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    Limonov, la ballade
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    Nicolas Sanson
    Nicolas Sanson

    4 abonnés 2 critiques Suivre son activité

    1,5
    Publiée le 12 décembre 2024
    Pour ceux qui ont lu le livre, le film n’a aucun intérêt.
    Pour ceux qui ne l’ont pas lu, le film n’a aucun intérêt.
    Goéland
    Goéland

    27 abonnés 130 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 12 décembre 2024
    Malgré au moins deux sérieux défauts, le film est brillant.
    Premier défaut, le côté artificiel du scénario. Le film est tiré du récit d’Emmanuel Carrère qui a remarquablement tracé la vie extraordinaire de Limonov mais, autant le livre de Carrère donnait de la consistance, de la profondeur à la personnalité asociale, mégalomaniaque, antipathique de Limonov, autant le film peine à l’incarner, lui faisant passer les différentes étapes paradoxales de sa vie, sans transitions, sans explications. Il fait la part trop belle à la période américaine de Limonov et solde ses vingt dernières années, celles où il devient un homme politique russe, « national-bolchevik », en vingt lignes. On ne sait pas quel est le point de vue de Serebrennikov sur Limonov : un enfant perdu, un amoureux éconduit inconsolable, un mégalomane, un décadent, un poète, un universaliste ? On passe d’une facette à l’autre sans cerner la complexe authenticité du personnage.
    Deuxième défaut, rédhibitoire, l’utilisation constante de l’anglais. S’agissant d’un film réalisé par un russe, sur un russe, avec comme thèmes centraux la Russie et le communisme, c’est incompréhensible et totalement contreproductif. Certes, une grande partie de l’action se déroule à New-York mais, même aux Etats-Unis, elle fait essentiellement dialoguer des russes. On nous prive de la belle langue russe pour un américain à accent russe insupportable.
    J’ai aussi des doutes sur le choix des acteurs : je ne pas sûr que Ben Wishaw, par ailleurs excellent comédien, soit un très bon Limonov. Trop sobre, trop froid, trop anguleux.
    Malgré ces défauts, le film mérite d’être vu car Serebrennikov est un réalisateur de haut vol. Son précédent film « La femme de Tchaïkovski » était superbe. Certaines scènes et elles sont nombreuses, ses fameux plans-séquence, sont enthousiasmantes d’autant que Serebrennikov sait parfaitement utiliser la musique, notamment celle, à New-York, de Lou Reed et du Velvet Underground. Ce sont « les ballades » du titre du film : dans les rues de Moscou, autour d’une datcha, sur les gratte-ciel de New-York, à Paris, dans les prisons russes. C’est flamboyant et virtuose.
    Un film en partie raté de Serebrennikov est malgré tout supérieur à la moyenne.
    selenie
    selenie

    6 315 abonnés 6 199 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 11 décembre 2024
    Le réalisateur signe un biopic stylé et inspiré sur la forme, mais sur le fond son sujet s'avère aussi inintéressant que vain. D'abord le réalisateur soigne son sujet (Limonov donc) en occultant les parties de sa vie les plus "tendancieuses", ainsi son passé de truand dans sa jeunesse est occultée, son passage très milicien lors de la Guerre en Bosnie est occultée, et ne parlons pas de la fin de sa vie et de son soutien à la politique de Poutine et son action contre l'Ukraine qui sont résumés vite fait bien fait. Le point fort est que Kirill Serebrennikov a choisi une mise en scène aussi folle et décomplexée que le patchworck spirituel de Limonov. On aime les styles différents, le grain de l'image qui change, les collages, la caméra qui virevolte, les envolées lyriques, les transitions graphiques qui collent à leur époque, les incrustations... etc... Une oeuvre d'art fluide et évolutive foisonnante qui tente ainsi de magnifier un existence pourtant vaine, une arnaque qui veut nous faire croire à un certain génie chez ce LImonov. En conclusion, Serebrennikov signe un biopic dont la forme donne de l'attrait, de la fantaisie même, de la puissance ou du lyrisme, mais sur le fond on finit par se défaire d'un premier intérêt pour ce Limonov aussi inconsistant qu'insipide car il n'est au final qu'un imposteur auquel on ne s'attache pas une seconde.
    Site : Selenie.fr
    Arnaud Proudhon
    Arnaud Proudhon

