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    A Most Violent Year
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    3,8
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    374 critiques spectateurs

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    gizmo129
    gizmo129

    96 abonnés 1 519 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 26 novembre 2018
    Un thriller sombre dans un New York gangrené par la corruption et la mafia le tout dans une réalisation aux forts accents de Martin Scorcese. Doté une esthétique rare et d'un jeu d'acteurs excellent, ce film est d'une grande qualité. Toutefois, il manque une scène culte ou une fin grandiose pour faire passer ce Most Violent Year à la postérité.
    mistermyster
    mistermyster

    56 abonnés 1 271 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 9 août 2022
    Une mise en scène qui ne se veut pas racoleuse, pas de coup de force, une histoire que l'on veut la plus rationnelle et réaliste possible. Dans la vraie vie, l'entrepreneur ne défend pas ses capitaux à coups de flingues et de barre à mine dans le visage. Non, ici l'entrepreneur veut que sa société soit au dessus de tout soupçon, est-ce à cause de ses origines hispaniques, très certainement, en plus de quoi, il a épousé la femme d'un homme qui dans le même milieu professionnel n'a pas hésité, lui, à détourner la loi et des fonds de sa société, tout s'organise comme une mafia.
    Alors qu'il se retrouve dans l'œil du cyclone du procureur, et qu'il est sur le point de rafler un deal qui le propulsera dans la court des grands, tout son monde s'écroule, tous ses soutiens le lâchent; et il devra réagir pour sauver son entreprise, et c'est là que sa femme intervient.
    C'est sobre, on a envie de savoir comment tout cela va se terminer, on voudrait croire que cette histoire est tirée d'un fait réel, la narration du film nous pousse vers cette option. En fin de pellicule, on est à demi satisfait, on se dit tout ça pour ça; la dernière scène avec le procureur nous met mal à l'aise, on ne sait pas trop si, la pas a été franchi, si ils sont tous pourris, si c'est juste une histoire de pouvoir et de politique, si personne n'est à récupérer. Chacun se fera son opinion. Un film rigoureux, mais qui s'inscrit dans la lignée aussitôt vu, aussitôt oublié.
    stanley
    stanley

    66 abonnés 756 critiques Suivre son activité

    2,5
    Publiée le 11 janvier 2015
    A most violent year me semble un film bien surfait. J'avoue m'être ennuyé à Marghin Call, malgré d'évidentes qualités de mise en scène. Ici, l'ennui n'est pas manifeste et le film, bien que décevant, se laisse regarder grâce à ses qualités de photographie, musique et parfois de rythme (telle cette belle scène de poursuite dans un tunnel qui rend le cinéphile claustrophobe).J. C. Chandor a bien su rendre le New York dévasté de 1981. A noter aussi, la belle scène du court de tennis à l'intérieur de la villa, belle idée. Le problème est que le scénario n'est que répétition des mêmes concepts à travers de scènes réitérées servant un propos lourd et prévisible. On se demande si le cinéaste, en voulant recréer l'univers de 1981 n'a pas, en plus, copié les films de cette époque. On ne compte plus les références non cachées à Scorcese, Gray et surtout au Parrain 2 de Coppola, le héros faisant d'ailleurs une copie très gênante d'Al Pacino. Certaines scènes entre les chefs des compagnies, spoiler: l'attaque de la maison du héros ou l'ultime plan ("sauvez ma famille" dit un homme)
    en sont la preuve. Paradoxalement, le film est sauvé par la douceur de son rythme créant une réelle nostalgie. Les acteurs, fussent ils talentueux, ne sont pas habités ni écrits. La sexy Jessica Chastaing n'est pas dirigée et Oscar Isaac n'est pas toujours très fin. Enfin, les dialogues m'ont semblé simplistes (le PDG préférant la façon d'arrive à un but que le but lui même). Un film seulement moyen.
    ManoCornuta
    ManoCornuta

    272 abonnés 2 878 critiques Suivre son activité

    2,0
    Publiée le 16 janvier 2021
    En dépit du soin manifeste apporté à l'esthétique et à la photographie, A Most Violent Year ne soulèvera pas l'enthousiasme, à cause essentiellement d'un scénario qui aura trop privilégié l'aspect dramatique au détriment du suspense, mais aussi d'une interprétation d'ensemble très lisse et manquant de nerf. Seul Oscar Isaac tire un peu son personnage vers le haut, les autres sont trop prévisibles, et la mise en scène ne fait guère d'éclat.
    pfloyd1
    pfloyd1

