A Most Violent Year
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375 critiques spectateurs

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selenie
selenie

6 516 abonnés 6 258 critiques Suivre son activité

4,0
Publiée le 1 janvier 2015
Après l'excellent "Margin Call" (2011) et le moins réussi "All is lost" (2013) le réalisateur J.C. Chandor revient en forme avec un polar new-yorkais, un sous-genre en soi que Lumet ou Scorcese ont amené très haut... Deux niveaux de lecture s'imposent donc, le couple en lui-même et la lutte "commerciale". Cette lutte est avant tout placée comme la suite logique d'un capitalisme effrénée. Sous couvert d'un film de mafia J.C. Chandor signe un film plus profond, où l'ambition est un piège sur lequel n'importe qui peut glisser. On pense à du James Gray dans la forme, dans le fond Chandor impose sa perception du monde, assez pessimiste, voir cynique mais diablement intéressante. Un grand film.
cinono1
cinono1

320 abonnés 2 082 critiques Suivre son activité

4,0
Publiée le 4 janvier 2015
Des invraisemblances entourent le récit, le héros agit constamment seul sans conseiller autour de lui et se pose sans doute trop de questions morales, mais c'est justement cela qui intéresse JC Chandlor depuis son premier film, comment rester fidèle à ses valeurs dans un monde violent et en proie au chaos? Question intéressante que Chandlor travaille en évitant devenir trop moral et qu'il enrichit à l'aide de grandes scènes cinématographiques (ah ! les voitures américaines de la fin des années 70 !), d'une belle photo sombre qui concourt à rendre l'atmosphère inquiétante. Chez les acteurs, mention à Jessica Chastain qui fait exister son rôle de femme de tête en quelques instants.
Loskof
Loskof

398 abonnés 688 critiques Suivre son activité

3,0
Publiée le 5 janvier 2015
Tu le sens mon gros film à Oscar? Ça y est on est début janvier, donc les réalisateurs arrivent avec leur grosse production à statuette, on se lâche donc sur les performances, sur des personnalités atypiques, on fait un film d'époque, avec des beaux costumes... Et A Most Violent Year ne déroge pas à la règle que j'ai décidé d'appeler: Le syndrome 12 Years a Slave. A savoir, un film pas mal, mais qui y va avec de gros sabots et ne propose finalement pas grand chose... Et pourtant j'aime bien J.C Chandor, on l'aime tous bien, le mec a quand même fait Margin Call, en plus il dénonce le capitalisme et tout, un mec bien donc. Sauf qu'ici c'est académique au possible, la réalisation est soignée mais froide, le scénario n'apporte rien de plus que son script, il n'y a aucun surprise. Et surtout il n'y a aucune tension, là où Margin Call en débordait. On devine tout à l'avance, le film ne surprend à aucun moment.En plus c'est quoi le message, il existe des gentils capitalistes? Sauf que là on a un capitaliste comme un autre, un mec qui a un discours rôdé pour ses futurs clients, qui les manipule (en proposant de la qualité...), qui achète quand le cours de la bourse est bas et revend quand c'est haut. Le mec habite dans un palace. Enfin bref, il est pas méchant mais ce n'est pas un modèle de vertu non plus. Donc comme pour 12 Years a Slave ma conclusion sera la suivante: Juste bien fait, pas plus, pas moins.
brunetol
brunetol

197 abonnés 179 critiques Suivre son activité

0,5
Publiée le 5 janvier 2015
Je reste fasciné par ces auteurs-réalisateurs qui vont consacrer trois ans de leur vie à vouloir raconter l'histoire d'un type parvenu qui vend du fuel domestique à New York au début des années 80 et à qui il arrive des histoires (ses concurrents veulent sa perte), et du coup, lui qui voulait être honnête, eh ben faut bien qu'il se salisse les mains, hein, et tout ça c'est pas bien beau ma pauvre dame, et pis la collusion entre argent et pouvoir, je vous en dis pas plus. Ah la la, dans quel monde qu'on vit... Que faire avec un sujet pareil ? Rien. Il faut laisser tomber. Mais Chandor a fait le film quand même et c'est, de A à Z, un traité de vacuité cinématographique. Le moindre épisode de "Breaking Bad" a plus de sève que ce rance navet.
Ramm-MeinLieberKritiker-Stein
Ramm-MeinLieberKritiker-Stein

