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Cinéphiles 44
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2,5
Publiée le 30 septembre 2016
Si Jack O’Connell joue avec poigne et ténacité, Les Poings contre les murs s’enlise dans une facilité de mise en scène. En effet, celle-ci est plate et au fond il ne s’y passe pas grand-chose. Pourtant les films d’incarcération, en huit-clos devraient être inquiétants et stressants. Non, on regarde les scènes de violence sans trop d’émotion. Malgré son casting bien choisit, ce long-métrage de David Mackenzie n’a rien d’original dans le genre et s’oubliera vite à cause d’une absence d’outrecuidance. D'autres critiques sur ma page Facebook : Cinéphiles 44
Bon film sur l'univers carcéral qui tire son originalité par l'histoire de ce jeune criminel mineur ultra violent qui va faire son 1er séjour dans une prison pour adulte. Et il n'y a pas que la population locale qu'il va devoir affronter mais également son propre père incarcéré à perpétuité. La réalisation de David Mackenzie est très réaliste, filmant au plus près les séquences de haine et de violence (certaines vous feront grincer des dents!). Mais il a aussi fort bien développé la relation père/fils pour instaurer l'aspect dramatique de l'histoire qui s'avère plutôt efficace dans un final assez "choc". Le casting est excellent et je souligne également l'effort sur la solidarité malgré les différences ethniques et biensûr le psychologue volontaire qui met sa vie en danger pour atténuer cette bestialité...
Nouveau film sur l'univers carcéral, Starred Up (titre VO) n'apporte pas beaucoup de chose à ce style de cinéma. Que veut transmettre le réalisateur ? Que la prison est un milieu violent ? Qu'il ne permet le changement de prisonniers et qu'il les enferme dans leur violence ? Ces thèmes ont déjà été traités ailleurs et ce Starred Up n'est de ce fait pas très original. La seule originalité est l'ajout d'une relation père fils mais assez maladroite faites de colère, de haine et bien sur d'amour. Le scénario est alors trop peu accrocheur et finalement assez peu marquant. L'évolution psychologique des personnages et leurs relations sont assez flous et arrivé à la fin du film, on a l'impression qu'il ne s'est finalement pas passé grand chose. Ne reste que la réalisation plutôt réussie qui n'omet pas de montrer la dure réalité de ce milieu et surtout l'excellente interprétation du jeune Jack O'Connel impressionnant en jeune délinquant violent et sans limite. Starred Up n'est pas un mauvais film en soi mais aurai mérité un traitement scénaristique plus abouti et plus élaboré pour être autre chose qu'un film carcéral finalement assez peu original.
David McKenzie, réalisateur britannique remarqué et récompensé pour My name is Hallam Foe (2007), du prix (Hitchcock d’Or au Festival Britannique de Dinard en 2007) et du (Prix du Jury au Festival International du Film Policier de Beaune en 2014) pour son dernier long-métrage, Les Poings contre les murs, un drame hyper réaliste. David McKenzie a choisi une approche épurée, sans musique accompagnatrice; l’univers carcéral y est montré dans toute sa bestialité. Filmé à la manière d’un documentaire, le cadrage proche des personnages permet de ressentir cette violence omniprésente, cette animalité, cette dureté des âmes prisonniers d’un microcosme particulier où les magouilles, trafic en tous genres et rapports de force et de domination sont les nouvelles lois.
MacKenzie s’est dit inspiré par « Un condamné à mort s’est échappé » (1956) de Robert Bresson et « L’Evadé d’Alactraz » (1979), bien qu’Éric ressemble plus à Bronson, comme dans le film « Bronson » (2009) de Nicolas Winding Refn. Eric ne craint personne, pas même la prison, une forte tête qui va rencontrer son père, enfermé dans le même univers.
Un film à la réalisation sobre et très crue, qui dépeint avec réalisme l'univers carcéral et nous offre de suivre non sans violence la quête d'un jeune délinquant en proie au doute. Un film choc et réussi avec des acteurs talentueux. Une agréable surprise.
