sa confiance à de potentiels rivaux. Oscar Isaac incarne ainsi cet homme d’affaires très doué mais néanmoins modeste et ennemi de la mafia, marié avec la superbe Anna, incarnée par Jessica Chastain, femme de caractère, froide, mais qu’il vaut mieux ne pas embêter.

    A Most Violent Year ne met donc pour une fois pas la mafia au premier plan, mais nous livre une histoire très intéressante et surtout stressante, portée par une réalisation très soignée et un casting à la hauteur.
    anonyme
    Un visiteur
    3,0
    Publiée le 2 janvier 2015
    le titre ne correspond pas au film , les scènes d actions sont rare mais belle interprétation des acteurs a l opposé des film de gangster où le role principal est droit a voir
    dagrey1
    dagrey1

    100 abonnés 655 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 2 janvier 2015
    Il existe plusieurs types de films de mafia: romantique et mortifère - mes préférés-(les affranchis, casino, il était une fois en Amérique, le Parrain, Romanzo Criminale.....), documentaire -je n'aime pas- (Gommora) et section "droit des affaires" auquel appartient "a most violent year". Le film est très posé, très adulte, centré autour de la personnalité d'Abel dans un contexte hyper réaliste de vol de carburant répété et de course contre la montre. Les acteurs sont bons (Jessica Chastain est convaincante et séduisante) et crédibles et l'intrigue se regarde comme un polar même si le suspense n'est pas l'atout maître du film. J'ai donc été agréablement surpris, n'ayant pas vraiment palpité pour "margin call".
    dominique P.
    dominique P.

    844 abonnés 2 027 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 2 janvier 2015
    Un excellent thriller américain très bien réalisé et interprété.
    L'histoire est vraiment très intéressante.
    Attention, il n'y a pratiquement pas d'action, tout est dans la psychologie.
    Aussi le film est lent et on peut s'ennuyer un peu par moments.
    Et puis on n'est pas là pour rigoler, c'est vraiment un film dramatique.
    Mais quel scénario intelligent et captivant !
    elbandito
    elbandito

    349 abonnés 964 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 2 janvier 2015
    Malgré la violence qui règne sur New York en 1981, un ambitieux chef d’entreprise issu de l’immigration se bat pour développer son affaire qui fait des envieux. Oscar Isaac et Jessica Chastain tiennent les rênes de ce film passionnant qui ausculte les diverses tentations de céder à la criminalité galopante et les prouesses d’un homme infaillible pour rester honnête, protéger sa famille et tout ce qu’il a bâti. Digne des œuvres de Martin Scorsese, Sidney Lumet ou encore James Gray, le jeune et talentueux réalisateur J.C. Chandor poursuit son étude du capitalisme exacerbé dans un magnifique rendu visuel sobre, doré et feutré, de ce monde impitoyable aux sombres recoins, que rien ne semble pouvoir éclairer, et qui désacralise brillamment le rêve américain.
    pierre72
    pierre72

    142 abonnés 367 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 1 janvier 2015
    Une histoire de montage financier en trente jours pour l"achat d'un terrain de stockage de produits pétroliers. Un personnage principal très propre sur lui se voulant un parangon d'honnêteté vertueuse au milieu d'un monde plutôt mafieux. Une ville au bord du gouffre, New-York en 1981, servant de toile de fond à un polar noir où les scènes d'action sont rares contrairement aux scènes de négociations de tous ordres. Raconté comme cela, "A most violent year" peut passer pour un film de genre intello, proche d'un James Gray et taillé pour faire fuir les amateurs de films ricains pétaradants et bourrés de testostérone. C'est un peu cela en effet mais c'est quand même un peu plus.
    Je vous ferai grâce des multiples références dont le film s'orne sans ostentation, mais propres à faire délirer tout bon critique désireux d'étaler son savoir, pas besoin de les avoir pour apprécier sa narration sous tension. Le scénario, très habile, joue sur plusieurs tableaux, mélangeant le suspens créé par le temps imparti au héros pour trouver une coquette somme d'argent, rebondissements inhérents compris avec l'envie de connaître celui qui se cache derrière les vols avec violence de camions de carburants de l'entreprise de notre personnage principal. Et si l'on rajoute le portrait tout en nuances de ce jeune entrepreneur qui au fil du film va se révéler de plus en plus pragmatique et singulièrement obsessionnel dans son envie de réussite à l'américaine, funambule toujours au bord de tomber dans l'illégalité, le tableau sera complet. Le film, constamment sous tension,vous embarque lentement et surement pour un voyage au coeur du rêve américain. Un formidable mais courte scène de poursuite apparaît plus comme un clin d'oeil au genre mais la lumière magnifiquement grise qui enveloppe la plupart des plans donne une ambiance crépusculaire et glacée à ce qui est au final le portrait d'une Amérique sans concession, plus préoccupée de profit que d'humanité.
    Un peu plus sur le blog
    jmjbest2
    jmjbest2