138 abonnés 543 critiques Suivre son activité

4,0
Publiée le 18 janvier 2015
Dans une ville où tout n'est que violence, J.C. Chandor, après l'intimiste et grandiose "All Is Lost", pose sa caméra dans un champ de fleurs empoisonnées. Brillamment gouverné par une photographie démentiel, il trace sa route dans l'atmosphère pro-américaine, entre neige, verglas et sang comme déneigeuse, et invoque une tension perpétuelle de tous les instants. Et comme à chacun de ses longs, ses acteurs sont des concentrés pur d'énergie et d'émotions, oscillant entre désir, devoir et minimalisme sentimental. Isaac et Chastain y arrivent à merveille. Et c'est sûrement pour ça qu'ils parviennent sans mal à nous faire aimer à ce point ces personnages : car ils pensent à leurs intérêts, n'arrêtent jamais leurs efforts à cause d'un quelconque danger de pacotille. "A Most Violent Year" est un bijou de mise en scène trempé dans le dur acier de la réalité, pour en accentuer la beauté.
gjolivier1982
gjolivier1982

67 abonnés 330 critiques Suivre son activité

1,5
Publiée le 5 janvier 2015
A most violent year est une vraie déception et est à des années lumières du film encensé par la critique. Comme si tous les films sélectionnes à Cannes ou censés concourir aux oscars méritaient des louanges incensés. Bref voile un film d'esbroufe allègrement pompé sur De Palma et Scorsese sans jamais leur arriver à leur cheville. Et pour cause le film ne parle pas de grand chose. Ce script soit disant "dense" (dixit certains critiques) est d'un vide abyssal et la thématique du film est d'une pauvreté extrême. On s'ennuie à en mourir. Restent la prestation de qualité surtout celle Jessica Chastain, lumineuse, qui se débrouille extrêmement bien d'un rôle aussi faible que le reste du film. On attend ses apparitions qui restent malheureusement trop sporadiques. Le héros du film joué par le très transparent Oscar Isaac n'est pas très engageant et n'arrive pas a susciter assez d'intérêt pour tenir le spectateur en haleine qui devra donc se contenter de fulgurances de violences ici et là. Reste une scène réussie dans le métro et une course de voiture pompée sur Carlitos Way et We own the night.
willyzacc
willyzacc

80 abonnés 1 544 critiques Suivre son activité

3,0
Publiée le 4 janvier 2015
Un film avec un casting impeccable (Jessica Chastain est fantastique), a la photographie soignée et avec une bonne reconstitution de New York des années 80. Mais cette histoire d'empire pétrolier, si elle n'est pas aussi ennuyante que certains disent manque cruelle de dynamisme. Il manque la fougue d'un "Margin Call" (dont Chandler ne cessera jamais d'entendre parler) malgré quelques séquences superbes, les courses poursuites par exemple. Un peu déçu de ne pas avoir été emballé plus que ça par ce film prometteur.
anonyme
Un visiteur
3,0
Publiée le 15 janvier 2015
Le film a d'excellentes critiques internationales comme françaises donc on était très enthousiaste à l’idée de voir ce film et peut-être qu'on en attendait trop.

“A Most Violent Year” est le troisième film de J. C. Chandor après “Margin Call” et “All is Lost”. Ce qui est indéniable, c’est que ce réalisateur est un vrai metteur en scène. Tous les plans sont travaillés; il y a une intelligence du cadre exceptionnelle, des mouvements de caméra originaux et subtils pour installer une certaine tension (ce zoom avant léger accompagné d’une musique stressante).Une mise en scène au service de la tension dramatique intéressante également du point de vue du son; avec des transitions, des silences et des bruitages très fort d'un coup.

