AlloCiné
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DES VENTS CONTRAIRES. Un retour à l'envoyeur, infailliblement sur la figure et te défonce. Révélation et anticipation de la marée montante, d'un naufrage convaincant pour une famille submersible. Le passage du souvenir comme autant de souvenirs qui reviennent. Une noyade interdite qui agite un coeur blessé, revient les jours passés. Il reste un coeur qui bat, celui de l'excellent Laurent Lafitte. Toujours le même effet......boomerang.
Ti Nou
Incapable, des années après, de faire le deuil de sa mère, Antoine va déterrer les secrets de famille. Si la réalisation n’a rien de notable, l’intrigue est bien construite et parvient à créer le mystère. Se mettant à dos toute sa famille, Antoine est un personnage qui attire l’empathie.
Malheureusement ce film fait un gros splash dans l'eau pour la fin et donc la résolution du mystère, honnêtement peu crédible, exagérée et un tantinet caricaturale.... en un mot décevante ! Quel dommage, les 95% du film sont un régal, les personnages sont denses, le déroulé du scénario progressif à souhait et Laurent Laffite que j'admire définitivement est excellent, Mélanie Laurent aussi, très sobre, juste et émouvante.
Même si le secret reste assez banal, l'approche psychologique est assez subtile et réaliste. Ainsi les "virages" de la vie font ressurgir des "vides de sens" du passé qui exigent d'être éclaircis. Alors remontent les souvenirs à confronter avec ceux des autres acteurs qui n'en sont pas au même niveau d'exigence de vérité. Tout cela ne peut que générer les conflits, des confrontations, des remises en question, des résistances.. et finalement la vérité devient inévitable.
L'ensemble est bien intégré avec les flah-back même si à la fin la décompression est logique elle parait là quelque peu excessive.
L'utilisation de la spécificité du passage du Gois est très judicieuse. Je crois que ça m'a donné envie de lire le livre.
L'ensemble est bien intégré avec les flah-back même si à la fin la décompression est logique elle parait là quelque peu excessive.
L'utilisation de la spécificité du passage du Gois est très judicieuse. Je crois que ça m'a donné envie de lire le livre.
Vu ce film Dimanche soir , lors de la rediff télé. Je l'ai trouvé très beau, très émouvant, très vrai. Les acteurs sont tous excellents, j'adore Mélanie Laurent ! Une seule petite réserve sur l'intrigue le rôle de la grand-mère qui est responsable du drame en fait, n'est pas assez développé.
J'ai trouvé ce film très bien. Il m'a fait frissonné et c'est ce que j'attends d'un film. Le contrat est donc rempli. En suivant la vie d'un homme (aux multiples écharpes d'ailleurs) sur la trace de la mort accidentelle de sa mère 30ans plus tôt on plonge dans une ambiance de thriller familial qui fonctionne très bien. Laffitte sent qu'on lui cache des choses, notamment son père qui ne lui parle jamais de sa mère disparu. Il va donc mener son enquête et retrouver des indices petit à petit. Soutenu par sa sœur d'abord puis sa nouvelle compagne ensuite il va se heurter au secret familial de sa famille bourgeoise. D'abord désavoué par son entourage la percée de la vérité va finalement être une bonne chose pour tout le monde. Il y a dans ce film une belle peinture des réunions de famille, des petits secrets qu'on ne dit pas aux enfants. On dit toujours qu'on ne fera pas comme ses parents mais au bout du compte c'est en nous et pour beucoup de choses on refait comme eux les mêmes erreurs ou presque avec nos propres enfants.
HamsterPsycho
Association intéressante de deux acteurs, Laurent Lafitte et Mélanie Laurent. Laurent Lafitte excelle dans les rôles dramatiques. Le scénario avance au gré des actions et réactions des personnages, sans nous appesantir de discussions inutiles ou qu'on nous prenne la main pour enfoncer les portes ouvertes. L'ensemble est plutôt bien mené, sans toutefois atteindre l'excellent niveau dramatique de "Je vais bien ne t'en fais pas" (notamment parce qu'il s'agit ici d'éclaircir le passé alors que dans l'autre le drame se déroule de manière contemporaine), ni celui de "Elle s'appelait Sarah", adaptation d'un autre roman de la même auteure.
