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    La Cour de Babel
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    128 critiques spectateurs

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    anonyme
    Un visiteur
    3,5
    Publiée le 18 mars 2014
    Plongée dans une classe de collège parisien, qui accueille des « primo-arrivants », comme on dit dans l’administration. Vingt-quatre élèves de 11 à 14 ans - et presqu’autant de nationalités - qui ne maitrisent pas la langue française. Au départ c’est même leur seul point commun, tant leurs parcours sont différents. Julie Bertucelli a « oublié » sa caméra dans la classe de leur professeur de français, pendant toute une année scolaire.
    Et la prof s’occupe du reste. Apprendre les rudiments du français, premier viatique de l’intégration et aider les élèves à s’enrichir de leurs propres différences. A force de patience, de bienveillance et de douce fermeté, l’enseignante les aide à avancer sur les chemins de la connaissance. Bâtisseuse du socle commun, elle est à la fois omniprésente et discrète : « je ne voulais pas qu’elle soit le centre du film, mais son armature », dit la réalisatrice.

    La réussite de ce documentaire tient essentiellement à l’alliance d’un dispositif précieux (ces classes d’accueil) et d’une pédagogie de qualité (l’enseignante est très expérimentée). Car pour ce qui est des enfants eux-mêmes, ils sont tantôt gais et tantôt tristes, plutôt travailleurs ou chahuteurs, comme ci ou comme ça… Bref, ce sont des enfants du monde, ni plus ni moins. Et leur naturel est le meilleur atout du film.
    islander29
    islander29

    857 abonnés 2 352 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 18 mars 2014
    un film certes intéressant sur la pluralité de l'école, et plus encore sans doute à Paris....Mais qui n'atteint pas le niveau d'émotion du référent, "être ou avoir" de Philibert....
    D'abord parce que les élèves sont plus "âgés" et donc moins "innocents" ou tout au moins, moins "sincères" même s'ils démontrent des qualités humaines d'écoute entre eux (lors de la chanson ukrainienne, du concert de violoncelle, des interventions, etc...) , qui m'a fait penser qu'ils appartiennent plutôt à un certain "milieu".....
    Désolé d'être un peu évasif, ceux qui verront le film comprendront mieux....
    On a quand mêle un panel très riche d'élèves venus de tous les continents (Brésil, Corée, Afrique, Ukraine, etc....) et dont le film montre la générosité dans l'acte d'apprendre et de partager...Le film est chaleureux à sa façon, mais montre une école un peu idyllique, ou en tout cas édulcorée des véritables problèmes de l'enseignement....La professeur elle, donne beaucoup de sagesse et d'empathie et sait cerner toute difficulté naissante (notamment quand elle est traitée de raciste, quand le débat religieux fait jour entre catholique et musulman, la réalité de certains adultes s'en trouve très éloignée.....)
    En sortant quand même on a partagé cette lumière que porte les enfants et une certaine poésie des rapports humains, mais pas vraiment de réflexion sur le devenir de ces enfants.....
    Reste un bon et chaleureux documentaire à voir si vous en avez l'opportunité......
    anonyme
    Un visiteur
    4,0
    Publiée le 18 mars 2014
    Un grand moment d'émotion pour ces ados du monde entier qui se battent pour apprendre...
    Cela réconcilie avec l'éducation nationale. L'enseignante admirable et motivée s'implique avec cœur et humanité.
    Christoblog
    Christoblog

    825 abonnés 1 672 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 17 mars 2014
    A mi-chemin entre Etre et avoir de Nicolas Philibert, et Entre les murs de Laurent Cantet, La cour de Babel emprunte au premier sa bienveillance attentive et au second son environnement de collège parisien.

    La particularité est que la réalisatrice pose ici sa caméra dans une classe d'accueil, qui, comme son nom l'indique, sert de sas d'entrée aux enfants étrangers, le temps qu'ils apprennent notre langue.

    Filmés tout au long de l'année, les élèves serbes, sénagalais, irlandais, polonais (etc...) s'avèrent être diablement attachants. Comme c'est souvent le cas pour les documentaires bien réalisés, ils deviennent au fil du film de vrais personnages, dont on guette les réactions, qu'on apprend à connaître et dont on suit l'évolution avec intérêt. Julie Bertuccelli y révèle un vrai talent de documentariste : choix des cadres, des angles de narration, du montage.

    Elle évite l'apitoiement facile et l'émotion frelatée pour se concentrer sur l'essentiel : le travail du professeur, la découverte mutuelle, le croisement de destinées singulières. La classe devient progressivement un reflet du monde, une sorte de bulle dans laquelle la faconde irrésistible des jeunes africaines se mêle harmonieusement à la réserve d'un jeune irlandais légèrement autiste.

