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I'm A Rocket Man
301 abonnés
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2,0
Publiée le 15 mai 2018
Je suis très déçu car ce film me faisait vraiment de l’œil et je me suis mis devant, confiant et excité mais à ma plus grande surprise je n'ai pas du tout accroché ! La faute à des personnages trop froids, à une histoire brouillonne et inintéressante et malgré de beaux moments de musique, je me suis profondément ennuyé ! Une désillusion...
Si Tornatore nous propose de très belles séquences il n'arrive pas à libérer tout le potentiel d'un scénario original qui avait tout pour plaire. Le quota d'émotions est donc loin d'être atteint. C'est curieux chez le réalisateur ces hauts et ces bas malgré son expérience.
Très bon film qui respecte bien le roman d'origine. Quelques éléments non présent dans le livre ont étés ajoutés au film se qui lui donne un charme en plus que celui présent dans le roman. Ce film est composé d'une musique très touchante qui m'a donné des frissons et je félicite pour cela les auteurs des différents morceaux qui sont joués ainsi que le réalisateur du film pour cet excellent travail.
Quelle oeuvre sublime! Malgré le fait que l'histoire d'amour soit trop anecdotique pour être bien traitée, j'ai été conquis de bout en bout par ce film... Tim Roth tient là un de ses meilleurs rôles et Pruitt Taylor Vince est également excellent. Cette histoire, cette légende est une histoire très belle, qu'a très bien contée le réalisateur Guiseppe Tornatore. Les flash-backs sont également très bien traités et bien rythmés, ce qui fait que je ne me suis pas ennuyé une seule fois. Les décors sont vraiment sublimes et les effets visuels bien gérés. Les scènes où l'on voit 1900 jouer sont très agréables, tant à regarder qu'à écouter et le duel avec le "l'inventeur du jazz" est excellent. Je finirai ma critique en appuyant sur la qualité des dialogues et surtout sur la magnificence de la musique du maestro Morricone.
Méconnu, ce troublant film de Tornatore peut sans doute être considéré comme son travail le plus abouti grâce à une histoire magnifique et pleine de poésie, à une réalisation précieuse, mais toujours inspirée, à une musique divine composée par l’indétrônable Morricone et à l’interprétation dantesque d’un Tim Roth pourtant très sobre. Pas de grands rebondissements à attendre, ni même d’aventure sentimentale comme l’affiche pouvait le faire craindre. On reste ici collé à ce destin hors norme d’un homme qui ne descendra jamais du bateau à bord duquel il a été abandonné bébé. Pourtant, le cinéaste ne nous emprisonne jamais dans ce lieu clos et grâce à une narration éclatée mais toujours lisible, il parvient à renouveler l’intérêt du spectateur. Il trousse même quelques séquences d’anthologie comme l’affrontement au piano entre deux virtuoses. Une œuvre terriblement attachante à redécouvrir donc d’urgence.
Chef d'oeuvre poétique et musical, fables parmi une fable au gré de l'océan, suspens, aventure, on pleure, on rêve, et on rit, on en prend plein les yeux, plein les oreilles, des dialogues philosophiques parsemés de duo de jazz déchainés, on en sort heureux, bouleversé, et en accord avec soi-même et sa musique ;) Une perle italienne, à voir absolument!
Il y a quelques scènes merveilleuses au piano, dans ce film. Je ne parle pas seulement des morceaux. La première où l'on y voit Danny 1900 (Tim Roth) est poétique. Le voyage à bord du Virginia est également splendide. On le voit dans ses plus belles années et sur sa fin, délabré. Une reconstitution d'une époque à travers de très nombreux voyageurs dont quelques uns entrent dans la vie de Danny un bref instant. Ma scène préférée est celle du duel avec "l'inventeur du jazz". C'est vraiment une belle scène, photographiée, applaudie, commentée par son auditoire et dont le jeu des acteurs, surtout Tim Roth, est formidable ! La romance, quant à elle, se pose sous une forme propre à la pensée du personnage et de ses questionnements un peu étrange à travers un monologue final que je n'ai pas beaucoup aimé.
Guiseppe Tornatore, qsuand j'ai vu que ce film était de ce réalisateur, je savais que ce serait bon, en enffet, je n'ai pas été déçue, on se laisse embarquer dans cette histoire magique, comme je me suis laissée embarquer dans "cinema paradiso" un de mes 10 films préférés
bercée par la musique d'Ennio Morricone, 2 heures de poésie, de magie, de suspense aussi, va t-il se décider ou pas à descendre du bateau ??
même après le film, je suis encore DANS cette histoire, imprégnée par les acteurs, Mélanie Thierry aussi, émouvante, dommage qu'elle n'ai qu'un petit rôle ...
Bravo donc à ce réalisateur, à quand leprochain film ??