Tout cela installe une atmosphère particulière aidée également par (lire la suite sur le blog)
momo M.
momo M.

42 abonnés 282 critiques Suivre son activité

1,5
Publiée le 2 janvier 2015
Film très décevant malgré les excellentes critiques de la presse. Certains cinéphiles avertis doivent y trouver des références à un certain cinéma américain ce qui doit expliquer les bonnes critique, car il est difficile de s’intéresser à l'histoire de ce business man qui se voudrait honnête dans un milieu mafieux.
C'est assez soporifique à part quelques scènes vers la fin où on trouve un peu d'action. Les acteurs sont peu expressifs et le début du film n'est qu'une suite de dialogues rasoirs.
cylon86
cylon86

2 599 abonnés 4 430 critiques Suivre son activité

4,0
Publiée le 7 mars 2019
Décidément, J.C. Chandor est un réalisateur à suivre. En trois films, il a réussi à s'imposer comme un cinéaste éclectique, toujours capable de nous offrir des œuvres originales qui sortent des sentiers battus. "A Most Violent Year" se déroule en 1981 (l'année la plus violente et la plus meurtrière que New York ait connu) et nous raconte l'histoire d'Abel Morales, un homme qui tente de mener à bien son entreprise malgré les difficultés qu'il rencontre. Contrairement à tous les patrons qu'il fréquente, Abel est quelqu'un qui se targue d'être droit et honnête et qui refuse de s'abaisser à des actes criminels pour réussir dans le milieu du transport de carburant. Là où le film est le plus réussi, c'est dans le portrait qu'il fait de ce personnage, reflet de l'American Dream à qui tout a réussi et qui s'est dicté un code de conduite presque impossible à respecter dans ce milieu qu'il fréquente. Confronté à de nombreuses difficultés et à une femme fille de gangster au caractère bien trempé, Abel devra faire des choix pour se maintenir à flot. Finalement peu violent malgré ce que laissait suggérer son titre, "A Most Violent Year" est la peinture amère de ce qu'il faut faire si l'on veut y arriver dans une société corrompue. Écrit avec subtilité et superbement mis en scène, le film bénéficie de la prestation de ses deux acteurs principaux. Entre un Oscar Isaac qui n'a jamais été aussi charismatique et une Jessica Chastain diablement séduisante, le film a de quoi plaire.
tifdel13
tifdel13

93 abonnés 491 critiques Suivre son activité

4,0
Publiée le 5 janvier 2015
Avec Quand vient la nuit, A Most Violent Year est clairement un des meilleurs thrillers de l’année. Si le premier nous replonge dans les thrillers des années 70 type Scorsese, le nouveau film de J.C. Chandor s’inspire de Sydney Lumet. Résultat ? On se passionne de bout en bout pour un sujet qui paraissait à la base plutôt rébarbatif.
Abel Morales est un entrepreneur immigré aux Etats-Unis en plein rêve américain depuis qu’il est propriétaire d’une compagnie de pétrole. Il est sur le point d’acquérir un terrain voisin qui fera évoluer sa société quand son pétrole est volé et vendu à ses concurrents, et ses chauffeurs agressés. Une situation qui risque de lui perdre l’aide de la banque pour se développer. Il décide alors de retrouver le coupable afin de remettre de l’ordre dans ses affaires.
A Most Violent Year porte très mal son titre. La violence n’en est pas vraiment le sujet. On ne fait que l’apercevoir en toile de fond. Et le film est plus bavard que physique. C’est que le réalisateur de Margin Call et All is Lost ne s’attache qu’au personnage d’Abel Morales et ses dilemmes moraux. Oscar Isaac est magistral dans le rôle de ce self-made man tiraillé entre son ambition capitaliste et ses valeurs. À chaque instant on s’attend à le voir devoir...