    Et miracle, tout ce petit monde (une expression à prendre ici littéralement) s'aime ! On pense qu'à tout moment une querelle va désintégrer la belle harmonie de la classe, mais non. Ni le sexisme, ni le racisme, ni les religions ne semblent devoir entamer durablement l'ambiance de quiétude qui règne dans la salle. La conduite à bien d'un... la suite ici :
    poet75
    poet75

    270 abonnés 703 critiques Suivre son activité

    4,5
    Publiée le 17 mars 2014
    Venus des quatre coins du monde, de Roumanie, de Pologne, du Sri Lanka, de Chine, d'Egypte, du Sénégal, du Brésil, du Chili et de plusieurs autres pays encore, voici des adolescents de 11 à 16 ans, nouvellement arrivés en France et débarquant dans la classe d'intégration d'un collège du Xe arrondissement de Paris. Julie Bertuccelli les a suivis et filmés pendant toute une année scolaire, elle a planté sa caméra dans cette « cour de Babel » dont on peut dire qu'elle est l'opposée de la Tour du même nom. Au lieu de brouiller les langues et de signer ainsi l'échec du projet insensé de bâtir un édifice défiant le Ciel, il s'agit d'accueillir des élèves parlant des langues ô combien diverses et de leur donner le goût d'apprendre une langue commune, la langue de leur nouveau pays, la France. Ce faisant, ces jeunes construisent leur intégration et leur avenir.
    La réalisatrice s'est contentée, si l'on peut dire, de scruter les visages et de faire entendre les paroles de ceux qui sont directement concernés par le devenir de ces adolescents : eux-mêmes bien sûr, l'enseignante Brigitte Cervoni et quelques parents. Pas d'autre regard, pas de points de vue extérieurs, pas de réflexions de spécialistes, et c'est tant mieux. Par petites touches, l'on en découvre de plus en plus sur chacun de ces élèves, sur leur passé et leur présent, sur leurs peurs et leurs espoirs, leurs joies et leurs tristesses. Malgré leur jeune âge, plus d'un parmi eux a déjà traversé de dures épreuves et plus d'un, au détour d'une phrase, révèle ou laisse entendre dans quelle précarité il vit encore. Certains sont porteurs de grands rêves, celui d'être un virtuose du violoncelle ou celui d'être un médecin, mais d'autres savent bien que pèsent sur eux la menace d'un retour au pays, d'un mariage forcée voire d'une excision.
    Les mots qui résonnent, tout au long du film, de manière explicite ou non, sont ceux de notre devise républicaine. Ici une maman affirme à l'enseignante qu'elle est venue en France dans l'espoir d'être une femme libre. Là on découvre que l'école s'efforce d'offrir à chacun les mêmes chances : cela ne va pas de soi, sans doute, mais il y a bien une forme d'égalité dans le traitement réservé à chacun. A l'une des élèves qui s'insurge, estimant que, quand on est noir, on n'a pas droit aux mêmes chances que les autres, Brigitte Cervoni explique patiemment qu'il n'en est rien et que les décisions prises ne se fondent jamais ni sur l'origine ni sur la couleur de la peau.
    Quant à la fraternité, on la voit se construire, au fil du temps, de manière presque palpable. Les différences ne sont jamais gommées et elles donnent lieu à de savoureux débats. Ainsi lorsqu'il est question des religions : telle jeune fille explique que sa mère s'est convertie de l'Islam au Christianisme, tel garçon venu du Maroc brandit fièrement un Coran... Pourtant, rien ne peut freiner la croissance de la fraternité  : lorsqu'en cours d'année une élève annonce son soudain départ, c'est un déchirement. Et quand arrivent la fin d'année scolaire et l'éparpillement de tout ce petit monde, que d'émotions et que de larmes ! D'autant plus que pour Brigitte Cervoni aussi, une page se tourne : c'est sa dernière classe, à la rentrée prochaine elle changera de poste.
    Il faut saluer, pour finir, le travail remarquable de cette dernière : on est très favorablement impressionné, tout au long du film, par sa patience et par son sens de la pédagogie. Et il faut saluer l'initiative de Julie Bertuccelli : son documentaire est une formidable invitation à l'accueil et à la fraternité. « C'est comme si on était tous des frères et des sœurs et qu'on se séparait pour de bon, explique un des élèves à la fin du film. J'oublierai pas cette année. Jamais. » Et nous non plus, spectateurs, nous n'oublierons pas les craintes et les espoirs, les larmes et les sourires de ces adolescents. 8,5/10
    Eva_s_take
    Eva_s_take

    1 abonné 4 critiques Suivre son activité

    5,0
    Publiée le 17 mars 2014
    On assiste entre les murs de cette classe aux échanges spontanés, joyeux, indignés, parfois douloureux, de ces élèves venus des quatre coins du monde, avec leur professeur. Un documentaire qui tire sa force de sa simplicité, qui nous émeut et nous ouvre une fenêtre sur ces jeunes, tous attachants, chacun à leur manière, confrontés aux défis de l'intégration. Un regard plein d'intelligence, et une réalisatrice à l'écoute. A voir.
    Gaëlle L.
    Gaëlle L.

