A Most Violent Year
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375 critiques spectateurs

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anonyme
Un visiteur
4,0
Publiée le 2 octobre 2015
Ce A most violent year est mon premier film de J C Chandor (avant Margin call que je ne vais pas tarder à voir), et je trouve que c'est un très bon film. C'est un film avec un style lent, tendu, froid, des personnages ambiguës, une intrigue basée sur l'esprit de compétition entre les entreprises, qui en plus de ça possède une mise en scène et une photographie irréprochables. Alors, oui, il y a quelques longueurs, mais derrière je trouve que ce film a un charme certains, d'autant plus qu'il est merveilleusement bien interprété (Oscar Isaac domine le film de son charisme). A voir.
pierre72
pierre72

145 abonnés 367 critiques Suivre son activité

4,0
Publiée le 1 janvier 2015
Une histoire de montage financier en trente jours pour l"achat d'un terrain de stockage de produits pétroliers. Un personnage principal très propre sur lui se voulant un parangon d'honnêteté vertueuse au milieu d'un monde plutôt mafieux. Une ville au bord du gouffre, New-York en 1981, servant de toile de fond à un polar noir où les scènes d'action sont rares contrairement aux scènes de négociations de tous ordres. Raconté comme cela, "A most violent year" peut passer pour un film de genre intello, proche d'un James Gray et taillé pour faire fuir les amateurs de films ricains pétaradants et bourrés de testostérone. C'est un peu cela en effet mais c'est quand même un peu plus.
Je vous ferai grâce des multiples références dont le film s'orne sans ostentation, mais propres à faire délirer tout bon critique désireux d'étaler son savoir, pas besoin de les avoir pour apprécier sa narration sous tension. Le scénario, très habile, joue sur plusieurs tableaux, mélangeant le suspens créé par le temps imparti au héros pour trouver une coquette somme d'argent, rebondissements inhérents compris avec l'envie de connaître celui qui se cache derrière les vols avec violence de camions de carburants de l'entreprise de notre personnage principal. Et si l'on rajoute le portrait tout en nuances de ce jeune entrepreneur qui au fil du film va se révéler de plus en plus pragmatique et singulièrement obsessionnel dans son envie de réussite à l'américaine, funambule toujours au bord de tomber dans l'illégalité, le tableau sera complet. Le film, constamment sous tension,vous embarque lentement et surement pour un voyage au coeur du rêve américain. Un formidable mais courte scène de poursuite apparaît plus comme un clin d'oeil au genre mais la lumière magnifiquement grise qui enveloppe la plupart des plans donne une ambiance crépusculaire et glacée à ce qui est au final le portrait d'une Amérique sans concession, plus préoccupée de profit que d'humanité.
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Carlos Stins
Carlos Stins

81 abonnés 657 critiques Suivre son activité

4,0
Publiée le 10 mai 2017
A most violent year fait partie de ces films dont on attends rien mais qui savent séduire le spectateur. Sans être un immense film, Chandor réalise un très bon film doté d'une belle esthétique. Grace à des plans intéressants, un scénario bien mené et un casting judicieux, Chandor réalise un thriller captivant et s'impose comme l'un des réalisateurs les plus prometteurs de sa génération.
jmjbest2
jmjbest2

31 abonnés 95 critiques Suivre son activité

4,5
Publiée le 2 janvier 2015
Ce Chandor est un petit génie..après mon film préféré de la décennie (Margin Call) comment classer celui-ci !? bon tout a été dit . Sauf que même avec pas mal de rondeurs en plus, Chastain reste très sexy !
anonyme
Un visiteur
3,0
Publiée le 31 décembre 2014
"A Most Violent Year" pâtit du manque d'expressivité de son acteur principal (il m'avait déjà ennuyée à mourir dans "Inside Llewin Davis" de mes pourtant adorés frères Cohen).
Et pourtant....
L'intérêt naît........ En réalité grâce au scénario, beaucoup plus ambigu qu'on ne s'y attendrait pour un film "classique" de gangsters.
Car Abel n'est pas si "clean". Il veut se donner l'image de la droiture, de la réussite sans coups fourrés, sans violence.... Mais ce n'est qu'une image! Il est en fait d'une honnêteté très très relative, et de plus extrêmement égoïste, narcissique, insensible à la détresse autour de lui (Julian).
Certes, il rejette la violence, mais pourquoi au fond? Parce qu'elle abîmerait cette image: la violence fait "sale" aux yeux de la belle société qu'il veut passionnément intégrer. En vérité, il est prêt à routes les compromissions du moment qu'elles sont "bien élevées" (du niveau des procureurs ou des politiques), pour être enfin admis parmi eux, comme on le voit à toute fin du film.
Il n'est qu'à voir comme il accepte facilement, après quelques fausses coquetteries, d'utiliser l'argent sale que sa petite femme prévoyante et dévouée a détourné pour lui !
Ce rêve qui l'habite est parfaitement illustré par la vue de la superbe Manhattan qu'il contemple presque en secret, vision originelle et obsédante, moteur réel et profond de toute sa trajectoire.
Bref, cela finit par faire un film intéressant !
ferdinand
ferdinand

