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Votre avis sur Détective Dee II : La Légende du Dragon des Mers ?
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J’adore l’esprit de ce film, la resplendissante culture des Tang, fascinante civilisation de l’histoire chinoise, l’intelligent détective Dee qui démontre sa science infuse, de l’action épique avec une pincée de fantastique du folklore chinois, des ninjas, pirates intrigants et de l’humour.
Benjamin A
Après un premier opus plutôt agréable à suivre, Detective Dee se voit offrir un prequel, toujours avec Tsui Hark derrière la caméra, où la dynastie Ming devra faire face à un complot totalement fou, où le mystère du dragon des mers entrera en jeu.
Si Tsui Hark n'a pas vraiment retrouvé sa splendeur d'antan, il continue à tourner à un rythme élevé, mettant en scène ce prequel avec efficacité et sachant proposer un spectacle agréable à suivre, misant avant tout sur le contexte du film ainsi que son savoir-faire implacable en terme d'action. Il continue ici ses expérimentations avec la 3D, offrant par la même occasion quelques idées visuelles audacieuses, à l'image de la séquence de la guêpe ou de ses jeux de lumières, ce qui n'est pas sans excès, mais il arrive à tirer par ailleurs le meilleur de sa générosité.
L'histoire est assez basique mais l'intérêt n'est jamais vraiment là, il est plus dans les personnages et les successions de scène où il ne se fixe guère de limite. Il se concentre ici vraiment sur un Detective Dee plus jeune, sachant rendre ce protagoniste attachant et mêlant habilement plusieurs genres, dont un aspect fantastique plutôt bien intégré et offrant quelques bonnes surprises. Il montre qu'il a toujours de beaux restes, notamment par le prisme de sa réalisation, qui sait être grandiose et virevoltante dans les moments adéquats.
Malheureusement, tout est loin d'être parfait, les excès sont nombreux et pas toujours maîtrisés, que ce soit dans la durée de l'oeuvre, dans quelques effets spéciaux ou dans un côté un peu brouillon. De plus, malgré un Mark Chao faisant plutôt bien le boulot, l'absence d'Andy Lau se fait un peu ressentir. Enfin, rien non plus de trop préjudiciable, le spectacle est au rendez-vous, avec une reconstitution agréable, tout comme la vision de cette époque, qu'il arrive à parfois rendre fascinante.
Tsui Hark propose avec La Légende du dragon des mers un spectacle efficace et agréable à suivre même s'il n'a pas encore retrouvé sa splendeur d'antan, on pourra notamment apprécier le côté spectaculaire de l'oeuvre, ainsi que son passionnant contexte.
Si Tsui Hark n'a pas vraiment retrouvé sa splendeur d'antan, il continue à tourner à un rythme élevé, mettant en scène ce prequel avec efficacité et sachant proposer un spectacle agréable à suivre, misant avant tout sur le contexte du film ainsi que son savoir-faire implacable en terme d'action. Il continue ici ses expérimentations avec la 3D, offrant par la même occasion quelques idées visuelles audacieuses, à l'image de la séquence de la guêpe ou de ses jeux de lumières, ce qui n'est pas sans excès, mais il arrive à tirer par ailleurs le meilleur de sa générosité.
L'histoire est assez basique mais l'intérêt n'est jamais vraiment là, il est plus dans les personnages et les successions de scène où il ne se fixe guère de limite. Il se concentre ici vraiment sur un Detective Dee plus jeune, sachant rendre ce protagoniste attachant et mêlant habilement plusieurs genres, dont un aspect fantastique plutôt bien intégré et offrant quelques bonnes surprises. Il montre qu'il a toujours de beaux restes, notamment par le prisme de sa réalisation, qui sait être grandiose et virevoltante dans les moments adéquats.
Malheureusement, tout est loin d'être parfait, les excès sont nombreux et pas toujours maîtrisés, que ce soit dans la durée de l'oeuvre, dans quelques effets spéciaux ou dans un côté un peu brouillon. De plus, malgré un Mark Chao faisant plutôt bien le boulot, l'absence d'Andy Lau se fait un peu ressentir. Enfin, rien non plus de trop préjudiciable, le spectacle est au rendez-vous, avec une reconstitution agréable, tout comme la vision de cette époque, qu'il arrive à parfois rendre fascinante.