    38 abonnés 1 critique Suivre son activité

    5,0
    Publiée le 17 mars 2014
    Un film passionnant et émouvant... à voir absolument !
    AvelBre
    AvelBre

    3 abonnés 40 critiques Suivre son activité

    4,5
    Publiée le 7 avril 2014
    très bon documentaire. On rit, on à parfois envie de pleurer. Courrez y avant qu'il ne soit plus sur nos écrans.
    anonyme
    Un visiteur
    5,0
    Publiée le 17 mars 2014
    Sublime documentaire sur une classe un peu spéciale, qu’on appelle "classe d’accueil" du collège de la Grange-aux-Belles, dans le 10e arrondissement de Paris. Elle se compose d’élèves venus du monde entier, du Mali à la Roumanie en passant par la Chine, la Lybie ou l’Irlande. Leur but est d’apprendre le français pour intégrer un jour une classe "normale". Ce gros plan sur l’école évite miraculeusement tous les poncifs et dresse le portrait d’enfants courageux, attentifs et volontaires.

    Julie Bertuccelli porte un regard émouvant et respectueux sur ce laboratoire de collégiens de 11 à 15 ans, qui expérimentent cette nouvelle vie en France. L’intégration passe par des efforts considérables, on le mesure maladroitement. Mais cela passe aussi par de nouvelles idées & de nouvelles amitiés. Cette jeunesse rappelle bien sûr celle d’"Entre les Murs" qui avait été récompensé, mais la Cour de Babel est encore plus frais à mon sens.

    Loin de leur pays, de leur langue, ces mômes sont également loin de leurs parents et au fil des échanges on effleure les déchirements familiaux sous jacents. Ce film est porteur d’espoir.

    A l’heure où le FN gagne des voix chaque jour, la Cour de Babel invite à célébrer la diversité républicaine. BRAVO.
    anonyme
    Un visiteur
    5,0
    Publiée le 17 mars 2014
    Un film nécessaire, que tous les écoliers et parents d'élèves devraient voir, qui dit avec force et beaucoup d'émotion, à la fois la chance qu'est l'école pour un enfant et la chance qu'est la diversité pour un pays.
    Julien D
    Julien D

    1 194 abonnés 3 461 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 18 mars 2014
    Véritable film d’horreur pour les militants d’extrême-droite, cette Cour de Babel rassurera au contraire les citoyens humanistes dans leur confiance envers le pouvoir que se doit d’avoir l’éducation nationale française de former une nouvelle génération aux valeurs républicaines et à la lancer vers un avenir prometteur. Parce qu’ils viennent des quatre coins du monde et maitrisent mal la langue française, les élèves de cette classe d’accueil forment pour cela un défi plus difficile à relever mais leur réussite, jour après jour, forme un passionnant sujet de documentaire dans la veine de ses chroniques scolaires à la mode (Etre et avoir, Sur le chemin de l’école…). La réalisatrice Julie Bertuccelli pose sa caméra au milieu de ses collégiens expatriés pour pudiquement capter leur quotidien, où éducation rime avec intégration, et la formation d'une dynamique de groupe qui transcende les barrières culturelles. Même si certains passages du film sont moins émouvants, moins drôles ou moins instructifs que les autres, cette année passée aux côtés de ces adolescents déracinés est un moment de vie intense et mémorable.
    anonyme
    Un visiteur
    5,0
    Publiée le 16 mars 2014
    Est on heureux quand on est exilé ? Ce n'est pas la question de ce très beau film qui m'a BIEN fait pleuré. Un régal de douceur et de joie de vivre.
    anonyme
    Un visiteur
    4,5
    Publiée le 16 mars 2014
    Je suis allée voir le film ce soir à ROUEN . Un vrai moment d’émotion de rires et de pour ce moment de grâce qui m'a rappelé mes années d'apprentissage de la lange française quand je suis arrivée en France à l'age de 22 ans.
    anonyme
    Un visiteur
    3,5
    Publiée le 16 mars 2014
    Si vous avez un fils, une fille, un ado emmenez le voir ce beau moment film et parler ensuite avec lui des valeurs qu'il charrie.
    anonyme
    Un visiteur
    3,0
    Publiée le 16 mars 2014
    Un documentaire généreux et instructif. Un joli film à voir avec des ados, si on peut.
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