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Un visiteur
4,0
Publiée le 6 août 2014
Oscillant entre Sherlock Holmes, Benjamin Gates et Jackie Chan, Tsui Hark se permet toutes les folies. Et c'est un compliment de la part d'un occidental élevé avec Jet Li et les Shaw Brothers. Puisant dans le folklore chinois, le film utilise la 3D pour créer des effets spectaculaires au service d'un scénario plus complexe que tous les blockbusters américains. En résumé : Tsui Hark a repris des couleurs.
Ce nouvel opus de Tsui Hark est un très bon divertissement. Encore une fois, le réalisateur nous montre ses talents virtuoses en matière de plans et de 3D.
Tsui Hark nous avait livré un premier opus très interessant et encourageant. Suite à l'indisponibilité de Andy Lau, Tsui Hark a préféré se recentré sur Dee jeune, et de sa première enquête. Et le résultata est là: du pur divertissement, tout en respectant les codes. C'est là qu'on remarque l'émergence des blockbusters chinois. Très beau visuellement, une 3D qui assure, un scénario extremement bien ficelé. Mon seul bémol est "le dragon des mers": quand on le voit a la fin, il ressemble plus a un autre animal marin qu'un dragon ^^ mais c'est pas plus mal ^^ le générique de fin est accompagné d'images qui nous laissent entrevoir que pour Dee, l'aventure cinématographique ne fait que commencer ^^ vraiment hâte de voir la suite ^^
Alors qu'aux États-Unis, la mode est à l'adaptation de comics dans les blockbusters, les chinois adaptent les héros populaires de la période impérial. Retour au cinéma du Sherlock Holmes chinois, le Détective Dee, personnage ayant réellement vécu sous la dynastie Tang entre 630 et 700 et dont la vie a été romancé par de nombreux auteurs et remis au goût du jour par le réalisateur Tsui Hark dans un précédent opus (Détective Dee : Le Mystère de la flamme fantôme, 2010). Mais il ne faut pas se tromper, Détective Dee II : La Légende du Dragon des Mers (狄仁杰之神都龙王, 2013) n'est pas une suite mais un préquel.
Le film n'évite pas les écueils en privilégiant les prouesses techniques (actions, décors, costumes) au détriment de l'histoire mais la qualité de la mise en scène finit par nous emporter jusqu'à la résolution finale. Le savoir-faire du réalisateur Tsui Hark parvient à sublimer une histoire non exempte de kitsch (il fallait oser filmer un "monstre des marais" de carton-pâte en 2013 !). Aussi, si vous êtes un(e) fan du genre ou de 3D, ne boudez pas votre plaisir !
Detective Dee 2 : La légende du dragons des mers est un véritable enchantement. Plus que le plaisir coupable de l’année, le nouveau Tsui Hark (Il était une fois en Chine) est un film épique d’une beauté éblouissante. Dans ce prequel du Mystère de la flamme fantôme, thriller kitsch surprenant et charmant, le juge-détective Dee (Mark Chao remplace Andy Lau) est chargé d’enquêter sur le sabotage d’une des flottes de l’impératrice Wu ainsi qu’un énigmatique monstre marin. Tel un épisode de Sherlock Holmes plongé en Chine impériale (il a même son propre cher Watson en la personne d’un apprenti médecin timide), Detective Dee 2 est complexe mais facilement amené. On est ébahi du début à la fin devant ce spectacle visuellement majestueux. Porté par un casting parfait et attachant, ce véritable film de sabre défie les lois de la gravité avec des chorégraphies d’une virtuosité inouïe. Sans oublier la présence courte mais marquante...
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(...) Les fans de cinéma asiatique sont déjà familiers avec le réalisateur Tsui Hark, le créateur de la saga Il Était une fois en Chine, qui avait permis de populariser un certain Jet Li, bien avant son rôle marquant dans L’Arme fatale 4. Ses œuvres, habiles mélanges entre fresque historique et film d’art martiaux, sont instantanément reconnaissables grâce à son style unique. Un style qu’il a réussi à conserver malgré un succès de plus en plus grand en Occident. En 2010, Tsui Hark donnait vie au personnage de Détective Dee, un homme dont les talents de déductions ne sont pas sans rappeler un certain Sherlock Holmes. Quatre ans plus tard, il lui offre un suite aux allures de prequel. Hark a choisi de passer à la 3D, ce qu’il avait déjà fait lors de son précédent long-métrage, La Légende des sabres volants. Il imprime ainsi à ce Détective Dee 2 une ampleur dépassant celle de son prédécesseur, déjà empreint de majesté. Ce qui ne s’avère trop souvent qu’un gadget (même dans Avatar) permet ici de donner vie à des décors époustouflants et fourmillants de détails, grâce à une profondeur de champ atteignant des sommets. Toute la grandeur de la Chine de la dynastie Tang, une période charnière pour l’Empire du Milieu, est ainsi magnifiquement rendue à l’écran. (...) Détective Dee 2 est un très bon divertissement complètement barré, irréaliste et jubilatoire, sublimé par une 3D qui lui donne une ampleur supérieure. Les fans de Tsui Hark apprécieront.
