A Most Violent Year
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375 critiques spectateurs

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Uncertainregard
Uncertainregard

122 abonnés 1 285 critiques Suivre son activité

3,5
Publiée le 30 mars 2016
Encore un très bon film de J.C.Chandor qui commence à avoir un parcours des plus remarquables tant par sa qualité que sa diversité. Très bonne idée que de nous montrer cette période particulière de l'Amérique où la concurrence fait rage dans la distribution des produits pétroliers. Oscar Isaac est une fois encore impressionnant pour incarner cet homme d'affaire suffisamment ambitieux et obstiné pour affronter les coups bas de ses adversaires sans broncher et surtout sans se réduire à faire de même. Il reste intègre ce qui pousse à l'admiration sur la fin qui est le point d'orgue de la mise en scène de J.C.Chandor dans un superbe affrontement devant le silo de ce terminale de livraison...
Charles G
Charles G

34 abonnés 627 critiques Suivre son activité

4,0
Publiée le 6 février 2015
N'ayons pas peur des mots. J. C. Chandor a 41, et il s'agit là de son troisième film ; les deux premiers, Margin Call et All is Lost, étaient de très belles réussites, et si il parvenait à confirmer avec A Most Violent Year, il entrait pour de bon dans la cour des grands. A chaque fois, le jeune réalisateur s'attaque à un thème différent et à des atmosphères différentes, et il réussit coup sur coup à nous émerveiller, tout en gardant une justesse qui est désormais associée à son nom. Ce troisième film ne déçoit pas, bien au contraire. C'est au polar sociétal et mafieux que JC s'attaque ici, et il nous livre un film à mi-chemin entre ce qu'aurait fait Scorsese et James Gray. Tout se passe dans le New York des années 80, avant le grand nettoyage de la ville par Rudy Giuliani, quand de nombreux quartiers étaient infréquentables et où la loi peinait à se faire appliquer. L'ambiance du film est absolument dingue de réalisme. On se croirait vraiment à cette époque, dans la grosse pomme, et la mise en scène ainsi que les décors sont totalement immersifs. J'en viens à l'histoire, qui se concentre sur un homme d'affaire joué par Oscar Isaac, à la tête d'une compagnie de livraison pétrolière. D'un côté, il doit gérer l'achat d'un emplacement qui lui permettrait de se développer de telle façon qu'il serait un grand industriel incontournable de la ville et de l'autre, il doit gérer les nombreux tracas du quotidien, causés par des jaloux concurrents ou juste des personnes dans le besoin qui ont choisi la voix de l’illégalité pour parvenir à leur fin. Les acteurs sont phénoménaux, que ça soit Isaac ou Jessica Chastain, qui est je pense la meilleure actrice au monde. Cet homme d'affaire va être attaqué de toute part, que ce soit directement, ou par des choix de vie ou des valeurs qui diffèrent des siennes, et à chaque fois il gardera son intégrité. Toute la ville semble être pourrie, et ses proches eux-mêmes ne sont pas nets, mais sa volonté de réussir sans tricher surpasse tout. C'est beau, c'est immersif et c'est poignant. Chandor est, assurément un très grand réalisateur qu'il faudra suivre dans ce siècle qui commence.
Cinéphiles 44
Cinéphiles 44

1 427 abonnés 4 285 critiques Suivre son activité

3,5
Publiée le 22 octobre 2016
A Most Violent Year est un film d’enquête, de mafia, de loi du plus fort, de communauté juive et de crise pétrolière. Avec ça, on aurait pu avoir peur que ce polar nous embrouille trop les pinceaux. Mais Oscar Isaacs et Jessica Chastain sont au sommet de leur forme et nous permette de comprendre avec simplicité une histoire vertigineuse de tension. Les combats de corruptions sont saisissants et on pense parfois au Parrain. Mais ces références louables viennent gâcher un peu le décor. En effet, si tout est réussi, le film manque d’identité et on ne peut s’empêcher de penser à ce qu’on à déjà vu. Hommages ou plagias, J. C. Chandor nous percute mais nous laisse sur notre fin.
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vincenzobino
vincenzobino

