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ManoCornuta
284 abonnés
2 891 critiques
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2,0
Publiée le 16 janvier 2021
En dépit du soin manifeste apporté à l'esthétique et à la photographie, A Most Violent Year ne soulèvera pas l'enthousiasme, à cause essentiellement d'un scénario qui aura trop privilégié l'aspect dramatique au détriment du suspense, mais aussi d'une interprétation d'ensemble très lisse et manquant de nerf. Seul Oscar Isaac tire un peu son personnage vers le haut, les autres sont trop prévisibles, et la mise en scène ne fait guère d'éclat.
Ce film est d'une justesse remarquable et d' une maitrise totale. C'est un très grand film. Comme Mystic river, il fait partis de ces films dont l'attraction est très forte. Ou l'on se dit que rien n'était à enlever ou à ajouter. Il vous attires inéluctablement au plus près des personnages. Vous ressentez le pouls de la pellicule et cela me rappel que le cinéma est un art à part entière et le réalisateur témoigne par ce chef d’œuvre, de son immense talent et du respect pour sa discipline. Tout converge avec harmonie à un dénouement qui rend l'histoire réellement shakespearienne. L'amour, l'ambition, la volonté, la combativité, la confusion morale... Que dire de plus ! A ne surtout pas laisser passer.
Je ne suis pas sûr d'avoir compris ce que ce film cherchait à faire et à dire: l'histoire aurait pu être bonne mais elle est racontée sans grande énergie ni conviction, et le personnage principal est insuffisamment développé, il en résulte un film qui pose clairement son ambition de produire une belle oeuvre de cinéma classique, c'est visible dès les premières images, mais guère plus que cette ambition. La question du contenu se pose donc, alors qu'on l'attend pendant 90 minutes.
4 713 abonnés
18 103 critiques
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0,5
Publiée le 8 juillet 2020
Le problème avec les critiques est qu'ils ne peuvent pas faire la différence entre un grand film et un film qui est bien joué par ses acteurs. Ce film a la bande-annonce par excellence d'un film mauvais. C'est principalement parce que la bande-annonce elle-même est une imposture. C'est un mensonge. C'est un vendeur de voitures d'occasions qui vous vend un bon voyage et crie toutes les ventes sont finies car il tombe en panne à l'extérieur du lot. Ceci est présenté comme un film de gangsters. Ça ne l'est pas et c'est loin de l'être. Le personnage principal ne fait rien qui puisse être qualifié d'acte de gangster. Son titre vous fait croire que c'est violent mais ça ne l'est même pas. Mis à part un passage ou deux c'est assez loin d'être violent. Ils sont même allés jusqu'à mentionner le parrain lors de la facturation de ce film. C'est risible. Ce film est un film de 2 heures qui ressemble à un film de 5 heures. Avec un complot ennuyeux comme l'enfer. C'est sans doute l'un des pires films fait pour le cinéma et je regarde beaucoup de films. Il est extrêmement bien joué par ses acteurs. Isaac et Chastain méritent tous les éloges qu'ils recevront. Mais ce film est nul. Si vous vous attendez à un film sur des gangsters vous serez sûrement déçu. Mais si vous voulez vous habituer au personnage d'Isaac disant régulièrement : Je ne suis pas un gangster comme il le prouve dans ce film en ne faisant rien qui pourrait nous dérouter. Regardez ce A Most Violent Year...
Relativement décevant - il y a du talent au travail de reconstitution historique, à la mise en scène, et une indéniable beauté picturale, mais cela manque de panache & d'une vision - qui emporterait le film au-delà du "classique déjà-vu".
Très beau (cette photographie, ces costumes !) sans être poseur, efficace sans forcer, un film qui lorgne clairement, dans son style, vers l’époque où il se déroule. Pas tant dans la réalisation (quoique), mais surtout dans ce scénario impressionniste, où rien n’est expliqué mais où tout est distillé, comme dans certains films du Nouvel Hollywood. En même temps, le récit a quelque chose de tellement simple, son personnage est tellement obstiné dans sa droiture (alors qu’on s’attend pendant un moment à un revirement complet) que le résultat finit par acquérir la pureté poétique d’une parabole, tout en restant un peu en deçà de ses ambitions sur ce registre du chef-d’œuvre intemporel.