Bonne intrigue et un jeu d'acteur bien mené par Laurent Laffite et Mélanie Laurent. Une belle adaptation du livre de Tatiana De Rosnay
L'atmosphère lourde et trouble qui s'installe, le jeu impeccable de Laurent Laffite participent du plaisir que j'ai eu jusqu'au moment où la légèreté du scénario m'a subitement fait me tenir à l'écart. En cause, le caractère parfaitement irréaliste de la scène (la lettre écrite sous la contrainte) entre la mère et la belle mère : en effet, à l'époque où l'on situe cette scène (années 80), la mère pouvait se donner les moyens de chercher à savoir où pouvaient être ses enfants et elle pouvait également alerter son amie anglaise, Jean, qu'elle la retrouverait plus tard ! Or, le basculement "dramatique" qu'on nous impose est tout sauf crédible.
Film agréable à regarder, histoire de famille sans prétention dont on tente de percer le secret tout le long du film. Un classique. La mise en scène et les décors font plus penser à un téléfilm qu'un film sans être péjoratif. Bref l'intrigue est là et on tient jusqu'à la fin mais sans plus.
Le thème du film est intéressant (secret de famille) et poignant. Laurent Lafitte porte le film sur ses épaules et grâce à la justesse, la finesse et la sincérité de son jeu, permet de rendre crédibles un scénario et une mise en scène qui parfois pêchent par leurs raccourcis téléphonés. Certains seconds rôles s'en sortent bien (le père notamment), d'autres un peu moins. La thanatonaute avec ses cheveux dans les yeux, et qui arrive pile au bon moment, m'a agacée. Mélanie Laurent n'est pas très convaincante dans le rôle de la soeur, personnage tellement fermé et évitant qu'il est caricatural.
Une histoire de famille touchante qui rappelle l'importance de la famille mais aussi la solitude qu' on peut ressentir quand on ne parvient pas à se parler . Très bons acteurs qui permettent d'éviter que le film devienne un mélodrame .
En tant que film, ce film est un très bon téléfilm, un genre de roman-photos animé, c'est-à-dire un sous-art, ce qu'il ne dépasse jamais. Il me semble avoir déjà tout dit. Ce Boomerang n'est pas du "cinéma", c'est du terre à terre, de la téloche, rien ne décolle jamais. On nage dans les bons sentiments et le pathos léger, rien de transcendant, le manichéisme règne et
spoiler:
la "méchante" grand-mère meurt à la fin
la "méchante" de l'histoire recevra sa punition du destin... Tout le monde est content ! justice immanente et autres logorrhées.... Tout cela est de la pire indigence et cela vient du scénario qui est tout de même d'une extrême médiocrité. Pour autant, le film est loin d'être nul, la réalisation est très correcte et les acteurs jouent parfaitement juste.
la "méchante" de l'histoire recevra sa punition du destin... Tout le monde est content ! justice immanente et autres logorrhées.... Tout cela est de la pire indigence et cela vient du scénario qui est tout de même d'une extrême médiocrité. Pour autant, le film est loin d'être nul, la réalisation est très correcte et les acteurs jouent parfaitement juste.
Quel beau jeu d'acteurs ! L'histoire de la rencontre entre Antoine et Angèle est si belle à découvrir et accompagne l'intrigue principale qui parle des mots non dits qui provoquent tant de maux. C'est une histoire d'amours tronqués, de sentiments non-dits et d'une si belle libération. Les étreintes sont attendues et consolent. La mère ne veut pas de l'amour d'une fille et la mer sépare les femmes qui vivent sur d'autres rives. Les sentiments sont justes et les gestes d'affection sont esquissés et sincères. Ce film est beau et à marée haute.
Dik ap Prale
Convaincant à plusieurs titres, ce drame familiale qui joue la carte du suspense n'y trouve pourtant pas sa plus grande richesse. On n'est pas porté par un dénouement final, qu'on ressent assez tôt dans l'histoire, sous l'impulsion d'une idée qui naît du jeu des acteurs qui révèle bien plus qu'il n'aurait dû l'être. C'est en cela la force de ce Boomerang. On se lie et on vit le drame, on s'en fait une idée, plus qu'une tension dans un suspense mal placé et s'est en ça que les flashbacks ne trouvent pas leur place. L'interprétation est remarquable.
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