123 abonnés 390 critiques Suivre son activité

4,5
Publiée le 28 avril 2015
Nouveau coup de maître de Chandor et splendide instant cinématographique.
Troisième film du réalisateur que j'avais découvert en salles dans all is lost avant de rattraper margin call pas vu, a most's violent year nous brosse un portrait passionnant d'une Amérique des années 80 davantage en mal-être que ce qu'on voulait bien nous faire voir.
Ce qui est fascinant, c'est que malgré le rythme lent rappelant Michael Mann voire James Gray, on ne s'ennuie pas une seconde, fascinés par la manière dont Abel (qui m'a clairement rappelé Tony Montana par moments) appelé à gérer une entreprise de transports, n'est en réalité pas maître de son destin car, que ce soit sa femme (splendide Jessica Chastain dans peut-être son plus beau rôle injustement ignoré aux oscars), son avocat ou ses "concurrents", il n'arrive pas à se faire craindre jusqu'à un énième dérapage.
De plus, la reconstitution est parfaite : on se croirait vraiment en 1981, tant par les faits que par la conception du film. Chandor s'est forcément inspiré de Michael Mann car certaines séquences rappellent, et Miami Vice (notamment la musique magistrale) et Heat. Oscar Isaac confirme sa place dans les tous grands par cette interprétation sans faille et mention spéciale à Elyes Gabel, belle découverte.
A recommander vivement...
dominique P.
dominique P.

855 abonnés 2 027 critiques Suivre son activité

4,0
Publiée le 2 janvier 2015
Un excellent thriller américain très bien réalisé et interprété.
L'histoire est vraiment très intéressante.
Attention, il n'y a pratiquement pas d'action, tout est dans la psychologie.
Aussi le film est lent et on peut s'ennuyer un peu par moments.
Et puis on n'est pas là pour rigoler, c'est vraiment un film dramatique.
Mais quel scénario intelligent et captivant !
Raphaël O
Raphaël O

153 abonnés 1 567 critiques Suivre son activité

5,0
Publiée le 28 mai 2015
Ce thriller dramatique dirigé par J. C. Chandor se distingue par un excellent scénario, haletant, intelligent et très inspiré, une fidèle reconstitution des décors et costumes des 80's, et une remarquable mise en scène servie par une éblouissante distribution.
Un chef-d'œuvre.
anonyme
Un visiteur
1,0
Publiée le 6 janvier 2015
Le film est creux et superficiel, les images sont belles c'est tout ! Aucun suspense, le côté thriller est oublié dans une histoire molle sur la chute d'un homme.
Julien D
Julien D

1 232 abonnés 3 461 critiques Suivre son activité

2,5
Publiée le 1 janvier 2015
Repéré il y a trois ans pour son thriller financier Margin Call, J. C. Chandor met cette fois le capitalisme en porte-à-faux avec un autre pilier de l’identité américaine : La criminalité. Entre le rêve américain utopique dans lequel s’obstine à vivre Abel Morales, un immigré hispanique idéaliste, et la violence des attaques à mains armées que subissent ses employés, c’est bien vers une peinture désenchantée de son pays que le film veut nous emporter. Situé au début des années 80 et usant d’une mise en scène et d’une photographie directement inspirés des maitres du film noir de l’époque (le New-York désenchanté tel que le voyaient Scorcese et Lumet et le clair-obscur de Gordon Willis), A most violent year a, sur le papier, tout pour satisfaire, au moins, les nostalgiques de l’époque. D’un tel postulat de départ, on a l’habitude de s’attendre à suivre le personnage dans son ascension (Scarface et Le parrain 2 en sont les meilleurs exemples) ou dans son déclin (comme c’était déjà le cas dans Margin Call), mais ici Chandor fait le pari de nous dépeindre le maintien de son héros. En plus de ces enjeux peu captivants, on peut aisément reprocher au scénario de ne pas bien amener ni développer tous ses personnages. Si le couple au centre du récit fonctionne parfaitement, et que leurs dialogues sont bien écrits, Albert Brooks et David Oyelowo sont sous-exploités. C’est aussi le cas du beau-père qui n’est qu’évoqué alors que, en tant qu’ancien gangster ayant su tirer profit du système par des moyens que refuse Abel, il aurait été un antagoniste au point de vue très profitable au propos. Le manque à gagner en suspense et en rythme dans le développement de l’histoire nous laisse attendre des fulgurances de la part des acteurs et des scènes mémorables. Les unes comme les autres se font rares, et ce malgré le jeu irréprochable de Jessica Chastain et d’Oscar Isaac (qui, pour l’occasion, est filmé avec une lumière claire-obscure strictement identique à celle d’Inside Lewis Davis), à qui on peut regretter qu’il ne leur en soit pas demandé davantage. Quelques passages en revanche, dont l’accident de voiture et surtout la course-poursuite, réussissent à rendre l’action un peu plus galvanisante que les longues scènes dialoguées qui jalonnent ce film qui ne tient pas ses promesses.
cinoque
cinoque

