Tres bien ! Violent, bien filmé et un peu glauque .... on en redemande. Attention, ne pas s'attendre a des combat façon Jet Lee et a un film a gros budget ... on parle de realisme. (ou de violence realiste en tout cas Seul reproche : dommage pour les scenes parfois un peu longues ... qui ralentisse un peu trop le film.
Un des meilleurs films sur l'univers carcéral. Difficile de dire s'il est réaliste, dans la mesure où le système pénitentiaire britannique est sensiblement différent de son homologue français. Ce qui est certain, c'est que certaines choses seraient impossibles dans des prisons française, dans la mesure où les criminels sont internés dans des centrales où ils n'ont pas la possibilité de se déplacer et de se rencontrer aussi facilement. La rapidité avec laquelle le jeune anti-héros est sorti de la zone d'isolement après avoir frappé des surveillants est tout de même surprenante. Si on laisse de côté ces aspects, voici un tableau terrible de la condition des détenus, de la férocité et de la corruption de l'administration pénitentiaire. Tous les comédiens sont excellents. Une mention pour celui qui interprète un directeur hypocrite et pervers. La prison, des jeunes y entrent, des fauves en sortent. On comprend pourquoi...
UN PROPHETE. Papa est en voyage d'affaire, alors je règle mon pas sur les pas de mon père. Le rebelle Jack O'Connell, la révélation de la prison dans un film féroce et violent.
Ce film est loin d'être un documentaire même si la réalisation pourrait le faire suggérer et c'est là ou es tous le génie de ce film, un film qui arrive a retransmettre l'ambiance carcéral en la caricaturant. De plus le duo père/fils fonctionne à merveille et même si le scénario tiens sur un post-it, le réalisateur et Jack O'Connell réussissent totalement à nous émouvoir. Pour moi, tout est bien maîtriser dans ce film, que ce soit le rythme, le jeu d'acteur et la mise en scène. Ce fût une belle surprise et je ne peux que vous le conseiller.
Un excellent film sur la survie en prison carcérale ou règne la tension du début à la fin. Jack o'c creve l écran dans ce long métrage ou même les seconds rôles arrivent à tirer leur épingle du jeu. Dommage qu il y est l absence totale d une BO.
Un film coup de poing sur les prisons anglaises. Avec l itinéraire d un très jeune homme qui se retrouve enfermé dans la même prison que son père qui a passé la majeur partie de sa vie derrière les barreaux, le metteur en scène dresse un tableau d un univers carcéral qui n a plus aucune ambition de réinsertion ou de réhabilitation mais qui est la au contraire pour casser les individus ce qui a pour résultat d en faire soit des zombies soit des personnes totalement hors de contrôle que l administration pénitentiaire n hésite pas à se débarrasser. Le film est aussi un portrait de l enfer familial qui est lui aussi une forme de prison à laquelle on ne peut échapper. Dans le premier rôle Jack O Connell crève littéralement l écran, plein de rage de vivre et contre ce qui l entoure. Un vrai bon film de prison!!
Un film dont l'action se passe dans le milieu carcéral.Un jeune délinquant violent, incompris va se retrouver dans une prison avec des adultes. Il va devoir s'affirmer pour se faire respecter. spoiler: C'est une histoire également d'amour entre le fils et le père absent. La prison va les rapprocher.
C'est une énième histoire dans les prisons L'interprétation de l'acteur est très convaincante . Mais il manque un petit quelque chose pour qu'il soit un grand film.
Plongée efficace dans la violence de l'univers carceral (anglais), qui se révèle être assez doux par rapport à ce qu'il se passe dans la tête du personnage principal, avec comme seul repère la violence. Superbement interprété mais on ne décolle jamais vraiment et ne suivons au final que quelques semaines.
Réaliste, puissant avec des acteurs convainquants ce film est une bonne surprise. Une atmosphère pesante et un univers carcéral je pense plutôt bien exploité. J'ai tt de même un regret, le fait que les personnages ne soient pas assez creusés, on ne sais finalement rien de plus qu'au début ou pas grand chose. J'aurais aimé connaître le passé des deux personnages principaux, leur passé personnel et commun.
Un film hypertendu toujours à la limite de la rupture qui prend à la gorge et instaure une atmosphère suffocante. David Mc Kenzie nous plonge tout droit dans l'univers carcéral, en nous mettant tout de suite la tête sous l'eau, sans jamais lâcher son emprise. De cette prison on ne sortira jamais : en permanence on sent la pression des murs et des barreaux, mais aussi l'immense tension qui règne entre les détenus. Au milieu de cette cocotte-minute, le cinéaste met en scène des personnages perdus, violents, remplis de rage, ce qui ajoute encore à la tension totale qui règne en explosant parfois au travers de scènes hyper vitaminées. Le scénario est habile et les personnages intéressants.
Les films sur le milieu carcéral sont légion et parfois certains d’entre-eux sont de vraies réussites, comme, pour ne pas le nommer, “Un prophète” de Jacques Audiard. “Les poings contre les murs” de David Mackenzie fait partie de ceux-là. Le réalisateur nous plonge dans le milieu carcéral à travers l’arrivée, comme dans le film d’Audiard, d’un jeune homme, mais contrairement au film du Français, Eric est ici un habitué de ce monde car il passe de la section juvénile à la section adulte pour cause de trop grande violence (cette mutation est appelée “starred up”, titre du film en V.O.). Le film nous plonge directement dans la violence de ce milieu et dans celle de ce jeune homme qui à la moindre contrariété explose. À travers son histoire on explore tout le quotidien de cet endroit : relation entre prisonniers, avec les matons, expériences de réhabilitation, trafic de drogue, règlement de compte sanglant… Mais le film n’en oublie pas de nous fournir une intrigue intéressante avec la tentative de rachat à laquelle tout le monde (père également prisonnier, intervenant extérieurs, même le caïd de la prison) pousse Eric, alors même que tout le mène à aggraver son cas. La prestation de Jack O’Connell est puissante d’énergie et d’émotion (mais ceux qui l’ont vu dans ces précédentes interprétations n’en seront pas surpris) et il portraiture avec beaucoup de brio ce jeune garçon au passé douloureux et au futur rien moins qu’incertain. Ben Mandelsohn offre lui aussi une prestation bluffante en père qui aime son fils, mais dont le comportement passé et présent l’ont mené à partager les mêmes erreurs. Une oeuvre puissante qui mérite amplement d’être vue.