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Un visiteur
3,5
Publiée le 11 juin 2014
Comme dans la plupart des films sur l'univers carcéral, le plaisir repose sur les personnages et l'atmosphère. On retrouve ici un jeune délinquant 'surclassé' chez les grands pour sa dangerosité, très bien interprété par Jack O'Connell. l'originalité du film tient surtout du fait que son père se trouve lui aussi dans cette prison, et c'est cette relation père-fils atypique qui va se développer pendant le film et en faire un bon film, jusqu'à un film des plus tendus. Malheureusement, le long de cette histoire, plusieurs moments un peu trop 'tout va s'arranger', notamment avec le personnage du maton psychologue, ou des accès de colère que l'on a du mal à comprendre, ou d'autres clichés de ce genre de films viennent un peu gâcher le déroulement. Mais cela reste un film fort qui nous fait cramponner notre siège
Un acteur Jack o connell vraiment très bon dans ce rôle , une atmosphère oppressante réussie, un univers noir, cependant je trouve que ça sent le déjà vu et que l'on apprend au final pas grand chose
Une vraie réussite. La relation père-fils, thème nouveau dans les films de zonzon, est ici traitée avec néoréalisme, humour quand il le faut, distance avec les histoires avec les autres prisonniers. Un film étouffant comme il le faut. Le "mobile" de l'incarcération a par contre déjà été traité dans un film ricain. Le jeune acteur est absolument saisissant, comme tous les autres d'ailleurs. Vive le cinéma britannique !
Ce film d'une force impressionnante, nous happe du début à la fin grâce à un scénario d'une redoutable efficacité et aux acteurs époustouflants. Du grand cinéma à voir impérativement.
Ce film est magistralement mis en scène. Les acteurs sont formidables. Au-delà des questions de prison, ce film parle d'humanité et de paternité sans angélisme ni manichéisme.
Un film "coup de poing" sur l'univers carcéral qui donne un nouveau souffle au genre. Sans jamais tomber dans les clichés, cette oeuvre originale vous marquera à jamais. Jack O' Connell crève l'écran et prouve qu'il est une star montante. La relation qu'il entretient avec son père (L'excellent Ben Mendelsohn) est émouvante. On ne s'ennuie pas un instant, la tension est palpable et continue. Certaines scènes sont dures et criantes de réalisme. La fin est déchirante. Chef-d'oeuvre.
Parmi la quantité de films se déroulant en milieu carcéral, "Les Poings contre les murs" sort assurément du lot. Certes, le long métrage reprend certains codes du genre mais évite une approche manichéenne trop exagérée et présente même quelques surprises scénaristiques (comme la relation du père et du fils dans la même prison). L'atmosphère quant à elle est sombre et violente mais sans s'enfoncer dans un pessimiste sans issue. Je le recommande.
La dernière claque administrée par le cinéma britannique était Le géant égoïste. Les poings contre les murs, dans un registre différent, quoique toujours marqué par la volonté de réalisme, en est une nouvelle et cinglante, presque du niveau du Prophète d'Audiard, la mise en scène de ce dernier restant cependant supérieure à celle de David Mackenzie. Un film de prison à nouveau mais diablement bien écrit, sec comme un coup de trique, imprévisible dans ses débordements de rage et de violence. Son héros est incontrôlable, n'a rien à perdre si ce n'est la vie, entre quatre murs. Le film décrit avec minutie les strates hiérarchiques, les compromis, les discussions qui résonnent comme des gifles, une vie commune où les règles sont définies avec précision et malheur à celui qui y déroge On étouffe dans Les poings contre les murs comme dans une cocotte minute toujours prête à exploser. Les relation père/fils avec ces deux hommes enfermés est de plus en plus poignante, elle atteint des niveaux d'intensité invraisemblables sans jamais céder à une quelconque facilité. A la fin, tout continue ou commence. Le spectateur, lui, a besoin d'air frais. Ce film est terrible et d'une tension à peine supportable.
C’était à des mélodrames assez lyriques que nous avait jusque là habitué David Mackenzie, quelle ne fut donc pas la surprise donc de voir son nom à la réalisation de ce film de prison ultra-violent et, plus encore, d'y voir sa meilleure réalisation à ce jour. On reconnait tout de même son gout pour les histoires émouvantes dans la relation conflictuelle puis la réconciliation que vont vivre les deux personnages principaux qui s’avèrent entre un père et son fils. Mais, malgré cet axe de lecture qui va devenir omniprésent à la fin du scénario, c’est dans la description extrêmement réaliste, permise par son écriture méchamment documentée par un spécialiste qui a inspiré le personnage d’Olivier, qui y est faite de la violence bestiale au sein de cette prison irlandaise, aussi bien entre prisonniers que de la part des gardiens , que le film devient littéralement percutant. Avec ce personnage du jeune Éric Love, si révolté et enclin à la violence qu’il ferait passer Bronson pour un benêt inoffensif, Jack O'Connell s’impose lui aussi comme un acteur prometteur. Sans non plus révolutionner le genre, Les poings contre les murs s’inscrit sans difficulté parmi les représentations les plus effrayantes de l’hostilité qui bouillonne dans l’univers carcéral.
"Les Poings contre les Murs" est un film fort et réussi sur l'univers carcéral. Pas le premier du genre, donc pas forcément le plus original dans tout son traitement, il permet tout de même de ressentir beaucoup d'émotions. L'objectif du cinéma étant pour moi atteint, clairement je cautionne, d'autant plus en cette période stupide où plus personne ne réfléchit.
On nous l'avait promis, on nous avait pas menti : sans mauvais jeu de mot, Les Poings contre les Murs est un film coup de poing. Un peu à la manière de Bronson de Nicolas Winding Refn qui narre les péripéties du criminel le plus violent d'Angleterre, ce métrage qui se situe en milieu carcéral ne se limite guère dans ses images et ses propos. Mené par un Jack O'Connell brillant et secondé par les excellents Rupert Friend (Homeland) et Ben Mendelsohn que l'on ne présente plus, ce drame britannique fait fort. En effet, non seulement la mise en scène permet une accroche croissante, mais le couple dialogues crus / ambiance craintive fonctionne à merveille. Aux anglais ce qu'Un Prophète est aux français, cette production quelque peu violente n'a d'égale que son faible pour le grabuge. Touchant sur sa finalité, le film mérite les applaudissements.
La preuve que des acteurs peu connus et un producteur peu connu peuvent donner un grand film. Un univers impitoyable,une atmosphère tendue,pas de tabou. Les acteurs livrent des prestations plus que remarquables. L'histoire est excellente. On se laisse vite prendre et l'immersion est là. On assiste à tous,les moments drôles,tristes,la violence omniprésente,qui est tout sauf esthé BO est superbe. Et le film est réellement violent,mentalement comme physiquement,d'ailleurs je ne le conseille qu'aux plus endurcis car certaines révélations ne sont pas bonnes à savoir. On a jamais vu de tels rapports entre un père et son fils dans un film,qui forment un duo de choc,et qui se mettent aussi sur la nt et nerveux,un chef-d'œuvre du genre.