    128 abonnés 2 108 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 21 avril 2015
    A most violent year est un film envoutant , prenant qui attire étrangement tout l'attention car pour une fois , pas de tueries et autres meurtres sordides, l'histoire nous montre ce couple qui fait l'achat de sa vie : Acquérir une station pétrolière désaffecte et la faire tourner à bon escient. Assez rapide à se mettre en place, l'histoire est plutôt lente à avancer mais terriblement intrigante. Ultimatum pour solder la vente du site, vols réguliers du fuel , agression des chauffeurs, tout est fait pour stopper la progression de l'entreprise fragile. La réalisation est excellente. Un film à voir mais peut être pas à garder sur ses étagère...
    anonyme
    Un visiteur
    4,5
    Publiée le 7 septembre 2018
    Un thriller "magistral", comme il est qualifié sur son affiche française, sur le parcours d'un entrepreneur qui tente d'investir le marché du pétrole d'une grande ville américaine en 1980, et qui se heurte à une concurrence déloyale, sur fond de corruption et de violence. L'une des caractéristiques principales du film, outre son aspect visuel parfait et son scénario limpide, est la réticence du personnage central à utiliser des moyens illégaux pour parvenir à ses fins, un choix courageux dans un environnement très tendu, propice aux règlements de compte. Les acteurs se montrent particulièrement convaincants: citons Oscar Isaac, bien entendu, éblouissant et aux traits de caractère marqués, et Jessica Chastain, sa femme issue d'une famille notoirement impliquée dans la pègre et dont la personnalité plus tranchée menace à chaque instant de faire basculer le sort de son époux. J'ai beaucoup aimé également la manière dont l'histoire se conclut. Celle-ci décevra peut-être les amateurs "d'action", mais elle dénote une certaine classe et une maitrise totale du propos de la part du réalisateur-scénariste, J.C. Chandor, qui s'était déjà distingué dans le passé avec d'autres oeuvres pleine d'intelligence ("Margin Call"). En résumé, tout à fait convaincu !
    shindu77
    shindu77

    91 abonnés 1 605 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 17 janvier 2016
    C'est un bon film dans son ensemble. Le film retrace l'épopée d'un homme essayant de faire du business tout en tout en voulant rester intègre dans un monde et surtout dans une ville qui ne l'est pas pour l'époque. Le casting dans sa globalité est très bien, Oscar Isaac confirme une fois de plus que c'est un excellent acteur et qu'il se place parmi les meilleurs de sa génération.
    anonyme
    Un visiteur
    3,0
    Publiée le 4 janvier 2015
    Carré, propre, appliqué, mais peut être trop, ça manque d'âme et de punch pour devenir un classique instantané. Oscar Isaac est énorme par contre.
    Stéphane D
    Stéphane D

    119 abonnés 2 118 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 15 janvier 2015
    Le sujet est complètement original : parce qu'il se situe dans le milieu du pétrole et que ce n'est pas tout à fait un "film de gangsters". L'acteur principal est très charismatique et suivre son parcours alliant ambition et intégrité s'avère intéressant. Je trouve néanmoins que cela manque un peu de rythme et je n'ai pas du tout aimé la photographie à l'image totalement délavée.
    Rainfall_Shadow
    Rainfall_Shadow

    39 abonnés 393 critiques Suivre son activité

    5,0
    Publiée le 5 janvier 2015
    J'ai vécu cette plongée dans les année seventhies comme une bouchée cinématographique rafraîchissante ! On y découvre un NY gangrènee par la corruption et l'ultra violence et un Oscar Isaac proche de la perfection devant lutter pour ne pas sombrer dans la facilité puis dans le crime ! Le scénario est mené de main de maître et nous tient en haleine jusque dans les dernières secondes. Une histoire d'honneurs.
    Bertie Quincampoix
    Bertie Quincampoix

    103 abonnés 1 830 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 12 décembre 2017
    Troisième film de JC Chandor, et son meilleur jusque là, ce polar hivernal bénéficie d'un scénario fin et intelligent, tout sauf tape-à-l'œil, et d'une mise en scène élégante remarquablement portée par une photo qui évoque les meilleures œuvres américaines des années 70 et 80. Dans le New York de 1981, Abel Morales, quarantenaire ambitieux d'origine mexicaine, tente de développer son entreprise de transport de fuel sans (trop) tomber dans les plus ou moins grandes magouilles de ses concurrents. Confronté à une violence qui monte en flèche – ses chauffeurs de camion se font régulièrement braquer – et à la jalousie de beaucoup, il essaye envers et contre tout de ne pas dévier du chemin inspiré par son "American dream". Sur le thème de l'individu broyé par un système plus fort que lui, un long-métrage de première classe.
    anonyme
    Un visiteur
    3,0
    Publiée le 7 janvier 2015
    Une excellente réalisation mais qui reste très classique dans sa facture et son déroulement, un scénario aussi famélique que truffé d’invraisemblance, des personnages à la fois monobloc et désespérément superficiels, et la cerise sur le gâteau un acteur principal presque aussi insipide que dans le "Inside Llewyn Davis" des frères Cohen. On attend désespérément que ce film démarre enfin, qu'il prenne de l'épaisseur, qu'il se complexifie, qu'il s'intensifie... En vain ! Bref, je me suis sacrément ennuyé et ce n'est certainement pas le type qui ronflait comme un soudard dans la salle qui me contredirait !!!
    Kiwi98
    Kiwi98

