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T-Tiff
92 abonnés
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3,5
Publiée le 5 janvier 2015
En trois films, J.C. Chandor est devenu une valeur sûre du cinéma américain. Son troisième film est donc "A Most Violent Year", un film policier néoclassique aux traits soignés. En effet, on ne peut s'empêcher de faire le rapprochement avec les plus grands films du genre, à commencer par "Le Parrain" puisque de nombreuses scènes sont certainement un clin d’œil au film culte de Francis Ford Coppola. Même Oscar Isaac, acteur extrêmement prometteur, rappelle ici un Al Pacino incarnant Michael Corleone. L'acteur principal est absolument fabuleux, n'ayant rien à envier aux grands acteurs du genre, il est accompagné par la belle Jessica Chastain. Il incarne le chef d'une entreprise pétrolière qui se fait volé sa marchandise à plusieurs reprises et de manière violente, il est ainsi confronté à des choix difficiles qui pourraient remettre en cause sa probité. Le film avance sur un rythme délibérément lent, mais qui peut compter parmi ses défauts. Car l'intrigue est intéressante mais pas passionnante, et le spectateur peut finir par être éprouver par les trop nombreuses longueurs. Pour le reste, "A Most Violent Year" assure l'essentiel, c'est un film très réfléchi et minutieux, qui plaît largement et qui confirme que J.C. Chandor est un réalisateur à suivre.
Assez difficile de rentrer dans ce film à l'atmosphère plutôt froide. Le premier tiers se suit avec plus ou moins d'intérêt tandis que l'on se laisse de plus en plus emporter à mesure que la tension monte. Le casting est bon, même très bon, Oscar Isaac est décidément une star montante du cinéma américain. La bande son est géniale, les compositions musicales collent parfaitement à l'ambiance que Chandlor a voulu installer, on y ressent notamment dans l'esthétique et la colorimétrie de l'image l'influence de James Gray, dans la composition des plans également mais aussi dans le rythme du montage. En effet, nous sommes face à un film noir, très lent, qui souffre parfois de cette lenteur malheureusement. C'est à dire que tout est fait pour que la tension monte sans cesse pour au final ne jamais véritablement exploser, j'entend par là que j'aurai voulu un climax un petit peu plus impressionnant, mémorable. Au final, cet A Most Violent Year se trouve est une oeuvre tout à fait intéressante qui clôture une très bonne année de cinéma mais qui ne parvient pas à insuffler suffisamment d'émotion pour la faire rentrer dans le rang des oeuvre importantes de l'année. C'est dommage, mais le film reste tout de même extrêmement plaisant à regarder.
Il existe plusieurs types de films de mafia: romantique et mortifère - mes préférés-(les affranchis, casino, il était une fois en Amérique, le Parrain, Romanzo Criminale.....), documentaire -je n'aime pas- (Gommora) et section "droit des affaires" auquel appartient "a most violent year". Le film est très posé, très adulte, centré autour de la personnalité d'Abel dans un contexte hyper réaliste de vol de carburant répété et de course contre la montre. Les acteurs sont bons (Jessica Chastain est convaincante et séduisante) et crédibles et l'intrigue se regarde comme un polar même si le suspense n'est pas l'atout maître du film. J'ai donc été agréablement surpris, n'ayant pas vraiment palpité pour "margin call".
Un bon film à la mise en scène implacable. Un excellent scénario accompagné d'un casting impeccable font de ce thriller un très bon moment. Pourtant malgré la magnifique musique qui distille une ambiance magique, on s'ennuie par moment car le film manque un peu d'action pour définitivement nous emporté. Cela reste tout de même un très bon film à voir.
A most violent Year soit 1981, l'année la plus violente pour New York on l'on suit les postes de radio annoncés délits et meurtres en continue... Dans cette atmosphère noir, on suit ici Abel Morales (Oscar Isaac) , un immigré qui est en train de faire fortune dans le pétrole, jusqu’à ce que tous tous les éléments se liguent contre lui et malgré lui...
Un thriller très sombre et très prenant on l'on voit notre personnage principal se battre avec ses principes moraux qui vont pourtant à l'opposé de ce monde violant et corrompu.
Cette ambiance angoissante est saupoudrée de quelques "sursauts" très bien placés.. à noter une scène de course poursuite mémorable.. A voir pour passer 2 très bonnes heures à la recherche de ce difficile et froid rêve américain.
Quelle déception! Je m'attendais à beaucoup mieux comme disait les critiques... Je n'avais pas vu All Is Lost...en revanche j'avais vu Margin Call et j'avais trouvé l'histoire plutôt intéressante... Mais dans ce film, l'histoire n'est pas intéressante du tout. Je ne vois pas pourquoi on parle de film de gangster... C'est juste l'histoire d'un mec à qui on vole des camion plein de fioul. Et l'histoire ne parle que de ça... Il n'y a même pas un minimum de suspens... Comment Jessica Chastain a t elle pu accepter de jouer dans un film pareil ?! Il commençait pourtant bien mais ça ne faisait que durer, il ne décollait jamais. Le personnage d'Oscar Issac manque de personnalité, on en sait peu sur lui ... Y'a de la mise en scène plutôt pas mal, une belle BO et une Jessica Chastain plutôt sexy ! A part ça, sans Jessica rien ne va !