    1 critique Suivre son activité

    5,0
    Publiée le 12 décembre 2024
    J'aimerais quand même prendre la défense de ce film, et de son réalisateur. Je lis par-ci par-là des trucs sur la prétention du type. Déjà, Leto n'était pas un film prétention (je ne comprend pas pourquoi il le serait), pas plus que ce Limonov, que j'ai pour ma part trouvé audacieux et vif. Serebrenikov propose une histoire qui va à 200 à l'heure, et la mise en scène est en adéquation avec le reste. Il fallait bien quelque chose de non conventionnel pour évoquer un personnage qui l'est tout autant. Limonov est chaotique, le film comme l'écrivain.. Donc oui, la réalisation est novatrice, et tout à fait adaptée à son sujet. Il y a des trouvailles, et la question est de savoir si dès que l'on propose quelque chose qui sort des sentiers battus, on est prétentieux ? Il faudrait alors se cantonner aux manières des papas ?
    D'autre part, si le film est vraiment bon, il n'en est pas moins vrai qu'il demande un peu de recul tant la forme est virevoltante et son sujet délicat. C'est un film russe, à n'en pas douter. Fond et forme s'entremêlent intimement, et c'est peut-être un peu difficile à appréhender en une seule fois tellement c'est riche (et pas prétentieux - un film prétentieux n'a rien à dire). Cela dit, il me semble que le réalisateur à choisi d'évoquer la vie de Limonov parce que celle-ci résonne avec l'actualité. A ce titre, la vie de Limonov peut tout à fait être perçue comme un résumé de l'Histoire de la Russie des 60/70 dernières années. Ce type (Limonov) cherche un sens à sa vie, se perd dans les idéologies communiste, capitaliste et finalement fasciste. Comment comprendre la Russie actuelle de Poutine si on refuse de comprendre ce genre de personnage ? Limonov quitte la Russie trop austère des communistes, est frappé de désillusion face à la débauche capitaliste (il y perdra même sa femme), et finalement retourne en Russie soutenir Poutine. C'est l'Histoire de la Russie, non ? Un film admirable !
    Seul bémol pour moi : j'aurais aimé que les personnages parlent réellement leur langue respective. Mais à part ça, c'est juste un super film.
    Franck H.
    Franck H.

    10 abonnés 4 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 12 décembre 2024
    C'est un film au style un peu punk, rock and roll assurément qui donne un bon aperçu de la mentalité soviétique en général, et du 20e siècle en particulier
    Douglas Colvin
    Douglas Colvin

    6 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 12 décembre 2024
    Limonov, une personnalité entière au service d'un film entier, rien ne vous sera épargné...

    Une mise en scène inventive et des plans astucieux au service du récit de la vie de Limonov. Une vie qui s'apparente à une tentative constante de garder la tête hors de l'eau du styx...
    La partie dans le New York punk des années 70 est hyper immersive, on s'y plonge comme un nounours dans du miel.

    Les scènes de uc sont parfois gratuites, le réalisateur aurait pû se fendre de quelques ellipses supplémentaires.
    L'utilisation de la langue anglaise durant tout le film complique en revanche l'immersion dans les parties se passant en France,en Russie et un Ukraine...
    Fenêtre sur salle
    Fenêtre sur salle

    73 abonnés 223 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 12 décembre 2024
    Un film vu au Festival de Cannes en mai dernier et qui m'avait laissé une impression mitigée.

    La réalisation est impressionnante de maîtrise, comme d'habitude chez Serebrennikov, qui confirme qu'il est l'un des plus grands metteurs en scène actuels, notamment lors d'un plan séquence qui est l'une des plus belles choses que l'on a pu voir au cinéma cette année, où l'on voit le héros traverser toute une décennie en passant de décor en décor, changeant d'époque à chaque fois qu'il ouvre une porte. Mais cette extrême virtuosité et cette surenchère et saturation d'images, de musique et d'effets finissent par fatiguer.

    Pour incarner ce personnage sulfureux, à la fois anarchiste, rebelle, déjanté et fasciste, Ben Wishaw crève l'écran mais cela ne suffit pas à compenser l'énorme manque d'empathie que suscite le personnage, détestable en tous points, et dont on finit par se demander s'il méritait qu'on lui consacre autant de temps et d'attention. L'obsession qu'a le film de rendre son héros cool en toutes circonstances se révèle même gênante, notamment lorsqu'il se contente de survoler la dernière partie de la vie de l'écrivain, beaucoup plus problématique (c'est le moins que l'on puisse dire) d'un point de vue politique.