Venez découvrir ma critique dans son intégralité et en avant-première sur mon site ScreenReview !
pierrre s.
pierrre s.

459 abonnés 3 328 critiques Suivre son activité

4,5
Publiée le 30 janvier 2016
Dès les premiers plans, on entre dans l'histoire, et on en ressort qu'au terme du générique final. J.C Chandor a signé un grand film, à la photographie superbe et aux images travaillées. Il a su mélanger habillement polar, drame et pur film de gangster pour un résultat brillant, dominé par la grande performance d'Oscar Isaac ainsi que celle de Jessica Chastain. Ca fait plaisir de voir un très bon film.
mazou31
mazou31

101 abonnés 1 302 critiques Suivre son activité

5,0
Publiée le 27 janvier 2015
Après ce troisième film de J. C. Chandor, a-t-on trouvé là un successeur à Martin Scorsese ? Qui reste au demeurant encore capable du meilleur. Voici un film thriller et socio-économique qui vous met une pression d’enfer mais sans esbroufe et vous décrit le rêve américain et son capitalisme véreux, sa corruption, sa violence larvée, dans un New York des années 80 à haute criminalité. Et au milieu un ambitieux en airain mais qui a compris que l’objectif doit être atteint “en cheminant droit”, que la spirale de la violence ne mène qu’au pire. Un film admirablement filmé, construit, monté, dans des décors de New York originaux et sidérants, une leçon de cinéma ! Oscar Isaac a une présence, un sang-froid comme rarement vu au cinéma, à rendre jaloux Joachim Phoenix, et une voix inoubliable, aussi douce qu’inquiétante. Jessica Chastain est tout aussi admirable, les seconds rôles – dont beaucoup britanniques – tout autant dans leurs brèves prestations. Un film menaçant, mais sans fusillade débile, d’une intelligence et d’une densité qui vous collent au fauteuil. Dans ce genre tant rebattu, tant bradé, un chef-d’œuvre ! Ça fait plaisir et ça rassure !
Caine78
Caine78

6 948 abonnés 7 399 critiques Suivre son activité

4,0
Publiée le 25 juin 2015
D'emblée, le ton est donné : sobre, élégant et de bon goût avec le magnifique « Inner City Blues » de Marvin Gaye pour accompagner le générique. Tout est clair, précis, maîtrisé et superbement photographié, l'œuvre prenant souvent un malin plaisir à se détourner des codes du genre, ne serait-ce que par son idée principale : un homme cherchant par tous les moyens à monter son affaire dans la légalité la plus totale. Sujet traité avec intelligence et brio par un J.C. Chandor au sommet de son art et exploitant à merveille chaque situation pour donner à l'évolution de l'intrigue une profondeur souvent insoupçonnée, bien aidé dans sa démarche par le remarquable duo Oscar Isaac - Jessica Chastain, entourés de seconds rôles tout aussi bien écrits et interprétés. Enfin, une seule scène d'action (ou presque), mais tellement intense et captivante qu'elle suffit largement à notre bonheur. Une grande réussite, et assurément l'un des plus beaux films de 2014.
Cinemadourg
Cinemadourg

790 abonnés 1 557 critiques Suivre son activité

3,0
Publiée le 16 décembre 2021
1981, New York.
Un chef d'entreprise ambitieux tente de faire grandir son business en restant dans la légalité et ce n'est pas chose facile tant cette époque là à cet endroit là pue la mafia, la violence et la corruption.
Du coup, on s'attend un peu à voir un film dans le style du parrain ou quelque chose du genre mais pas du tout : le choix du réalisateur est différent et plus intimiste, plus psychologique.
Peu d'action donc mais une mise en scène précise et une ambiance crispante qui nous tiennent finalement en haleine pendant les 2h du film.
Les 2 acteurs principaux sont excellents.
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