11 abonnés 56 critiques Suivre son activité

1,5
Publiée le 7 janvier 2015
Un patron d'une petite entreprise de fuel domestique essaie de tracer son chemin en gardant les mains propres au milieu de la concurrence moins honnête... Droiture contre escroquerie, probité versus concussion, légalité contre violence, etc...etc, le "débat" fatigue déjà...
Chandor fait l'auteur (ça plait dans les chaumières de la critique, voyez les étoiles ..), "stylise" sa mise en scène à coup de longueurs inspirées, de lenteur solennelle, de décors singuliers (les friches industrielles du New Jersey) et d'intérieurs crépusculaires et, ce faisant, louche beaucoup vers quelques illustres prédécesseurs ( Coppola, De Palma, Gray). Le pâle Oscar Isaac singe Pacino et la belle Jessica s'essaye à la mode '80 et aux faux cils. On s'ennuie ferme et on maudit la critique de ne pas savoir faire la différence entre faiseur et auteur.
QuelquesFilms.fr
QuelquesFilms.fr

281 abonnés 1 659 critiques Suivre son activité

3,5
Publiée le 4 janvier 2015
La mise en danger, l'intégrité physique et morale, la résistance face à l'adversité : trois thèmes récurrents dans la petite filmo (pour l'instant) de J. C. Chandor. En trois films (Margin Call, All Is Lost, A Most Violent Year), le réalisateur a su se démarquer du lot commun en cultivant une qualité et un éclectisme qui donnent envie de le suivre. Après la haute finance et la haute mer, il nous plonge dans le chaos new-yorkais des années 1980 avec ce drame tout en violence sourde, drame sombre et sobre, lent mais intense, centré sur une figure d'immigré qui croit au rêve américain, celui de la réussite individuelle, par le droit chemin. Un parangon de vertu dans une Grosse Pomme pourrie jusqu'au trognon. Beau portrait, servi par un excellent Oscar Isaac qui marche dans les pas d'Al Pacino. Avec en contrepoint une Jessica Chastain toujours très juste et très belle. Chandor dirige ses deux acteurs principaux à merveille, fait preuve d'intelligence narrative, d'une grande maîtrise dans sa réalisation, très classe, très classique, qui bénéficie par ailleurs d'un beau travail photographique en matière de clair-obscur. Au cours du récit, on songe aux ombres new-yorkaises décadentes de The Yards (James Gray), aux lenteurs élégantes et puissantes du Parrain (Francis Coppola), à la droiture forcenée de Serpico, le personnage du film éponyme de Sidney Lumet. Un peu moins au style de Scorsese, plus explosif. Au final, Chandor s'accommode fort bien des références du genre pour proposer un thriller à la fois moral, doté d'une belle acuité sociopolitique et d'une belle ambiance pesante. Ne manquent qu'un ou deux éléments retentissants, dans le scénario, pour emballer et transcender l'ensemble.
anonyme
Un visiteur
4,0
Publiée le 31 décembre 2014
Troisième long métrage de J.C. Chandor (Margin Call, All is lost), A Most Violent Year nous plonge dès les premières minutes dans une atmosphère feutrée, glaciale et inquiétante, bien loin des images d’Epinal traditionnellement associées aux années 80, pour nous révéler les tourments d’un homme d’affaires que l’on cherche à saboter.