    Beaucoup seront gênés par le fait que les personnages russes parlent anglais avec un accent russe tout au long du film, même lorsqu'ils parlent entre eux et que les scènes se passent à l'Est.

    En résumé, un film punk, un peu trash et assez bordélique qui mêle de manière pas toujours adroite le biographique et le fantasme, qui manque d'un point de vue sur son personnage, et qui finit donc par perdre le spectateur.

    Ma page ciné instagram : fenetre_sur_salle
    Christoblog
    Christoblog

    832 abonnés 1 681 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 9 décembre 2024
    Serebrennikov, c'est l'escalade permanente vers toujours plus de virtuosité.

    Les mouvements de caméra dont le réalisateur russe est friand trouvent ainsi dans ce film une expression complètement folle, par exemple dans un plan qui voit l'acteur Ben Whishaw passer de décor en décor d'un seul élan, changeant d'époque à chaque fois qu'il ouvre une porte.

    Limonov ménage aussi, et c'est moins fréquent, quelques moments de calme reposants, qui donnent lieu à de belles scènes d'intimité.

    Sinon, les tics habituels du Russes sont bien au rendez-vous : intertitres spectaculaires, morceaux rock tonitruants. Il sont ici accompagnés d'effets déjà vus chez d'autres réalisateurs (élargissement du cadre comme dans Mommy, acteur qui passe à l'envers du décor comme dans Les herbes sèches).

    Tout cela donne une impression de superficialité clinquante, pas désagréable, mais un peu vaine.

    Le personnage de Limonov, artiste peu entreprenant aux idées politiques assez flippantes (une sorte de nationalisme parfois fascisant, parfois apolitique), génère finalement peu d'empathie : c'est aussi un des problèmes du film. Je me suis demandé à plusieurs occasions si ce personnage méritait autant d'attention.

    Limonov, la ballade est un pur exercice de style, plus digeste que les deux précédents pensums de Serebrennikov, dont on peut se demander s'il n'esquisse pas en creux un autoportrait du réalisateur.
    Adelme d'Otrante
    Adelme d'Otrante

    178 abonnés 1 156 critiques Suivre son activité

    2,5
    Publiée le 12 décembre 2024
    J’aime beaucoup Serebrennikov, son côté panoramique qui l’amène à mettre en scène opéras, pièces de théâtre et films, et son doigt d’honneur permanent au pouvoir russe qui l’amène à vivre dorénavant à Berlin pour des raisons de sécurité. Mais je n’ai pas réussi à rentrer dans ce film tiré du roman d’Emmanuel Carrere. Trop kaléidoscopique, trop foutraque, même si le message politique est évident et fait écho à son réalisateur cette œuvre est d’une certaine manière trop libre. Pas assez maîtrisée.
    Chamar
    Chamar

    28 abonnés 48 critiques Suivre son activité

    1,0
    Publiée le 12 décembre 2024
    J'aurais mieux fait d'aller boire une vodka que de voir ce film. Les cinéastes russes croient souvent que l'histoire c'est un travelling à la steadicam (Guerman, Sokourov...) : ni obstacle, ni chaos. Tout glisse. C'est aussi ce que semble croire Kiril Serebrennikov avec cet éprouvant Limonov. Déjà le roman d'Emmanuel Carrère (conseiller du film et qui fait ici un bref caméo) était un peu lourdaud mais semblait au moins trouver sa sincérité dans le spleen russophile de l'auteur. Là, il n'y a plus que du fétichisme, sans un kopeck de conscience historique ou politique. Le parti National Bolchévik de Limonov est aussi cool que le New York clipeux que Serebrennikov filme en empilant les clichés, tout comme il le fait avec l'URSS des années 80 - comme s'il n'y avait jamais mis les pieds (mais ça, il avait déjà fait le coup avec Leto où il banalisait le chanteur Viktor Tsoï à coup de noir et blanc soigné). Oui, il vaut mieux aller boire une vodka.
    Georges Salines
    Georges Salines