Devenu un genre à part entière, le film carcéral a depuis quelques temps envahi nos écrans et donné naissance à de belles surprises à l'instar de "Dog Pound" ou du "Prophète". Réalisé par le britannique David MacKenzie, et dont la filmographie est un foutoir sans nom alternant projets de science-fiction, comédies et aventures musicales, "Les Poings contre les Murs" est un film coup de poing venu de nulle part. Jeune garçon adepte de l'ultra-violence, Eric est transféré dès son plus jeune âge dans une prison pour adultes. Là-bas il va tenter de contrôler ses pulsions à l'aide du psychologue du centre. A travers un scénario classique, mais possédant une profondeur et une réflexion très intéressantes, le long-métrage prend aux tripes et se révèle fort intelligent dans le traitement de ses thématiques, et notamment sur celle de la réinsertion sociale et de la nature des individus au sein d'un endroit inhumain, qui sont au coeur du film. Aux commandes, MacKenzie livre un film sec, sans fioritures à la mise en scène efficace et à la photographie froide qui permettent des plans biens composés et des plans-séquences forts bien cadrés. La fluidité de certains mouvement de caméra apporte une dimension encore plus dramatique lors des face-à-face brutaux et implacables. Respectant les codes du genre (boss mafieux, activités de gangs, trafic de drogue et matons miteux), "Les Poings contre les Murs" est un film intense au réalisme cru, animal mais qui narre avant tout une magnifique tentative de rédemption. Les thérapies donnent ainsi une dimension très intimiste, il est émouvant de voir poindre un peu de prise de conscience, un peu de maîtrise de soi, et même un soupçon d'amitié entre les membres de ce groupe. Interprétant un délinquant en perte de repères, Jack O'Connell crève l'écran, et le reste de l'excellent casting (Rupert Friend, Ben Mendelsohn et Anthony Welsh) forme une base solide pour des personnage archétypiques mais charismatiques. Par conséquent, "Les Poings contre les Murs" est un drame carcéral puissant, qui prouve une nouvelle fois que nos amis Britanniques sont capables de belles prouesses.
Nouveau drame carcéral, "Les poings contre les murs" ne révolutionne pas le genre mais vaut largement d'autres produits du même type. Le gros point fort est sans conteste son jeune acteur principal, Jack O'Connell, criant de réalisme et à fleur de peau, son interprétation est excellente. Les autres acteurs sont bons également, ce qui ne gâte rien et la réalisation est sans faille, froide et simple, histoire de retranscrire au plus près le climat oppressant de ces univers carcéraux. Petit plus, on n'a pas exclusivement le droit à de la violence gratuite et à tous les poncifs du genre mais également à une relation père/fils déroutante, explosive et malgré tout touchante. On attendait peut être un peu plus de la fin mais dans l'ensemble ça reste un très bon métrage, réaliste et prenant, qui tient en haleine jusqu'au bout. A voir.
Un fils ultra-violent tente de se rapprocher de son père, lui aussi délinquant emprisonné dans un établissement de haute sécurité britannique, un endroit où la survie est soumise à des règles pré-établies entre gardiens et détenus. Même s’il manque de psychologie, le propos est intéressant. La méthode du fils d'approcher son père est inédite, mais cette double histoire de rédemption et de tentative désespérée de réconciliation familiale souffre, en outre, d’une trame répétitive et les codes du film carcéral sont vus et revus. Au final, on n'accroche pas vraiment, malgré la performance efficace de Jack O’Connell et Ben Mendelsohn, impeccables.
