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Ykarpathakis157
4 794 abonnés
18 103 critiques
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2,0
Publiée le 6 novembre 2020
Chaque problème de Boomerang peut être retracé jusqu'à son terrible premier acte. Le film aurait dû nous enraciner sur Antoine mais ce n'est pas le cas ce qui nous fait perdre tout intérêt pour le mystère. Un mystère d'ailleurs qui ne s'avère pas aussi intéressant que je l'espérais. C'est prévisible et vous savez déjà que cela n'aurait pas pu être un meurtre en raison de l'ambiance générale du film. Il n'y a donc qu'une seule autre option que le scandale social. Le film est évidemment bien intentionné et ses thèmes de secrets de famille générationnelle et les silences imposés par le chagrin peuvent apparaître haut et fort. Pendant trente ans un homme ne se soucie pas de la mort de sa mère et soudain il devient obsédé par ce qui lui est arrivé. Il est impoli audacieux et n'a aucun respect pour aucun des membres de sa famille. Même aux funérailles de sa grand-mère il crée un scandale et insulte son père. Pourquoi a-t-il eu besoin de 30 ans pour en arriver là. L'histoire est tout simplement incroyable. Et c'est ennuyeux autant qu'un film psychologique français peut l'être...
Pas mal pour cette affaire de secret de famille, avec des acteurs concernés. On a quelques belles vues de l’île de Noirmoutier qui sert de cadre principal à l’intrigue. Parmi les défauts, le film est un peu long et la fixette du personnage de Laurent Laffitte, 30 ans après, sur le décès de sa mère, paraît bizarre. Et à 20-25 ans, que faisait-il ?. Autrement, plaidoyer pour la tolérance afférente à l’homosexualité, ici féminine, intéressant.
Film long, j'aime bien Laurent Laffite mais il ne sait pas choisir ses rôles et se perd dans des films qualité téléfilms. Il y a des flash-back mais ça reste plat et linéaire. On reste sur notre fin et le film s'oublie vite.
Adaptation du roman de Tatiana de Rosnay, un drame familial traité avec la noirceur et la densité d’un film policier, une mise en scène lente, une lumière sombre qui met pourtant en avant la puissance de l’île de Noirmoutier. Sans être un C.Chabrol, F.Favrat sait tirer le maximum de son duo d’acteurs pour s’offrir un drame intéressant.
Une merveille d'intelligence émotionnelle pour faire face au mensonge fondateur d'une vie qui s'enlise dans un disfonctionnement familial. Un film magnifiquement écrit, filmé et porté par des acteurs à la hauteur. Merci 🙏💗
La question des secrets de famille souvent si difficiles à lever et qui empêchent d'avancer dans la vie : le sujet est excellemment traité avec sensibilité et sans concession ni faux fuyants. Le tout est servi par une pléiade d'excellents acteurs à commencer par Laurent Laffite qui porte ce film de bout en bout. Du cinéma français comme je l'aime !
Excellent film Très touchant à tous les niveaux Tous les personnages ont une place importante Beaucoup d’émotion en revoyant ce passage du gois Passage fait également en famille Pere mère épouse et enfants Un film qui m’a beaucoup emu
Un bon films dans l'ensemble avec Laurent Lafitte et Audrey Dana qui tiennent parfaitement bien leur rôle. Une intrigue intéressante et un paysage vraiment magnifique. Un films a voir si vous ne l'avez pas vu
L'histoire de base est assez standard : des secrets de famille refoulés. Ceci dit pour une fois c'est assez bien amené, l'histoire est bien poussée, les personnages sont travaillés. Au final c'est un drame assez bien ficelé qui reste malgré tout assez prévisible.
Plutôt bon film , bien joué et le scénario est intéressant et tient la route. À voir , sans hésitation !
Cependant pour ceux qui l'ont vu j'ai pu relever une petite zone d'ombre qui a un peu gâché mon expérience du film : spoiler: Comment la grand mère a-t-elle bien pu savoir que la mère allait se barrer avec sa maîtresse et les deux gosses ?
Si peu de choses à dire sur Boomerang. Au-delà du roman à tiroirs assez mal converti en scénario de film où les retournements sont téléphonés et forcés, c’est tout un mystère qui s’évapore lorsque les pièces du puzzle s’unissent enfin : il ne reste rien des errances, rien des mensonges tus ces longues décennies. En diabolisant comme il le fait les membres de la famille, le film désamorce la complexité pourtant thématique du sujet abordé, à savoir le poids du silence. Il y avait là une tension sourde à exploiter, une incertitude congénitale à l’enquête d’un fils désœuvré et traumatisé. En lieu et place, l’intuition initiale triomphe, les murs de silence s’effondrent telle une muraille faite de sable avalée par les eaux. Ces vieux sont tellement détestables qu’on ne discerne qu’à de trop rares occasions ce cœur qui bat encore, ce cœur blessé par les maux de jadis. Les acteurs sauvent la mise, heureusement, mais ne suffisent pas à incarner un périple lambda et dépourvu d’âme : tout est lisse, poli par une esthétisation des plans, par la volonté de créer de belles images. Des cartes postales un peu partout, et les pulls de Laurent Lafitte. Aucune fragilité, mais un tire-larmes doublé d’un suspense artificiel aux flashbacks opportunistes. Au cœur de cette dissonance générale, la révélation finale tombe comme un cheveu sur la soupe, et l’on ne croit guère à cet empilement de vérités jetées ainsi à la lumière. Le boomerang est balancé au loin, disparaît dans l’horizon et ne revient jamais.