Du cinéma série Z où le "dragon des mers" ressemble furieusement à une raie manta pustuleuse et les combats à des acrobaties sous acide. Un nanar raté. Sauf pour les amateurs de rire... jaune.
Élémentaire mon cher Détective Dee ! Détective Dee 2 : La légende du dragon des mers est un bon divertissement pour les amateurs de films asiatiques. Il allie une touche d'humour à d'impressionnantes scènes d'actions emportées par une excellente interprétation. Il vaut le détour ne serait-ce que pour le voyage au travers des échoppes de thés, palais et autres temples... Décors, costumes, chorégraphie des combats, photographie, et musique sont autant d'atouts charmes pour un film d'un grand esthétisme ! Pour en savoir plus, lisez notre critique complète NoPopCorn !
Le premier volet de Détective Dee, "Le mystère de la flamme fantôme" optait pour une conclusion mélancolique, en forme d'impasse, après nous avoir délivré de belles métaphores sur la lumière. Cet homme qu'on sortait de l'ombre, après ses prouesses, devait vivre reclus, à l'abri de toute lumière. Comment faire une suite après ça ? Tsui Hark, un cinéaste que l'on ne peut pas qualifier d'opportuniste opte, après le succès du premier, pour une non-suite. En nous plongeant dans la jeunesse de Dee (le titre original est : "Young Detective Dee), il ne présente pas pour autant un tableau élogieux, dithyrambique du héros (comme si son mythe peinait à se mettre en place). Un Détective Dee encore vert, porté par un Mark Chao pour le coup assez terne. C'est que l'homme a besoin de prendre sa place, à côté de toutes ces figures de monstre, de chef de clan, de la figure volontaire de Yuchi, commissaire en chef du Temple Suprême, qui prend part à la plupart des scènes de combat. Qui plus est, face au dragon des mers, difficile d'imaginer un Dee héroïque, du fait de son incapacité à nager. Ce héros décalé rend d'autant plus intéressant cet opus. Puisqu'il n'y a pas de personnage central dans le film, mais autant de figures satellitaires, "Detective Dee II : la légende du dragon des mers" va d'autant plus pouvoir se donner à cœur joie dans le délire baroque, où les effets spéciaux les plus invraisemblables (dus à un usage immodéré du trucage numérique) vont côtoyer les thèmes les plus divers. De La belle et la bête au film fantastique, de l'intrigue de cours au suspens digne d'un thriller, le film prend un ton carnavalesque, où tout se mêle et se vaut. Plus débridé encore que le premier opus, "Détective Dee II" offre un spectacle généreux comme un feu d'artifice, célébrant le style inimitable du cinéaste de Hong Kong.
ANALYSE DU RENDU 3D : Pour ceux qui ont raté l’épisode majeur de l’année 2013, il est bon de rappeler que le réalisateur hong-kongais Tsui Hark a réinventé les codes de la mise en scène 3D pour nous proposer un OVNI, Dragon Gate 3D - la légende des sabres volants Blu-ray 3D, film qui a pu immédiatement parader aux côtés d’un des monuments de la mise en scène 3D, Avatar de James Cameron. En effet aux commandes de ce qui est vraisemblablement l’une des 3 plus belles natives de l’histoire, Tsui Hark a montré une insolence inventivité et maîtrise de la mise en scène 3D pour jouer des caméras et des angles de vues afin d’insérer un maximum d’effet de profondeur 3D et de jaillissements permanents / projections possibles, le tout en respectant la contrainte essentielle [...] Lire le dossier 3D complet de 4 pages de tous les effets 3D du film !