Tsui Hark propose avec La Légende du dragon des mers un spectacle efficace et agréable à suivre même s'il n'a pas encore retrouvé sa splendeur d'antan, on pourra notamment apprécier le côté spectaculaire de l'oeuvre, ainsi que son passionnant contexte.
Très bon film fantastique. Cette prequel est meilleur que le premier Détective Dee car plus enlevé, encore plus beau.
Même s'il faut adhérer au style (notamment le jeu des acteurs), le film est très reussi.
La réalisation est très bonne, épique, efficace, tout est clair. Les combats sont très bien choregraphiés, tout est lisible.
La photographie, la musique sont belles mais c'est surtout les décors et costumes qui sont somptueux.
Les effets spéciaux sont impressionnants et n'ont rien à envier aux productions américaines.
Film que je recommande vivement.
Même s'il faut adhérer au style (notamment le jeu des acteurs), le film est très reussi.
La réalisation est très bonne, épique, efficace, tout est clair. Les combats sont très bien choregraphiés, tout est lisible.
La photographie, la musique sont belles mais c'est surtout les décors et costumes qui sont somptueux.
Les effets spéciaux sont impressionnants et n'ont rien à envier aux productions américaines.
Film que je recommande vivement.
ned123
J'ai vu un film... dans la pure veine des films chinois où les Arts Martiaux sont mis en valeur au travers d'effets spéciaux époustouflants... En effet, il y a une démesure dans l'excessif, L'histoire est passionnante, les relations entre les personnages intéressants et surtout les scènes de combat sont incroyables. Le personnage du Détective Dee est un croisement entre Sherlock Holmes... et le détective Dee... Son sens de la déduction qui fait mouche, sa rigueur intellectuelle et sa probité en font un personnage très attachant... Et en plus, par rapport à Columbo, quelle condition physique !!!... Les décors sont grandioses, les costumes de guerriers sont somptueux, les combats d'arts martiaux ou au sabre sont ultra chorégraphiés. Et l'utilisation du ralenti accentue la touche acrobatique. Les séquences d'action sont brillantes, et presque jouissives. Après, et c'est le risque, c'est un peu brouillon, par toujours précis, certains effets spéciaux se font à la serpe... Mais une fois les erreurs de jeunesse acceptées, on se laisse prendre et on apprécie l'expérience.
Si le travail fourni par toute l’équipe technique et par le réalisateur est absolument incroyable, il n’en demeure pas moins que le script totalement absurde de ce long-métrage vient sérieusement entamer notre plaisir de spectateur. Ayant la folie des grandeurs, Tui Hark ne sait pas s’arrêter et propose des images jamais vues, mais parfois aussi à la limite du ridicule. Il faut donc vraiment s’accrocher pour suivre avec intérêt cette intrigue gigogne qui part vraiment dans tous les sens, au sens propre comme au figuré. Les artistes martiaux sont impressionnants, mais l’utilisation abusive de câbles vient minorer leur agilité naturelle. Bref, ce spectacle tient plus du grand barnum ou du son et lumière qu’autre chose. C’est assez plaisant une fois dans une vie, mais pas de quoi s’extasier tant l’ensemble est kitsch et de mauvais goût.
je suis pas toujours convaincu par ce genre de film par ce déferlement d image qui ne crédibilise pas forcément l ensemble .alors oui tsui hark est un vrai virtuose plein d idée et passionné il essaie de mettre en image un cinéma qui n existe pas encore et la le bat blessé pour moi des fois cela va trop loin on assiste à des avalanches d effets spéciaux tellement que ca devient douteux c est trop d un coup le Côté artistiques des combats est super mais certains mouvement n ont plus riende naturel de crédible et sa saccade , l imagerie numérique est vraiment de mauvaise qualité et cela fait vraiment faux..... et sans parler des personnages.... je crois que je n ai jamais vu des postiches aussi faux et on zoom dessus mmddrr ridicule ! mais le but de ce genre de film exotique déchaîne furieux plein d aventure de culture asiatique, de décor fabuleux et d une histoire rocambolesque est de nous éclater de nous vider la tête et de prendre du bon temps et cela marche une belle aventure du grand spectacle une belle bande sonore malgré une mise en scène pas toujours maîtrisée. un bon divertissement de qualité
Abandonnant son statut de simili-film d'espionnage teinté de politique, Hark fait de cette suite (en réalité prequel au « Mystère de la flamme fantôme ») un vrai récit d'aventure.