    261 abonnés 238 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 22 janvier 2015
    Il ne faut pas se fier au nouveau titre du film de JC Chandor. "A Most Violent Year" se situe en effet à New York en 1981, l'année la plus violente qu'ait connue la ville, mais il n'est pas question d'un drame brutal ou d'un thriller sanglant, il est question d'un contexte. De l'aventure d'un homme qui voit tout se retourner contre lui et son entreprise, parfois même par des rivaux pas très honnêtes, le tout sous les yeux de sa femme. Mais le combat de Abel (Oscars Issac) vise son ambition, passer de petit à grand patron, il achète du pétrole pour en revendre, se définissant comme un bon capitaliste honnête, mais un procureur honnête s'attaque à lui, ses camions sont volés, sa maison espionnée par un rôdeur, pour lui c'est clair et net : quelqu'un veut sa peau. Mais qui ? Dès son premier long métrage JC Chandor s'inscrivait dans la longue liste des cinéastes à suivre, devant "Margin Call" on avait l'impression de regarder l'oeuvre d'un grand cinéaste, mais non, c'était un novice qui faisait son premier film, aujourd'hui à 40 ans le bougre retourne dans son cinéma classique certes, mais pour mieux le réinventer. Dans "A Most Violent Year" il maitrise le tout d'une façon presque aussi bluffante, il dessine un personnage à la psychologie creusée, mais avec ses gestes, sa posture, bien droite et élégante devant ses ennemis, la précision avec laquelle il est mis en scène est incroyable, et va de même pour les décors, ambiance rétro des années 80 totalement fabuleuse, jamais un défaut ne vient nous souffler que nous sommes à une autre époque, les lieux sinistres comme le métro s'opposent directement à l'appartement luxueux qu'habite le couple. Se maintenant à la marge de son propre titre "A Most Violent Year" évoque également un théâtre filmé, très très bavard mais filtrant très bien son suspens, Chandor semble s'inspirer de tout, on reconnait cette atmosphère ludique à la Mankiewicz et cet expressionnisme faisant penser à Fritz Lang, Jessica Chastain lookée en blonde est impressionnante, s'isolant dans un personnage tirant un peu trop sur la cigarette et prête à tout. Malheureusement ce diable de Chandor véhicule une idée très classique du cinéma, en bien comme en mal, proposant une construction basée sur le parcoure l'opposant parallèlement à l'american dream, Chandor déçoit d'ailleurs tristement, appelant des clichés éculés (le bon vieux final), il dose son idée plutôt classique de la perfection assez maladroitement, la rendant limite redondante et inexplicable dans un manque d'inventivité assez conséquent.

    Bilan :
    Sorte d'idéal du film assez moyen bon, "A Most Violent Year" manque surtout cruellement d'action pour se soucier d'une esthétique parfaite mais qui provoque toujours un ras de bol, trop discret, trop pompeux, on sauvera la sublime bande originale, les acteurs qui donnent tout et New York vue plus que jamais comme un théâtre poisseux.
    anonyme
    Un visiteur
    4,0
    Publiée le 5 janvier 2015
    La bo ne reflète malheureusement pas le film. Scénario efficace bon film !
    anonyme
    Un visiteur
    2,5
    Publiée le 5 janvier 2015
    Commençons par les points négatifs:
    Le film dure 2h5, 20 minutes de moins lui aurait été grandement profitable. Cela aurait donné du nerf au film, ce qui lui aurait évité de perdre des spectateurs en route - certains ont quitté la salle, d'autres ont allumé leur portable. Oscar Isaac manque aussi de charisme pour nous transporter dans cette histoire d'homme trop parfait. Il n'arrive pas à nous communiquer suffisamment d'empathie pour qu'on le suive pendant plus de deux heures. Du coup, on sort de l'histoire et on remarque des boulettes: Isaac qui court plusieurs centaines de mètres, monte quatre à quatre les escaliers et saute dans un wagon du métro sans que son beau manteau ne bouge, qu'une mèche de cheveu ne s'échappe ou qu'une goutte de sueur ne perle sur son front trop lisse. Idem quand les personnages parlent les pieds dans la neige sans qu'aucune buée ne sorte de leur bouche - eh oui ma brave dame c'est de la postsynchronisation!
    Dommage car l'histoire en elle-même est fort intéressante et pas si couramment exploitée au cinéma: l'homme intègre qui refuse de se laisser emporter par la violence. Dommage aussi pour Jessica Chastain qui mérite grandement sa nomination au Golden Globes, son interprétation et son personnage sont les principaux atouts du film.
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