Un jeune garçon passe sa vie sur un paquebot du début du 20ème siècle, et devient un pianiste exceptionnel. Giuseppe Tornatore signe là un drame sobre mais touchant, qui bénéficie entre autres de la BO de Morricone, et du jeu distancé et presque naïf de Tim Roth. Par ailleurs, la narration en flash-back fonctionne bien, et la reconstitution de cette autre époque est soignée. On signalera également des passages de piano agréables (aussi bien du point de vue de la musique que de la mise en scène), avec notamment un duel amusant.
Giuseppe Tornatore, chef d 'orchestre du monumental Cinema Paradiso inscrit une nouvelle fois le souffle de la poésie à travers la pellicule et offre à celle-ci sensibilité, justesse, et créativité . Ici tout est vivant ,palpable,entier et la grammaire cinématographique de l 'oeuvre possède une immense noblesse ...La bande originale du maître Ennio Morricone (que je vénère au même titre que Robert de Niro) apporte cette vie en son milieu .Un vie naissante par les notes du compositeur et touchante à travers son langage musical ...A bord du "Virginian", paquebot de croisière, Danny, mécanicien, découvre un nouveau-né abandonné dans la salle de bal désertée. Il décide de l'élever et le baptise du nom de 1900. A la mort de Danny, l'enfant, adopté par l'équipage, grandit sur le navire, voguant de un continent à un autre avec le sentiment de chercher en lui sa propre voie .Un jour,1900 s'assoit devant un piano et révèle une aptitude extraordinaire pour la musique. Adulte, il devient pianiste virtuose. Les plus grands jazzmen lui rendent visite. Mais pour lui ,dans son existence ,deux choses comptent: la musique et le navire...se refusant de le quitter même au jour de sa démolition ..... mourir ou l 'abandonner ,son choix sera bien évidemment celui du coeur ...Tim Roth incarne ce personnage avec une acuité exacerbée ...Il se manifeste ici dans un rôle aux antipodes de son registre ...émouvant ,accessible, représentant devant l'objectif du réalisateur le sommet de la perfection en abordant le personnage dans une poignante vérité ... Le cinéaste ,transforme son récit en véritable poème ,une ode à l 'expression ,créant (comme à l 'accoutumée ,l 'élégance " Malèna "et l 'exigence" Baarià")une alchimie entre le protagoniste principal et son merveilleux compositeur ... Une immense réussite ,atteignant son acmé .
Un film que j'ai revu plusieurs fois. Très émouvant, les musiques sont magnifiques, les personnages dégagent une telle émotion.. Et une fin.. A voir, vraiment.
Un film intriguant, étrange, féerique, qui malgré quelques longueurs, se laisse regarder avec un certain plaisir. Tim Roth est toujours aussi froid et distant, et donc parfait pour ce rôle. Un film passé inaperçu qui aurait mérité surement mieux.
Film adapté de la nouvelle d'Alessandro Baricco : "Novecento : pianiste" (titre français). Je l'ai vu en VF hier et je suis partagé : il y a du bon et aussi du franchement mauvais qui gâche un peu l'ensemble à mon avis. Au départ, l'idée d'adatpter le monologue de Baricco est plutôt bonne. Il faut dire que le texte en lui-même est vraiment génial, drôle et émouvant à la fois, musical et intimiste. J'ai apprécié l'effort fait sur les décors et costumes. Signalons quand même certains plans qui font vraiment faux (la statue de la liberté, certains plans large du bâteau, la ville en arrière plan sur la scène de la passerelle). Volonté ou manque de moyens ? La BO est un des éléments réussis du film, mélange de compositions d'Ennio Morricone et de standards de jazz (ragtimes de Jelly Roll Morton bien choisis je trouve). J'ai particulièrement apprécié le thème de l'amour, et la scène correspondante que je trouve assez réussie. Dans l'ensemble, la nouvelle est assez respectée. Il y a quelques digressions et une évocation de l'amour (peu traité dans la nouvelle) intéressante quoiqu'un peu superficielle. L'aspect le moins réussi à mon avis est le traitement de l'humour. On tombe trop vite dans le burlesque. Je précise que j'ai vu la VF et cela joue sûrement (qualité du doublage très moyenne). La scène de la tempête par exemple est particulièrement râtée à mon sens. Dans le traitement des personnages, la naïveté / innocence (présente dans la nouvelle de Baricco) est aussi souvent transformée en niaiserie et c'est dommage ! Le personne de Novecento (malheureusement traduit en "Nineteen hundred" en VO et "Mille neuf cent" en VF, alors que "Novecento" sonne tellement bien !) est parfois vraiment touchant mais aussi parfois un peu trop simplet. Je trouve le personnage / acteur de Max Tooney, le trompettiste, assez peu crédible et c'est dommage puisqu'il s'agit d'un des deux protagonistes principaux. Bref, un conte sympathique dans lequel on se laisse quand même embarquer facilement. C'est dommage car pour moi, les ingrédients étaient là pour faire un très bon film mais de gros défauts le font stagner dans la catégorie "moyen". A voir tout de même, mais si possible en VO pour éviter les terribles défauts d'un mauvais doublage.