Toutefois, si le premier volet pouvait être critiquable au niveau de son écriture, cette « Légende du Dragon des Mers » se révèle problématique de par l'égoïsme de son metteur en scène. En effet, si Hark parvient à rendre ce nouveau long-métrage plus réjouissant que son ainé, du fait d'une écriture plus digeste ainsi que d'un enjeu central mettant en scène des protagonistes plus empathiques, permettant une implication réelle lors des scènes d'actions, c'est bien la mise en scène des ces dernières qui posent problème.
Si le cinéaste hong-kongais n'a rien perdu de sa virtuosité, il nous exclu toutefois des ses expérimentations sur la 3D, bien plus présentent pour son propre intérêt que dans une volonté d'échange ludique avec le spectateur. Les effets s'enchainent, et se répètent à l'écœurement, nous empêchant de pleinement profiter des scènes d'actions, impressionnantes au demeurant. Mais le talent, que l'on espère intact, de Hark se fait toutefois encore ressentir durant certaines de ces scènes, comme cet affrontement éclairé à la lumière d'une bougie, bien que ce résultat doit plus à l'économie de spectaculaire qu'oblige un tel dispositif qu'à un quelconque sursaut formel.
Reste que si la mise en scène est problématique, il serait compliqué de bouder son plaisir face à un récit qui lui se révèle très sympathique. Bien qu'il soit surprenant, dans un premier temps, de voir Hark donner plus d'importance à l'enjeu que représente la transformation de Yuan Zhen, ainsi que sa relation avec Yin, qu'au fameux « Dragon des Mers » du titre, le peu d'intérêt que l'on peut porter à cette facette du long-métrage rend ce choix compréhensible. D'autant plus que, lorsque la narration se focalise sur ce pan du récit, le rythme s'essouffle. Malgré tout, l'inventivité et la diversité des situations proposés : combat sur le bord d'une falaise, décors dépaysant (l'île aux chauve-souris en tête) ainsi que la maitrise indéniable de la part de Hark, permettent au long-métrage de maintenir l'attention du spectateur, et ce jusqu'à la confrontation finale avec le monstre, oscillant entre le spectaculaire et la démesure grand-guignolesque.
« Détective Dee II : La Légende du Dragon des Mers » est donc une œuvre paradoxale, Hark, et ses idées foisonnantes, oublie trop son public et transforme ce qui aurait pu être une mise en scène riche en trip égoïste. Ce second volet surpasse le premier en tant que pur divertissement, l'empathie pour les personnages, et le frisson du film d'aventure, viennent contrebalancer un aspect formel, certes maitrisé et réjouissant, mais pas assez concerné par son public.
Toutefois, si le premier volet pouvait être critiquable au niveau de son écriture, cette « Légende du Dragon des Mers » se révèle problématique de par l'égoïsme de son metteur en scène. En effet, si Hark parvient à rendre ce nouveau long-métrage plus réjouissant que son ainé, du fait d'une écriture plus digeste ainsi que d'un enjeu central mettant en scène des protagonistes plus empathiques, permettant une implication réelle lors des scènes d'actions, c'est bien la mise en scène des ces dernières qui posent problème.