19 ans, mineur surclassé, car hyper violent ; Eric Love (çà s’invente pas) est incarcéré dans un quartier de haute sécurité avec des adultes parmi les plus dangereux du pays (R.U.). Très vite, il fait le choix de montrer à tous (détenus, matons, direction) qu’il n’est pas de ceux que l’on embête et çà donne lieu à des scènes très violentes. Mais voilà, en taule, il va faire une rencontre déterminante pour lui. Cette dernière va aussi orienter le film de l’action à l’affectif. Cette bonne surprise scénaristique, pour moi, permet de sortir du film de prison classique. Pour les spectateurs qui comme moi adore découvrir le film complètement, ne lisez pas la fin de ce paragraphe. Il rencontre son père, un gros caïd en taule depuis longtemps et pour longtemps encore. Il ne l’a pas vu depuis ses 5 ans. Il s’impose alors de se faire seul et va tout faire pour éviter un traitement de faveur lié à l’aura de son père dans la centrale. Du côté du père, devant ce fils fuyant, se joue une vraie histoire de rédemption paternelle en milieu carcéral. Des éruptions de violence primaire d’Eric, le film s’intéressera peu à peu à sa fragilité ; emmuré dans sa cellule mais surtout en lui-même. Ce film apporte un souffle nouveau au film de prison traité bien souvent par le cinéma. Genre très codifié, David Mc Kenzie évite l’écueil de reproduire une vulgaire copie des classiques. Un vrai film choc hyper documenté dont on ne sort pas indemne. Remué, bringue ballé dans un grand huit de violence et de tension durant 1h30 ; ce rythme ultra soutenu ne permet même plus de prendre du recul par rapport aux événements ; une machine à laver. Cet huis clos bien mené s’est vu primé à Beaune du Prix du Jury ; bien mérité puisqu’il a été un film référence de l’année cinématographique 2014. Et il a surtout permis de révéler un jeune acteur britannique imprégné à 100% du rôle ; un Jack O’Connell effrayant dans ses extrêmes. Bon y’a bien quelques clichés : matons fermant les yeux, direction corrompue, agression sous les douches, règlement de compte entre détenus… Mais un bon film ou l’Angleterre regarde encore une fois sa violence juvénile droit dans les yeux.
Film sur le milieu carcéral. Le scénario est bien mince, il ne se passe pas grand-chose mis à part des scènes de bagarre toutes les 5 minutes. Très ennuyeux au final.
Ce film est excellent. La violence de ce gamin frappe en plein cœur. Donner des coups pour exister, curieux paradoxe mais c.est une règle de survie en prison. La relation avec son père est touchante et entière. Les acteurs jouent très bien.
Encore un film sur l'univers carcéral dirons certains, un film dur, violent et réaliste pour ma part. Les personnages sont intéressants, même s'ils représentent ce qu'on retrouve toujours dans ce genre de film : criminels endurcis, chef de prison corrompu, petit jeune qui essaie de faire son trou, etc. La réalisation est très sobre et épurée, ce qui renforce l'effet en rendant cet univers froid et sans humanité. Les acteurs, inconnus, sont parfaits. Un film assez marquant au final.
On l'aime ce Love, et son père aussi ! Et comme on aimerait qu'ils apprennent à (se) parler autrement qu'à coups de poings ! Le film est fort, servi par des acteurs formidables. Jack O'Connell transpire la violence et la colère et nous livre une performance impressionnante. J'ai pensé à Graine De Violence, de Richard Brooks, avec Glenn Ford, qui se passe dans un lycée mais où on retrouve la même tension, la même colère, la même ambiance carcérale. Allez, tiens : je vais me revoir celui là !
Proche d'un vrai documentaire, ce film est un récit violent du monde carcéral. Réaliste ou pas, je ne peux pas dire. En plus de la relation détenus / gardiens, 2 thèmes sont abordés, celui de la relation père / fils (où le cas du père est encore pire que celui du fils) et celui de l'accompagnement qu'il est possible (et nécessaire) d'apporter aux détenus perdus et guidés par leur colère. Ce film très rythmé tient finalement sur l'excellente prestation d'un jeune acteur : John O'Connell. Pour cela, je mets 3/5.