    30 abonnés 94 critiques Suivre son activité

    4,5
    Publiée le 2 janvier 2015
    Ce Chandor est un petit génie..après mon film préféré de la décennie (Margin Call) comment classer celui-ci !? bon tout a été dit . Sauf que même avec pas mal de rondeurs en plus, Chastain reste très sexy !
    Christoblog
    Christoblog

    835 abonnés 1 684 critiques Suivre son activité

    5,0
    Publiée le 1 janvier 2015
    Les deux premiers films de JC Chandor ne m'avaient pas enthousiasmé, loin de là (cf ci-dessous). Je suis d'autant agréablement surpris par A most violent year, sorte de faux polar fatigué et lent.

    L'originalité du film tient dans le personnage joué par l'excellent Oscar Isaac : Morales est un jeune entrepreneur aux dents longues, qui veut développer son bizness honnêtement, dans un milieu qui ne l'est pas vraiment.

    Jusque là, rien de bien frappant me direz-vous... Mais Morales est inflexible comme un caïd de la mafia qui aurait appris la politesse et les bonnes pratiques pédagogiques ou managériales comme le renforcement positif. Ce que réussit Oscar Isaac, c'est de jouer un gentil avec des airs de méchant. Le film prend alors une ampleur considérable, le spectateur ne sachant pas trop sur quel pied danser jusqu'à la toute fin du film : faut-il céder à la violence ou pas ? le film sera-t-il une tragédie ou pas ?

    JC Chandor organise son suspense aux petits oignons et sa mise en scène est littéralement somptueuse, avec une photographie parfois très sombre, parfois lumineuse, qui rappelle le meilleur de James Gray. Jessica Chastain est une nouvelle fois parfaite.

    Un excellent moment de cinéma pour commencer la nouvelle année.

    Aux 1000 articles :
    tupper
    tupper

    135 abonnés 1 387 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 2 janvier 2015
    L'histoire d'un type bien comme on dit, plongé dans un monde qui le pousse à sortir du droit chemin qu'il s'évertue à suivre. On passe tout le film suspendu à l'espoir qu'il va y arriver. Un film poignant, noir. Le duo Oscar Isaac, Jessica Chastain est splendide.
    horasOscar
    horasOscar

    2 abonnés 16 critiques Suivre son activité

    2,5
    Publiée le 2 janvier 2015
    Un divertissement pas mal, assez original, mais pas un grd film.
    Le personnage principal manque de consistance. Une fin avec un rebondissement artificiel et ridicule, et des dialogues souvent indigents et mal écrits.
    selenie
    selenie

    6 346 abonnés 6 209 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 1 janvier 2015
    Après l'excellent "Margin Call" (2011) et le moins réussi "All is lost" (2013) le réalisateur J.C. Chandor revient en forme avec un polar new-yorkais, un sous-genre en soi que Lumet ou Scorcese ont amené très haut... Deux niveaux de lecture s'imposent donc, le couple en lui-même et la lutte "commerciale". Cette lutte est avant tout placée comme la suite logique d'un capitalisme effrénée. Sous couvert d'un film de mafia J.C. Chandor signe un film plus profond, où l'ambition est un piège sur lequel n'importe qui peut glisser. On pense à du James Gray dans la forme, dans le fond Chandor impose sa perception du monde, assez pessimiste, voir cynique mais diablement intéressante. Un grand film.
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