Si le cinéaste hong-kongais n'a rien perdu de sa virtuosité, il nous exclu toutefois des ses expérimentations sur la 3D, bien plus présentent pour son propre intérêt que dans une volonté d'échange ludique avec le spectateur. Les effets s'enchainent, et se répètent à l'écœurement, nous empêchant de pleinement profiter des scènes d'actions, impressionnantes au demeurant. Mais le talent, que l'on espère intact, de Hark se fait toutefois encore ressentir durant certaines de ces scènes, comme cet affrontement éclairé à la lumière d'une bougie, bien que ce résultat doit plus à l'économie de spectaculaire qu'oblige un tel dispositif qu'à un quelconque sursaut formel.
Reste que si la mise en scène est problématique, il serait compliqué de bouder son plaisir face à un récit qui lui se révèle très sympathique. Bien qu'il soit surprenant, dans un premier temps, de voir Hark donner plus d'importance à l'enjeu que représente la transformation de Yuan Zhen, ainsi que sa relation avec Yin, qu'au fameux « Dragon des Mers » du titre, le peu d'intérêt que l'on peut porter à cette facette du long-métrage rend ce choix compréhensible. D'autant plus que, lorsque la narration se focalise sur ce pan du récit, le rythme s'essouffle. Malgré tout, l'inventivité et la diversité des situations proposés : combat sur le bord d'une falaise, décors dépaysant (l'île aux chauve-souris en tête) ainsi que la maitrise indéniable de la part de Hark, permettent au long-métrage de maintenir l'attention du spectateur, et ce jusqu'à la confrontation finale avec le monstre, oscillant entre le spectaculaire et la démesure grand-guignolesque.
« Détective Dee II : La Légende du Dragon des Mers » est donc une œuvre paradoxale, Hark, et ses idées foisonnantes, oublie trop son public et transforme ce qui aurait pu être une mise en scène riche en trip égoïste. Ce second volet surpasse le premier en tant que pur divertissement, l'empathie pour les personnages, et le frisson du film d'aventure, viennent contrebalancer un aspect formel, certes maitrisé et réjouissant, mais pas assez concerné par son public.
Des effets spéciaux époustouflants mais sans originalité côtoient un scénario décevant et sans ambition.
Un très bon film d'aventure du réalisateur chinois Tsui Hark sur les arts martiaux et les dragons. Des scènes d'action au ralenti sont très bien faites. Une très belle fable qui fait penser à la Belle et la Bête.
Après la petite déception qu'a été le premier volet des aventures du Détective Dee, "La Légende du Dragon des Mers" est à même de rasséréner le vieux fan de Tsui Hark : nous voilà de retour au "coeur du métier" de notre cher Chinois fou, ce qui crée un film aussi segmentant que le furent à leur époque les classiques de l'Âge d'Or du cinéma de Hong Kong. Bref, un film que l'on haïra profondément - pour son incohérence narrative élevée au rang d'art, pour le foutage de gueule que serait la psychologie des personnages, pour le délire complet que représente la moindre scène d'action - ou que l'on chérira tendrement... si sans doute l'on a gardé une âme d'enfant, capable de s'émerveiller devant des combats de guerriers virevoltants contre des monstres terrifiants ! Bon, reconnaissons qu'il faut d'entrée un peu de temps pour accepter une image à 90% digitale d'où sera banni tout réalisme, délibérément sacrifié au profit d'un spectaculaire outrancier... et franchement réjouissant. Une bonne part des spectateurs quitteront probablement le bateau de Tsui Hark avant même que la flotte de l'empereur soit dévastée par le fameux dragon des mers ! Ceux qui resteront auront décidé de jouer le jeu avec Tsui Hark, le jeu de la croyance aveugle en la magie du Cinéma, en l'habileté démentielle d'un réalisateur capable de montrer l'impensable, l'inimaginable, l'immontrable, justement. Cette foi en un cinéma total, ignorant toutes les règles, cherchant à n'importe quel prix l'image inédite, incroyable, qui ouvrira de nouvelles portes de notre imagination, s'avère rapidement follement jouissive : chez Tsui Hark, on est en fait chez un descendant de Méliès, chez un cinéaste qui n'envisage le cinéma que comme l'Art du Merveilleux, et qui fera tout pour rallumer cette étincelle qui était dans nos yeux quand nous étions encore enfants. Il faut admettre que "Detective Dee II" n'arrive pas à maintenir cette magie tout au long des deux heures intenses qu'il dure, mais ne vaut-il pas mieux quinze minutes qui vous scotcheront à votre siège que deux heures trop raisonnables comme vous proposent chaque jour tant de réalisateurs talentueux ?