Des personnages ambigus dépeints avec de multiples nuances et dont le caractère fort trahit pourtant la nature insaisissable, l’interprétation affûtée d’Oscar Isaac, qui n’en finit plus de nous séduire depuis Inside Llewyn Davis des frères Coen, et de Jessica Chastain, convaincante dans le rôle d’une femme à poigne, le suspense qui va crescendo, l’intrigue léchée et remarquablement écrite, loin des méandres scénaristiques alambiqués que les polars inspirent parfois aux auteurs, les thèmes abordés avec finesse (le rêve américain, les dilemmes moraux, le prix de la réussite, les désillusions), la musique subtile d’Alex Ebert, qui apporte un relief supplémentaire à ce film ouaté et élégant, sont autant d’arguments incitatifs pour aller découvrir en salles ce très bon polar.
Misoramengasuki
Misoramengasuki

70 abonnés 399 critiques Suivre son activité

2,0
Publiée le 8 février 2015
Encensé par une grande partie de la critique, "A Most Violent Year" n’a pourtant pas grand-chose d’enthousiasmant. Il souffre surtout d’un scénario sans relief, centré sur un personnage auquel on ne croit jamais vraiment. Oscar Isaac joue un Al Pacino du "Parrain" à la petite semaine, en tentant d’incarner un patron intègre au milieu de la mafia des margoulins qui maquereautent la distribution de fuel domestique à New York. On lui fait tout, le pauvre : une enquête du procureur sur ses pratiques financières (pleines d’acrobaties, mais il n’y est pour rien, juré craché, c’est sa femme qui a juste pris quelques libertés…), ses camions se font voler leur cargaison, ses employés pètent les plombs, sa banque le lâche au pire moment… Et lui reste droit dans ses bottes, bon boss accroché à ses valeurs, bon père qui protège sa famille. Et au final, il triomphera de tous les obstacles. Une icône du rêve américain peinte avec une telle naïveté, une telle absence de complexité dans le dessin d’un personnage, voir ça en 2014, c’est tout de même très étonnant. Et même si Jessica Chastain est, comme toujours, remarquable, on est très loin de la tension glacée des films de James Gray, modèle quasi-revendiqué du réalisateur. Surcoté.
anonyme
Un visiteur
1,5
Publiée le 16 janvier 2015
"A most violent year" n'est qu'une pâle copie, un hersatz sans âme, de Film Noir bien des années 50 bien plus prenant que celui-là Perso, je ne supporte plus Jessica Chastain et ses poses de "femme fatale" de pacotille...
Alain D.
Alain D.

617 abonnés 3 321 critiques Suivre son activité

2,5
Publiée le 16 janvier 2016
Ce film, réalisé et scénarisé par J.C. Chandor n’est pour moi : ni un thriller, ni réellement un drame, mais plutôt une comédie dramatique, au rythme extrêmement lent, voire ennuyeux. Vu son manque de consistance, le scénario complet pourrait être ici spoilé en 3 lignes. Oscar Isaac est cependant performant dans le rôle principal d’Abel Morales, patron de « Standard Heating Oil », compagnie de distribution pétrolière. Quant à Jessica Chastain, elle est pratiquement invisible, tant elle est peu mise en valeur. Déçu par ce film pourtant bien noté par la presse et apprécié par les spectateurs ?
WutheringHeights
WutheringHeights

113 abonnés 930 critiques Suivre son activité

4,5
Publiée le 1 janvier 2015
L'immense réussite de ce film tient dans sa qualité d'interprétation, mais aussi dans sa mise en scène efficace et empreinte de cinéphilie. J.C. Chandor recrée magnifiquement le New York du début des années 80, avec la lumière magique du jeune chef op Bradford Young, et livre le dernier grand film de l'année 2014. A 41 ans, il n'a, de toute évidence, pas fini de nous émerveiller.

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