Une histoire qui ne m'a pas plus touché que cela. Je trouve les jeux d'acteurs jeux bien mais sans plus. Bien réalisé, mais pas assez orienté sur le côté psychologique à mon gout.
Un film fort, émouvant, juste, porté par un excellent Jack O'Connell et toute une tapée d'acteurs. On sent bien la patte british: brut de décoffrage, assez puissant sans en faire des tonnes, propre, réaliste. C'est vraiment un excellent travail sur le milieu carcéral, sur un aspect très peu abordé au cinéma: pas de magouilles, pas de luttes de petits chefs, pas d'histoires d'évasion ou d'avocats, ici c'est de survie pure et dure dont on parle, et d'une certaine fraternité, là où on ne l'attend pas. C'est aussi et surtout, l'apprentissage d'un concept simple, tout autant oublié dans le monde "libre" que derrière des murs: la gratitude. Un film qui aurait peut-être mérité un traitement plus en en profondeur, car son traitement clinique, à coups de scalpel, reste parfois un peu trop en surface (on reste sur notre faim à des moments). Mais le message est clair, donc hormis ça, c'est un grand film sur le milieu carcéral et c'est superbement interprété.
Magistral jeu d acteur du jeune délinquant. un film froid, qui nous amène à s'interroger sur des conditions de détentions ne permettant à aucun moment de donner de véritables chances de reinsertions aux détenus. Sont elles exagérées ou reflètent telles la réalité ? si c est le cas il faut vite agir.
Il s'agit d'un film extrêmement fort dans la forme, qui met en exergue une violence brute et sèche, mais autour de laquelle un véritable scénario peine à s'articuler. C'est bien la relation père-fils en prison qui est originale avec ce film, mais on en oublie rapidement les enjeux car les clichés du monde carcéral prennent trop souvent le déçu. Mais après tout, même si ça a également un sentiment de déjà vu, ça n'en demeure pas moins un bon film sur l'univers de la tôle, comme il est toujours plaisant d'en voir des comme ça.
Comment décrire ce film? De la violence, de la violence et encore de la violence Ah pardon j'ai oublié, de la violence Aucune cohérence dans l'histoire où on essaie d'aider un délinquant irrespectueux de tout et de tout le monde alors qu'il fracasse même les matons. Pas de véritable but ni de profondeur dans les personnages. Bref j'ai même cru que c'était un film français tellement la mise en scène est déplorable On tente de faire tenir le coup au spectateur en parsemant le film de scènes violentes Bref film complètement raté
Bon film, une réalisation originale que je trouve moins caricaturée que d'autres films sur le milieu carcéral. Malgré tout cette fâcheuse tendance des réalisateurs à faire des fin sans chute est un peu agaçant. Je sais que ce genre de procédé laisse le spectateur imaginer ce qu'il veut mais je trouve que ça fait retomber le film, on s'attend à quelque chose et là, générique de fin ... C'est a tout à chacun de juger ces fins qui à mon goût sont un peu nulles et n'apporte rien au film.
Un huis-clos carcéral qui sort de l'ordinaire, David Mackenzie ne fait pas dans la dentelle dans cette histoire qui mélange amour et ultra violence. Le duo père-fils interprété par Ben Mendelsohn et Jack O'Connell est une véritable prouesse d'acteurs, ils sont criants de vérité ! Il y a bien quelques clichés par ci par là mais il est difficile d'y échapper en réalisant un film de ce genre, la mise en scène quand à elle est réussie. les seuls points faibles de cette réalisation britannique sont probablement cette tendance à tourner un peu trop en rond et un final qui laisse un goût d'inachevé....
"Les poings contre les murs" est très particulier en son genre et ne conviendra pas à tout le monde ! Il nous plonge dans le milieu carcéral avec une vision très sombre et (se veut) réaliste. Nous suivons donc le jeune Eric qui est introduit dans une prison pour adulte où la violence est omniprésente et où il devra tenter de trouver sa place, de canaliser sa colère sous peine de se faire engloutir par ce milieu sans pitié. Un film prenant en fin de compte, même si l'introduction du personnage principale est très, très lente et que cela prend de ce fait beaucoup de temps pour accrocher à l'histoire. La mise en scène est excellente, on se sent vraiment aux côtés des personnages, et les nombreuses scènes de violence sont bien réalistes. Cependant, aucune musique n'accompagne le film et je trouve que c'est une grosse lacune, car c'est quelque chose qui donne une ambiance particulière dans les films... Pour conclure, un bon film avec de bons acteurs qui manque cruellement d'ambiance musicale et qui est un peu lent... A ne pas voir si vous ne supportez pas la violence à répétitions et les insultes à tout bout de champs !
Une immersion entre quatre murs qui ne m'a pas convaincue. Le portrait de ce jeune ultra violent, ou la dualité père/fils ne m'ont pas émus. Une fin qui m'a laissée sur ma faim. Je préfère de loin l'analyse lyrique de Jacques Audiard dans son oeuvre "Le prophète".