Kurosawa
Moins un film d'espionnage, comme pouvait l'être son aîné, qu'un film d'aventures qui fait la part belle aux méchants masqués, monstres empoisonnés et autres créatures marines imposantes, "Detective Dee II" réussit à créer des personnages plus attachants et gagne surtout en fluidité narrative, ce qui permet de mieux profiter de l'action. Toutefois, le film est en partie plombé par une esthétique laide, proche du jeu vidéo, et par des expérimentations formelles faites pour la 3D, usées jusqu'à la corde et qui témoignent plus d'un plaisir égoïste d’esthète que d'un véritable partage ludique avec le spectateur. Mieux écrit que le précédent film mais moins sobre dans sa mise en scène, "Detective Dee II" reste divertissant et vaut le coup d’œil pour la réussite de son dragon des mers, qui nous incite fortement à ne pas prendre le large.
Eric C.
Film flamboyant et spectaculaire dans la lignée des grandes fresques historiques chinoises avec faste et maestria. Le plus, le must est un film mené comme un véritable Sherlock Holmes chinois avec l’inspecteur Dee , héros de littérature mais qui a aussi véritablement existé du temps de la Chine ancienne. Des combats et chorégraphies spectaculaires, aériennes, voltigeantes avec une ambiance mystico fantastique qui renforce encore l’esthétisme de l’ensemble.
Le Sherlock Mandarin
Les fans de cinéma asiatique sont déjà familiers avec le réalisateur Tsui Hark, le créateur de la saga Il Était une fois en Chine, qui avait permis de populariser un certain Jet Li, bien avant son rôle marquant dans L’Arme fatale 4. Ses œuvres, habiles mélanges entre fresque historique et film d’art martiaux, sont instantanément reconnaissables grâce à son style unique. Un style qu’il a réussi à conserver malgré un succès de plus en plus grand en Occident. En 2010, Tsui Hark donnait vie au personnage de Détective Dee, un homme dont les talents de déductions ne sont pas sans rappeler un certain Sherlock Holmes. Quatre ans plus tard, il lui offre un suite aux allures de prequel.
Les fans de cinéma asiatique sont déjà familiers avec le réalisateur Tsui Hark, le créateur de la saga Il Était une fois en Chine, qui avait permis de populariser un certain Jet Li, bien avant son rôle marquant dans L’Arme fatale 4. Ses œuvres, habiles mélanges entre fresque historique et film d’art martiaux, sont instantanément reconnaissables grâce à son style unique. Un style qu’il a réussi à conserver malgré un succès de plus en plus grand en Occident. En 2010, Tsui Hark donnait vie au personnage de Détective Dee, un homme dont les talents de déductions ne sont pas sans rappeler un certain Sherlock Holmes. Quatre ans plus tard, il lui offre un suite aux allures de prequel.
cette nouvelle enquête du Sherlock Holmes chinois captive autant par son intrigue que par sa réalisation luxueuse.une nouvelle réussite pour le détective!
Préquel des premières aventures du Detective Dee, La Légende du Dragon des Mers m'a semblé constituer une meilleure pioche : on y retrouve la virtuosité de Tsui Hark dans le domaine visuel, avec des combats aériens et époustouflants, mais aussi un casting solide, Andy Lau cédant la place à un plus jeune interprète, chronologie oblige. Il faut également souligner qu'il s'agit d'une des oeuvres les plus lisibles et fluides du réalisateur, pas toujours inspiré pour exploiter ses scénarios tortueux. Si Tsui Hark ne peut s’empêcher, comme à son habitude, de sortir les gros moyens complètement improbables (notamment sur la fin), le film est bien rythmé, relativement équilibré, et fait donc bonne figure parmi les blockbusters d'action-aventure de Hong-Kong.
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