J'ai aimé le film. Une atmosphère, des scènes bien filmées, j'ai apprécié le jeu de l'acteur principal. Le personnage en contre point du héros est moins abouti et parfois quelques longueurs.
Le sujet choisi – la vie d’une entreprise de livraison de Fuel à New York dans les années 80 – fait un beau contexte à la limite entre l’entrepreneuriat traditionnel et celui de la maffia. Le spectateur suit la vie du héros avec ses difficultés et les décisions qu’il doit prendre. On s’y croirait ! On regrette seulement que le couple formé avec Jessica Chastain ne soit pas davantage mis en lumière.
Le troisième film de Chandor reste une œuvre originale et intéressante qui offre un rôle de composition passionnant pour Isaac! L'histoire peu passionnante et le rythme lent et parfois ennuyeux est rattrapé par des envolées et des fulgurances exceptionnelles qu'elles soient scenaristiques, dialoguistes ou de mise en scène. "A most violent year" n'est pas la claque escompté mais reste une sincère satisfaction.
Je ne suis pas sûr d'avoir compris ce que ce film cherchait à faire et à dire: l'histoire aurait pu être bonne mais elle est racontée sans grande énergie ni conviction, et le personnage principal est insuffisamment développé, il en résulte un film qui pose clairement son ambition de produire une belle oeuvre de cinéma classique, c'est visible dès les premières images, mais guère plus que cette ambition. La question du contenu se pose donc, alors qu'on l'attend pendant 90 minutes.
Doté d'un classicisme magnifique empreinté aux plus grands, de Lumet à Scorsese ou plus récemment James Gray dans sa meilleure période. Ce film merveilleusement écris et mis en scène par un réalisateur qui en seulement trois films a déjà montré un immense talent, sonde le mythe du rêve américain au travers d'un scenario qui va méticuleusement poser ses bases pour s'intensifier progressivement et devenir un sommet du polar. L'intelligence du scenario et le réalisme des situations sont les autres qualités de ce film à l'atmosphère envoutante et prenante qui renoue avec les grandes années du thriller américain.
(...) A Most Violent Year montre en fait le basculement d’un personnage confrontés aux dessous de l’American Dream (...) La réussite du film de J.C. Chandor repose en grande partie sur le couple Abel-Anne (...) Anne, fille d’un de ces « gangsters » du capitalisme, n’a pas toute la rigueur morale d’Abel et semble prête à emprunter les chemins « faciles » que ce dernier se refuse justement à emprunter (...) Progressivement, Anne parvient à faire fléchir l’incorruptible Abel (...) A Most Violent Year s’inscrit ainsi dans la lignée de Margin Call (2011), premier film du réalisateur, comme critique acerbe d’un capitalisme agressif où domine la loi du plus fort (...) un film qui marque, sans doute, la naissance d'un futur grand du cinéma américain.
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18 103 critiques
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0,5
Publiée le 8 juillet 2020
Le problème avec les critiques est qu'ils ne peuvent pas faire la différence entre un grand film et un film qui est bien joué par ses acteurs. Ce film a la bande-annonce par excellence d'un film mauvais. C'est principalement parce que la bande-annonce elle-même est une imposture. C'est un mensonge. C'est un vendeur de voitures d'occasions qui vous vend un bon voyage et crie toutes les ventes sont finies car il tombe en panne à l'extérieur du lot. Ceci est présenté comme un film de gangsters. Ça ne l'est pas et c'est loin de l'être. Le personnage principal ne fait rien qui puisse être qualifié d'acte de gangster. Son titre vous fait croire que c'est violent mais ça ne l'est même pas. Mis à part un passage ou deux c'est assez loin d'être violent. Ils sont même allés jusqu'à mentionner le parrain lors de la facturation de ce film. C'est risible. Ce film est un film de 2 heures qui ressemble à un film de 5 heures. Avec un complot ennuyeux comme l'enfer. C'est sans doute l'un des pires films fait pour le cinéma et je regarde beaucoup de films. Il est extrêmement bien joué par ses acteurs. Isaac et Chastain méritent tous les éloges qu'ils recevront. Mais ce film est nul. Si vous vous attendez à un film sur des gangsters vous serez sûrement déçu. Mais si vous voulez vous habituer au personnage d'Isaac disant régulièrement : Je ne suis pas un gangster comme il le prouve dans ce film en ne faisant rien qui pourrait nous dérouter. Regardez ce A Most Violent Year...
A Most Violent Year est un thriller dont l'ambiance, noire comme le café, vous transporte pendant plus de deux heures. Interprétation au top, quelques moments de purs tension dans un ensemble qui sait jouer aux montagnes russes. A voir d'urgence.