14 abonnés 452 critiques Suivre son activité

2,0
Publiée le 1 janvier 2015
Pas terrible.. C'est vraiment l'effet de ce film sans grand intérêt, dernière déception de 2014. Autant Margin call était réussi et constamment intéressant, autant celui-ci -porté aux nues par la critique, de surcroît- ennuie vaguement, avec des enjeux peu passionnants, des acteurs sans charisme (le rôle principal et son manteau toujours propre, la blonde passepartout..) une photographie très médiocre, des éclairages carrément insuffisants y compris dans la luxueuse baraque du couple (Ces américains, ils vivent dans le noir!) . Enfin, à éviter !
Le Blog Du Cinéma
Le Blog Du Cinéma

111 abonnés 297 critiques Suivre son activité

4,0
Publiée le 24 décembre 2014
(...) Autant le dire tout de suite : ceux qui s’attendaient à un polar élégant et haletant qui voit le héros renoncer à ses valeurs morales pour protéger ceux qu’il aime car touchés par cette violence extérieure seront probablement déçus.

Élégant, A MOST VIOLENT YEAR l’est pendant les 2h de métrage : la photographie jaunie nous plonge délicieusement à nouveau dans cette époque seventies et la mise en scène de J. C. Chandor se révèle assez remarquable avec ses cadrages précis et l’utilisation d’une musique discrète qui surgit dans les moments de tension dramatique. Haletant, il le devient également lors de quelques fulgurances et deux séquences notamment de course-poursuite d’une très grande maîtrise. On regrettera que ce genre de scènes ne soit pas plus nombreuses mais c’est surtout le tempo général qui pourra en rebuter certains.

Pour tous les autres qui connaissent le bonhomme, ils ne seront pas surpris d’apprendre que l’intérêt est ailleurs. En plus de s’appuyer sur une interprétation assez magistrale, le film a pour lui un scénario écrit avec une grande intelligence qui brasse des thèmes et soulève des questions assez virulentes. L’envie de réussite d’Abel entraîne la jalousie, donc bien des obstacles à surmonter. Il est amusant de constater comme ce personnage est un anti-héros des films noirs traditionnels, avec ses valeurs morales très solides et son entêtement à vouloir faire rimer réussite avec honnêteté sans céder aux facilités du côté obscur du milieu qu’il veut percer. Tout le contraire de Tony Montana par exemple.
A ce propos, la performance de Oscar Isaac (Inside Llewyn Davis) est impressionnante tant il est habité par son personnage. Physiquement, il porte des costumes et des cabans qu’il a sans doute volé au Robert de Niro de Casino ou des Affranchis. On imagine parfois volontiers ce dernier lorsqu’il sort de chez le coiffeur, engueule sa femme ou donne une leçon de morale à un de ses employés.

Sa femme, c’est Jessica Chastain (Interstellar) . Il se dit qu’ils étaient tous deux élèves de la même école de théâtre et n’avaient jamais eu l’occasion de tourner ensemble. C’est désormais chose faite et le plaisir qu’il prennent à se donner la réplique est communicatif. Une fois de plus toutefois, il est dommage que certains de leurs face-à-face n’aillent pas plus loin et surtout se montrent assez rares, car on en redemanderait bien volontiers.

Bien sûr, la violence va jouer un rôle prépondérant dans le développement de l’intrigue, mais jamais vraiment s’immiscer dans la vie privée d’Abel. Elle fait plutôt office de parasite, de gêne occasionnée qu’il va falloir contourner avec toute la patience, la froideur et la rigueur du personnage principal (...