    20 abonnés 10 critiques Suivre son activité

    2,0
    Publiée le 12 décembre 2024
    J'aime beaucoup Emmanuel Carrère en général et "Limonov", le livre, en particulier, mais je n’ai pas aimé ce film de Kirill Sebrennikov car :
    - Il y manque des épisodes importants. Faire des choix est normal et même souhaitable dans un biopic, sans celà il serait indigeste. Mais ici, par rapport au roman d’Emmanuel Carrère, disparaissent des aspects essentiels sur le plan psychologique (le rapport de l’enfant Limonov à son père) et politique (le rapport du Limonov tardif à Poutine)
    - Il y a des scènes ajoutées assez étranges où on voit des passages à l’acte dont on comprend qu’ils sont fantasmés par Limonov, mais qui ne se sont pas réellement produits (par exemple spoiler: le massacre dans un studio de radio à Paris
    ). Et du coup, ça jette un doute sur la réalité de tout ce que Limonov raconte de sa vie, et qui est pourtant probablement vrai (par exemple spoiler: la scène de sexe avec un noir
    ).
    Surtout, il manque le point de vue réflexif et parfois interloqué, qui était incarné par la voix d’Emmanuel Carrère dans le livre, et qui est d’une certaine manière le nôtre.
    Mon conseil : n’allez pas voir ce film, lisez plutôt "Limonov"
    Sonate
    Sonate

    6 abonnés 27 critiques Suivre son activité

    1,0
    Publiée le 12 décembre 2024
    Une seule étoile pour la forme du film : les incrustations graphiques, la façon de filmer du réalisateur et la bande originale. Pour le reste : aucun intérêt. ça part dans tous les sens, ça ne dit rien, ça n'explique rien. De l'esbrouffe pendant plus de 2 heures. C'est long. Scenario brouillon mal écrit. On ne sait pas ce que le réalisateur veut nous dire. Il n'y a aucune analyse des textes de Limonov. Tout le film est en anglais alors que beaucoup de scènes ont lieu en ex-URSS puis en Russie, on s'attendait donc à ce que ça cause en russe mais même pas. Je n'ai pas accroché.
    Bart Sampson
    Bart Sampson

    346 abonnés 659 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 9 décembre 2024
    J''avais beaucoup aimé "la femme de tchaïkovski" et son inventivité visuelle et je suis allé voir le nouveau film de Kirill Serebrennikov en m'attendant à une nouvelle claque cinématographique d'autant que le personnage de Limonov fascine.... que dire en sortant de la projection.
    Ca commence mal avec des dialogues en anglais la plupart du temps même sur la période ukrainienne. Pour moi la magie cesse à ce moment là...
    C est de très haute volée en matière de photographie et d'interpréation et de montage avec des transitions entre époques utilisant une approche très fluide qui sont un peu la marque de fabrique du réalisateur mais j'ai trouvé que je film n'était pas équilibré dans son analyse du personnage qu'il rend antipathique tout en jetant un voile très critique sur les intellectuels russes exilés à l'ouest.
    On en comprend pas au final la démarche du réalisateur et vers quoi il veut nous amener.
    Le chaos n est pas en soit une idéologie....
    Pascal
    Pascal

    162 abonnés 1 687 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 9 décembre 2024
    Il vaut mieux savoir un peu qui était Limonov avant d'aller voir ce biopic qui est (à mes yeux) un des titres les plus passionnants de K.Serebrenikov.

    On imagine que Limonov a séduit le cinéaste pour certains moments de son parcours dans lequel il s'est peut-être un peu reconnu.

    Expulsé d'Urss, mais finissant par revenir en Russie après la perestroika. Limonov, nationaliste communiste, est un personnage sulfureux qui a gardé une part de mystère.

    On pourra regretter certains épisodes de la dernière partie de la vie de cet écrivain multifacettes, qui ne sont pas du tout traités.

    Rejetant certains aspects de la vie occidentale, comme en témoigne son parcours, Limonov reste insaisissable.

    Présenté en CO Cannes 2024, le film repartira la corbeille vide. Les premières 90 minutes sont formidables, la dernière demi-heure un peu moins.
    irgendwer92
    irgendwer92

    9 abonnés 31 critiques Suivre son activité

    0,5
    Publiée le 8 décembre 2024
    suis pas allé au bout... des russes qui s'expriment en anglais... quoi de plus ridicule...surtout quand on regarde un film en VO... il n'y avait donc pas d'acteurs russophones sur le marché?! et puis ce personnage est insupportable ; la mise en scène biduloïdesque avec mille gadgets ne le rend pas beaucoup plus intéressant.
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