Comment se faire une place au soleil dans un business sans trop y perdre son intégrité ? Bonne question à laquelle "a most violent year" tache de répondre. Bienvenue dans un monde impitoyable ou tous les coups sont permis et ou l'affect est une faiblesse. Oscar Isaac avec sa belle tête de mafieux gominé est parfait dans le rôle principal. Dommage qu'à ses côtés Jessica Chastain soit cantonnée à un rôle assez secondaire pratiquement jusqu'à la fin. Dans le proverbe disant que derrière chaque grand homme il y a une femme, le mot important c'est "derrière"... pour la parité c'est pas gagné. Un poil théatral mais bon film sur les requins du business.... 3.5 / 5
Voilà un long métrage que n'aurait pas renié un James Gray. Le cinéma de J. C. Chandor ressemble beaucoup à celui de son aîné. L'histoire d' "A most violent year" est centré sur le personnage d'Abel, un industriel qui tente tant bien que mal de marcher droit dans un milieu et une société violents et corrompus. Mais la frontière entre le Bien et le Mal n'est pas toujours bien définie et reste subjective. C'est là le propos principal du film qui sait nous tenir en haleine du début à la fin grâce à de nombreux rebondissements et des moments de tensions et de suspens réussis. Mention spéciale à Oscar Isaac qui nous livre (encore une fois) une prestation incroyable. Une très bonne surprise.
Le moins que l'on puisse dire, c'est que la façon dont le réalisateur a voulu faire passer son message n'est pas très fine. Tout est bon pour prouver que la non-violence est la réponse à tout, y compris et même surtout face à la menace. Après que son employé se soit fait rosser, Abel Morales refuse toute idée de défense et renvoie l'employé dans la gueule du loup. Nouvelle attaque évidemment, mais cette fois l'agent était armé et ne s'est pas pris des coups de crosse dans la figure. Cela donne l'occasion à Morales de traiter son ex-employé de personne stupide et lâche... Mais l'entrepreneur lui se sort de toutes les situations les mains dans les poches ou presque. C'est manichéen et quelque peu grossier... Le film aurait très facilement pu être raccourci d'une bonne demi-heure, ce qui lui aurait donné plus de rythme. La seule scène d'action efficace est la poursuite remarquablement mise en scène d'un camion par la voiture de Morales dans des tunnels étroits et poussiéreux. Parmi les autres points positifs, le film montre adroitement la justice américaine inefficace, avec des magistrats élus qui se préoccupent plus de plaire à l'opinion publique et à ceux qui la font qu'à faire appliquer le droit. Film Intéressant donc, mais un peu poussif.
film sur les années 80, tourné comme dans les années 70 avec des décors des années 70. se laisse voir, mais poussif quand même et scénario assez banal, peu d'originalité. petit pitch amusant juste à la fin.
"A Most Violent Year", film relatant l'histoire d'un homme d'affaire dans le business pétrolier dans le New York de 1981 en pleine crise, formidablement reconstitué et majestueusement réalisé par J.C Chandor. Auteur également d'un très bon scénario mettant en scène un Oscar Isaac, magistral dans son interprétation de businessman en quête de fortune et de rêve Américain, se voulant un homme droit et intègre, en se battant contre vents et marées pour ne pas tombé dans le piège de la corruption, et des pratiques plus ou moins douteuses du milieux. Jessica Chastain est formidable en épouse solidaire et en conseillère avisé, que Chandor met formidablement en lumière. Je terminerais avec cette citation : "derrière chaque grand homme il y a une femme".
Les variations sont importantes. J.C Chandor, très éclectique depuis ses débuts, provoque encore la surprise. Cette affaire mafieuse est élégante, bien que l'étalonnage trop appuyé sur le blanc chaud n'est pas des plus agréable. On retient surtout de belles performances d'acteurs et une maîtrise dans la composition de chaque séquence.
Un thriller sombre dans un New York gangrené par la corruption et la mafia le tout dans une réalisation aux forts accents de Martin Scorcese. Doté une esthétique rare et d'un jeu d'acteurs excellent, ce film est d'une grande qualité. Toutefois, il manque une scène culte ou une fin grandiose pour faire passer ce Most Violent Year à la postérité.