J'ai beaucoup moins accroché par rapport au premier. Je pensais avoir à faire avec un monstre, c'est plus le même délire là! Les scènes de voltige sont parfois pas terribles, je n'ai pas trouvé ça aussi "fluide" que dans le premier et c'est ce qui fait pourtant l'intérêt premier de ce genre de films: le spectacle! Parce que niveau scénario, c'est moyennement captivant, je me suis un peu ennuyé. Faut se mettre dedans et ce n'était pas mon cas, je suis passé à côté et me suis donc ennuyé devant ce jeu un peu théâtral qui parfois ne me dérange pas plus que ça mais pas ce jour là. Malgré tout, je peux pas nier que les décors sont magnifiques. Les chorégraphies s'enchaînent à grande vitesse également. Pas suffisant pour me captiver pendant plus de deux heures. Peut-être un autre jour... Les fans de ce genre de ciné trouveront leur bonheur malgré tout.
je pense qu'effectivement, il faut avoir peut etre une attirance pour ce genre de film ... mais petard, qu'est ce que c'est bon !!! quel regret de ne pas l'avoir vu passer au kiné sur nimes, il a dut rester une semaine, pas croyable ... bon, ça bouge un max, ça depayse, ça fait rever, des scenes de combat hallucinantes et bien choregraphiées .... je finit mon année sur ça , je suis comblé :D a voir absolument en hd, l'image est super chiadée, et beaucoup de details ....
Tsui Hark revient avec une nouvelle enquête fantastique du même acabit que le premier volet mais en bien plus démesuré. Les décors et les costumes sont magnifiques, les chorégraphies sont toujours plus inventives et acrobatiques et surtout une 3D qui pour une fois dans un film ne sert pas à faire jolie, mais est au service de celui-ci et est toujours exploitée pour nous en mettre plein les yeux. On pourra regretter que la structure narrative soit un peu similaire au 1er opus et puis ceux pour qui le cinéma hongkongais est inconnu, risqueront d'être étonnés de la folie de certaines scènes, tellement elles peuvent être excessives. Un film très divertissant, avec de l'humour, des prouesses techniques, une réalisation inventive et tout cela à aller voir en 3D !
La virtuosité avec la quelle Tsui Hark utilise sa camera n'est plus à démontrée,detective Dee est bourré de plans géniaux et d'idées folles. Si tout ceci marche parfaitement il en est tout autre pour l'histoire,pour laquelle il est difficile d’éprouver de la curiosité. Tout le coté enquête et intrigue qui habitait les premières aventures de détective Dee, sont dans cette épisode dépourvue d’intérêt.
Ah chouette une préquelle à Detective Dee, toujours avec Tsui Hark, mais sans Andy Lau… Oh !!! Bon j'avoue que j'ai trouvé ça cool et j'en veux d'autres. (j'utilise le verbe avouer comme si c'était une honte).
Mais franchement devant cette mise en scène qui va à cent à l'heure, les multiplications de scènes d'actions qui sont justes énormes, j'ai pris mon pied. Après c'est vrai que le premier était plus réussi sur tous les points. Déjà on n'avait pas de plans tape à l'oeil réalisés juste pour la 3D. Bon faut dire que les effets numériques ne sont pas très beaux, loin de là, du coup ça jure encore plus. Mais ce qui va sauver ces effets, c'est clairement le montage. C'est dynamique, du coup c'est beaucoup moins poseur d'un Sherlock Holmes réalisé par l'autre tâcheron de Ritchie.
En fait le film fait plus "jeune", Dee y est plus fringant, toujours aussi intelligent, mais un peu moins sage et le film est à l'image du héros.
Après l'intrigue est tordue, j'ai envie de dire comme souvent dans ce genre de films, mais là pour une fois j'ai compris ce qui se passait. Je n'étais pas à me demander : "ah putain c'est qui lui de nouveau ?" "bordel ils se ressemblent tous" "ah lui il n'est pas mort ?". Parce que ce que j'aime dans le genre, c'est cette efficacité, cette puissance, la poésie, la violence, l'émotion, la jouissance. Le scénario passe après. Mais il faut avouer que c'était bien mieux dans le premier également. L'intrigue était plus politique, là pendant une heure on s'occupe d'un peu autre chose au début et j'avoue ne pas avoir trop perçu le lien entre ça et le dragon.
Après je mentirai si je disais que je n'ai pas réussi à passer outre ces défauts, parce que j'ai simplement pris mon pied, c'est fun et cool et bien foutu avec une dose d'esbroufe dans les limites du raisonnable pour que ça reste cool.
Si le film ne fera sans doute pas date dans la filmographie de son auteur, il convient toutefois de ne pas bouder son plaisir et d'en espérer d'autres tout aussi bien (voir mieux). Et j'avoue avoir eu une légère gaule lorsque l'on revoit l'armée qu'il a dans le premier (substitut phallique, Freud, tout ça).