Beaucoup de réalisme dans ce film. On y trouve tous les ingrédients des films traitant de l'univers carcéral: violence, caïd, homosexualité, lame de rasoir, du sang, les matons gentils, les matons méchants (surtout), directeur de prison impitoyable ... Le film veut nous délivrer des messages dont le principal: les détenus sont souvent des victimes avant d'être des accusés qu'il est toujours possible de réinsérer même pour les cas les plus désespérés. Seul bémol: le film est un peu long.
Il y a des films qui transcendent un genre, non pas par leur mise en scène originale ou leur scénario gorgé de twists, mais par l'ambiance et la liberté d'interprétation qu'ils offrent au spectateur.
"Starred Up"/"Les Poings Contre Les Murs" est un des films sur la vie en prison les plus justes qu'il m'a été permis de voir (avec "Le Prophète" et la série "Oz"), tout simplement parce qu'il n'y a pas de jugements de valeurs, la compréhension et l'appréciation des personnages et de leurs buts sont laissées au spectateur.
David Mackenzie et son équipe n'ont pas la prétention de nous faire découvrir la prison, ni de nous faire une analyse sociale du quotidien de ses détenus, ils nous délivrent juste une description, ni plus ni moins, de la survie du jeune Eric Love dans une prison anglaise pendant les premiers mois de sa détention. Ce dernier cherche par tous les moyens à s'affirmer face à ses codétenus et aux "matons", n'hésitant pas à chercher les embrouilles pour se faire plus grand qu'il ne paraît. La relation qu'il entretient avec son père Neville Love (également détenu dans la même prison) est décrite au compte-goutte par des regards, quelques mots, et l'on peut facilement s'identifier au travers de leurs rapports conflictuels (hormis la violence) puisque les thématiques abordées sont plutôt classiques (reconnaissance du père envers le fils, volonté d'indépendance de ce dernier...).
La mise en scène semble effacée et est plus que classique (proche d'un huis clos), ce qui est, selon moi, un choix judicieux au vu de la vie du prisonnier (répétition, ennui, tristesse...). Ce choix technique permet également aux comédiens (tous très bons, mention spéciale à Eric et Neville Love) de crever d'autant plus l'écran par un jeu d'acteur viscéral, ou le langage du corps laisse transpirer les émotions, là ou le dialogue n'a pas sa place (la prison).
Et c'est ça, selon moi, la plus grande force de ce film, créer de l'émotion par l'image en nous laissant construire la vie de ces personnages avant et après leur passage en prison, en nous laissant l'opportunité de comprendre ou non l'importance du dialogue dans ce lieu où le seul espace d'expression est un groupe de discussion, dernier endroit carcéral où le prisonnier peut être reconnu pour ce qu'il est, un être humain.
Grosse grosse claque en tout cas, un MUST incontournable pour toute personne aimant de près ou de loin le cinéma !
Que dire de ce film ... Nous sommes projeté en pleine prison en compagnie d'un jeune homme, instable mais très rusé... Ce film ne nous laisse pas indifférent, malgré le thème basique qui est la prison, le scénario est très original et remplit d'émotions, "LES POINGS CONTRE LES MURS" est un film qu'il ne faut surtout pas rater !
L'univers carcéral a souvent pondu des films d'une puissance rarement égalée, et c'est encore le cas dans ce huit-clos ultra violent et très puissant. Jack O'Connell est comme habité par son rôle et le sublime avec une puissance magique. Comme une révélation, ce film s'impose comme l'une des œuvres majeures mais méconnues de ce genre.
Force est de constater que les films de prison sont traités avec un réalisme de plus en plus étonnant. Les glorieux classiques du genre comme « Luke la main froide », « Les évadés d'Alcatraz » ou encore « Papillon » faisaient la part belle aux prisonniers qui s'alliaient contre les méchants gardiens pour se « faire la belle ». Aujourd'hui tout a bien changé, les scénarios beaucoup plus terre à terre et vraisemblables montrent la difficulté de simplement survivre dans un monde carcéral où règne la loi du plus fort. Ainsi, « les poings contre les murs » dépeint avec force détails une prison Irlandaise, ses codes, ses alliances, ses débordements et sa violence omniprésente et ultra destructrice. Dans une atmosphère étouffante et qui peut dégénérer à tout moment, on suit les aventures d'un jeune homme de 19 ans incarcéré pour meurtre. Totalement ingérable et d'une rare violence, il n'a rien d'autre à perdre que sa vie et la considération d'un père prisonnier à ses côtés. Un film coup de poing qui ne peut laisser indifférent et qui dresse un bilan plutôt effrayant de l'univers carcéral. Nos prisons sont-elles en train de devenir des bombes à retardement, voilà une question bien épineuse... et inquiétante !