L'intégralité de notre avis à propos de A MOST VIOLENT YEAR, sur Le Blog du Cinéma
vidalger
vidalger

335 abonnés 1 262 critiques Suivre son activité

3,0
Publiée le 1 janvier 2015
On sait gré à Chandor qui, jusqu'à présent, ne nous avait pas vraiment convaincu de son talent, de nous épargner dans un film de bandits new-yorkais les explosions, tueries, et autres extravagances auxquelles le cinéma américain nous a habitué. Tout en finesse, le scénario nous présente en douceur les différents protagonistes de cette histoire presque banale, à la frontière entre business et mafia, et déroule des faits qui s'emboîtent intelligemment. L'image, magnifique, nous fait découvrir un NewYork de banlieue rarement aussi cinégénique. Et last but not least, la toujours très belle et toxique Jessica Chastain constitue un excellent contrepoint au sinistre Oscar Isaac, hispano obnubilé par son intégration dans la société américaine, sorte de Graal constamment inaccessible.
DJchedar
DJchedar

13 abonnés 62 critiques Suivre son activité

4,0
Publiée le 2 décembre 2017
J’avais peur d’un remake version 2014 de scarface, des habits et des décors kitch mais non il y a rien tout ça. Ils ont mis un filtre Instagram sur la caméra, ça fait plutôt jolie sans que ça soit too much. Au final c'est assez fin, original et on rentre dans l histoire assez facilement.
anonyme
Un visiteur
4,5
Publiée le 2 janvier 2015
Un thriller "à l'ancienne" extrêmement efficace qui vous emmène dans le New York violent de 1981, à la suite de cet entrepreneur immigré qui tente de développer sa boite de transport de fuel contre vents et marées. Il doit faire face à plusieurs obstacles, e principal étant l'attaque de ses employés et le vol de ses marchandises. Puis il y a la tentation des escroqueries, sa comptabilité, tenue par sa femme est elle nette ? Le procureur qui lui cherche des poux a t'il de bonnes raisons de l'attaquer. Puis il cherche à acquérir un terminal qui lui permettrait d'avoir plus d'entrepôts et surtout un accès au fleuve.
On a un scénario assez simple, mais cela est suffisant pour nous tenir en haleine et maintenir la tension. Oscar Issac, qui tient le rôle du patron a une présence incroyable, Jessica Chastain dégage une certaine puissance aussi, loin de ne faire que suivre son mari. Chandlor signe sans doute ici son film le plus aboutit mais confirme aussi sa maîtrise de la mise en scène. C'est sans doute un réalisateur qui compte à hollywood et qui nous régalera encore. Quand à ce film, A Most Violent Year, il y a de bonnes chances qu'on le retrouve aux oscars.
Francky B.
Francky B.

4 abonnés 11 critiques Suivre son activité

0,5
Publiée le 7 janvier 2015
Grosse déception ! La bande annonce est trompeuse...il s'agit d'un gros navet sans action, sans accroche, totalement denué d'intérêt et aux moyens quasi nuls....à éviter !!!
anonyme
Un visiteur
4,0
Publiée le 19 mars 2019
"A Most Violent Year", film relatant l'histoire d'un homme d'affaire dans le business pétrolier dans le New York de 1981 en pleine crise, formidablement reconstitué et majestueusement réalisé par J.C Chandor. Auteur également d'un très bon scénario mettant en scène un Oscar Isaac, magistral dans son interprétation de businessman en quête de fortune et de rêve Américain, se voulant un homme droit et intègre, en se battant contre vents et marées pour ne pas tombé dans le piège de la corruption, et des pratiques plus ou moins douteuses du milieux. Jessica Chastain est formidable en épouse solidaire et en conseillère avisé, que Chandor met formidablement en lumière. Je terminerais avec cette citation : "derrière chaque grand homme il y a une femme".
anonyme
Un visiteur
0,5
Publiée le 2 janvier 2015
Attendre... telle semble être la mission recherchée par Chandor. Alors on attend en se laissant bercer par un new-York panoramique, élégant à l'instar des complets veston portés par Abel Morales, un affranchi en quête d'une place au panthéon des gangsta US....le couple prend la lumière bien qu'il nous sème dans des dialogues trop longs lesquels finissent par anesthésier toute action....Chandor se veut ambitieux au point de nous figer dans une droiture maladroitement apprivoisée... le milieu interlope des 80's vaut plus de nuances que cela.
Isabelle E.C.
Isabelle E.C.

64 abonnés 311 critiques Suivre son activité

3,0
Publiée le 2 janvier 2015
Le déroulement de l'intrigue du film est assez inattendu. Très maîtrisé mais un peu froid, le film décrit un New York "borderline" en 1981 dans le monde du pétrole et de son transport, où il est très difficile d'avoir un comportement intègre sans quelque compromis voire compromissions. On ne s'attache pas réellement aux personnages.
Un film à voir, même si je suis sûre qu'il ne me restera pas en mémoire très longtemps.
anonyme
Un visiteur
5,0
Publiée le 31 décembre 2014
Ces 2 acteurs que j'apprécie énormément, Jessica et Oscar, ce film est intense mentalement et fait parti des bons cru en cette fin d'année. Les acteurs sont excellents. Le film est calme mais le poids psychologique de chaque personnage nous tient en éveil tout le long du film
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