14 069 abonnés
12 481 critiques
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2,0
Publiée le 12 septembre 2018
Adaptè d'un roman de Tatiana de Rosnay qui a eu ènormèment de succès (mon èpouse m'a d'ailleurs offert le livre), "Boomerang" s'avère être une dèception! il est question de secrets de famille et d'effet boomerang où Laurent Lafitte joue le fils d'une famille bourgeoise qui retourne à Noirmoutier! spoiler: Les souvenirs reviennent, les fêlures aussi, avec une maman qui s'est tuèe dans un accident de voiture! Lafitte enquête pour dècouvrir enfin la vèritè car quand il y a un secret qui est trop fort et qui n'est èvidemment pas rèvèlè, ça a des consèquences! Quand on sent qu'il y a quelque chose qui bloque, il faut fouiller! Histoire de famille sur fond de thriller qui se traine un brin! On se lasse de cette intrigue peu intrigante qui se perd au magnifique passage du Gois, route que l'eau inonde petit à petit! Lafitte est bon! C'est le seul! Mèlanie Laurent (la soeur) et Audrey Dana (la petite amie) semblent ailleurs! Wladimir Yordanoff (le père) et Bulle Ogier (la mamie) paraissent fatiguès! Dommage pour Anne Suarez (la mère) qui ne traduit que furtivement la complexitè du personnage...
Même si je n'ai pas compris le rapport entre le titre et le film, il m'a profondément remué. Comme un boxeur qui vient de se prendre un K.O après avoir été malmené durant tout le match. Cette famille bourgeoise de province a bien des secrets à cacher. Un chef de chantier trouve bizarre le décès de sa mère noyée trente ans auparavant. Toute sa famille le trouve parano. J'ai été le seul avec sa copine à le trouver, au contraire, bien normal. Il a peu de soutien. Je me suis un peu retrouvé là-dedans. J'ai été touché par son énergie à vouloir soulever la poussière de sous les tapis. Je peux d'autant plus comprendre son agacement que tous on l'air d'en savoir plus long que ce qu'ils veulent bien en dire. La sœur et le père fermés au dialogue. L'ancien couple de domestiques qui ne se souvient de rien. La grand-mère qui invoque l'âge, la fatigue, la perte de mémoire pour ne pas avoir à s'expliquer. Ça m'aurait rendu fou de ne pas être pris au sérieux et de se battre contre des moulins à vent. Plus on pénètre dans cette famille et plus les non-dits se révèlent de plus en plus instructifs paradoxalement. Et l'attitude de ceux qui se sont tus durant toutes ces années m'ont dégoûté. Ils ne méritent que le mépris. On a une histoire d'amour magnifique. Aussi belle que toute la souffrance qu'elle a pu engendrer chez celles qui l'ont vécue. Et avec le regard d'aujourd'hui, avoir de telles réactions en retour de la part de la grand-mère, c'est tout simplement criminel. Qu'on ne vienne pas me dire que c'était une autre époque, un autre temps, d'autres mœurs. Son comportement fut abject. Ce n'est pas moi qui vais pleurer sur son sort. C'est tellement beau d'aimer et d'être aimé en retour. C'est tellement fragile. Personne de l'extérieur n'a à y mettre son grain de sel. Conçu comme une enquête policière, Boomerang m'a captivé, m'a révolté, m'a bouleversé. Tout ça à la fois de la première à la dernière image. Autant dans les silences que dans les dialogues. Autant dans les regards perdus des uns et des autres que dans leurs difficultés à s'assumer, à se dire les choses, à braver l'autorité envahissante des parents. Comme quoi, même dans son entourage le plus proche, on ne connaît jamais vraiment les gens.
Apres avoir lu le livre 24h avant de voir le film, livre prenant avec une ontrigue superbe, je suis completement decu par le debut du film que ai arreter après 10minutes car il n'avait rien a voir avec le livre. Livre : elle conduisait lors de l'accident, dans le film c'est luo, ils vont a 'oirmoutier pour l' anniversaire de sa soeur, dans le film c'est en memoire de la mère, la mere est décédée d'une rupture d'anevrisme dans la maison familiale, dans le film c'est noyée... Aucune logique, ca ne me donne meme pas envie de regarder la suite. Decevant.