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    La Cour de Babel
    Note moyenne
    4,0
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    128 critiques spectateurs

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    anonyme
    Un visiteur
    5,0
    Publiée le 1 avril 2014
    Merci Julie Bertucceli pour ce film plein d'espoir. J'y suis allé avec ma fille de 12 ans (qui trainait des pieds)... En ces temps où la haine triomphe, il y a des lieux de résistance comme la Cour de Babel!
    anonyme
    Un visiteur
    4,5
    Publiée le 1 avril 2014
    Très beau documentaire tourné dans une classe d'accueil, les enfants sont drôles, leurs histoires émouvantes, l'enseignante très patiente (est-ce possible d'être enseignant et de ne pas connaître le syndrome d'Asperger ? Un film qui, du coup, en plus des problématiques liées à l'immigration, interroge aussi sur la formation des enseignants). Pour l'esthétique et la photo on repassera, mais comme le propos est ailleurs, ce n'est pas trop gênant bien que c'aurait été un plus appréciable.
    anonyme
    Un visiteur
    3,5
    Publiée le 1 avril 2014
    Ce film de Julie Bertuccelli est un documentaire touchant retraçant l’année scolaire d’une classe d’accueil composée d’irlandais, de serbes, de brésiliens, de tunisiens, de chinois, de sénégalais. C’est une véritable immersion dans cette classe à la fois différente et riche. On assiste aux différents échanges entre ces collégiens qui évoquent des débats sérieux tout en conservant leur âme d’enfant, ils nous font rire, pleurer sans grande difficulté. Ainsi l’une des jeunes élèves souhaite persuader son professeur que son seul ami dans la classe c’est Dieu. Ils nous touchent par leur histoire, leur manière de percevoir le monde. En partant voir le film je pensais retrouver le style d’« Entre les murs » de Laurent Cantet mais les deux films n’ont que la salle de classe en commun. Dans ce documentaire, la caméra parcoure la classe sans être vraiment là, nous entrons discrètement et nous nous laissons aller. La professeure est elle-même en voix off pendant une partie du film et nous permet d’oublier le cadre un peu trop scolaire qu’on aurait pu imaginer, laissant une grande place à la part orale et aux débats. L’idée du film est de nous montrer comment ces enfants qui n’ont ni la langue, ni l’âge, ni la religion, ni le niveau scolaire, ni la même origine sociale vont réussir à former un groupe, une unité. On s’attache en 1h30 à ces enfants que nous ne connaissions à peine. Enfin il offre un portrait merveilleux de cette enseignante dévouée et généreuse et donne l’envie de partager, puisque l’enseignement se révèle être bénéfique tant aux enfants qu’à l’enseignante.
    anonyme
    Un visiteur
    5,0
    Publiée le 1 avril 2014
    Un film extrêmement drôle sur un sujet a priori plombant, c'est ça un vrai documentaire, c'est ça qu'on aime dans le cinéma.
    schemaman
    schemaman

    17 abonnés 276 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 30 mars 2014
    Pour ceux qui aime l'Humanité. Bien sûr un goût de déjà vu avec "entre les murs" et "être et avoir été" et pourtant, l'émotion est immense face à ces élèves bigarrés qui transportent avec eux tel des fournis la richesse des cultures de leurs origines. Bien filmé, bien monté, bonne musique. Parfois un tantinet lent mais on comprend bien que dans ce genre de sujet, il faut laisser du temps au temps.
    anonyme
    Un visiteur
    3,0
    Publiée le 30 mars 2014
    Beau documentaire, mais on reste un peu sur sa faim.
    anonyme
    Un visiteur
    4,5
    Publiée le 30 mars 2014
    Sur un sujet déjà vu mille fois, la réalisatrice, grâce à son talent et son exigence, parvient à faire une oeuvre originale, singulière, touchante, et à donner de l'espoir en ces périodes où l'on en a bien besoin. Elle nous montre des héros de la vie quotidienne, et nous les fait aimer sans chercher à tirer les larmes. Un film formidable.
    anonyme
    Un visiteur
    4,0
    Publiée le 9 avril 2014
    Cette classe (et ce documentaire) est une belle leçon de tolérance ajouté d'un regard très juste sur l'intégration dans toutes ses formes (ses problèmes, ses enjeux...) Ces enfants et cette prof sont très touchants, drôles, courageux et censés. Je me doute bien que toutes les classes d'accueil ne sont pas aussi cinégéniques que celle présentée, mais c'est un très bel exercice comme on aimerait en voir plus souvent !
    james93
    james93

    8 abonnés 95 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 29 mars 2014
    Très bon film mais un petit peu trop "politically correct" avec la grandeur de l'école républucaine etc...Le seul vrai moment émouvant est à la fin.
    Par contre DANCING IN JAFFA qui sort mercredi prochain le 2 avril est incroyablement émouvant du début jusqu'à la fin ! Un très grand documentaire à voir absolument si sous avez aimez La Cour de Babel !
    deeejod
    deeejod

    6 abonnés 106 critiques Suivre son activité

    4,5
    Publiée le 27 mars 2014
    En ces temps troubles, pour ne pas dire nauséabonds, ce film est utile et fait vraiment du bien. Drôle et touchant, sobre et profond...
    anonyme
    Un visiteur
    4,5
    Publiée le 26 mars 2014
    « Quand je suis arrivé en classe d’accueil, c’est comme si je suis né ! »

    Un reportage humaniste, mené par Julie Bertuccelli, sa réalisatrice, où les acteurs sont des personnages de la vie réelle qui gravitent durant une année dans une classe d’accueil du collège de la Grange aux Belles, Paris 10ème, autour d’un professeur de français, Brigitte Cervoni. Ces acteurs sont les élèves d’une même classe et viennent d’Afrique (Maroc, Tunisie, Côté d’Ivoire, Lybie, Mali, Mauritanie), des Amériques (Brésil, Chili, USA, Venezuela), d’Asie (Chine et du Sri Lanka) ou d’Europe (Pologne, Croatie, Roumanie, Biélorussie, Angleterre, Serbie, Ukraine). J’ai aimé être touché, ému par ces élèves, leurs parents et ce professeur.
    Philippe C
    Philippe C

    97 abonnés 1 049 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 25 mars 2014
    Quelque part entre "être et avoir" et "entre les murs" ce documentaire sur une classe d'accueil véhicule un message positif, d'une part sur la volonté de jeunes ados venus des quatre coins du monde d'apprendre notre langue et de s'intégrer, d'autre part sur la capacité de l'école à le faire, avec une prof de français qui s'implique vraiment....Du coup, on se dit : mais pourquoi y-a-t'il tant de problèmes scolaires dans les banlieues françaises ?
    reymi586
    reymi586

    466 abonnés 2 444 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 25 mars 2014
    Intéressant, touchant et parfois drôle. C'est donc un documentaire qui remplit toutes ses promesses, il manque juste d'après moi une trame générale. On enchaîne pleins de scènes sans qu'il y ait forcément de logique et sans que l'on donne la parole à l'instituteur pour qu'elle nous parle de son métier. C'est un peu dommage.
    Yves G.
    Yves G.

    1 454 abonnés 3 480 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 25 mars 2014
    La bande-annonce de "La cour de Babel" a réussi à me mettre la larme à l’œil en moins de deux minutes.
    Que dire alors de ce documentaire d'1h30 sinon qu'il est probablement sponsorisé par Kleenex ?!

    La documentariste Julie Bertuccelli a posé sa caméra dans une classe d'accueil parisienne qui scolarise des enfants étrangers de 11 à 15 ans
    Ils forment une assemblée métissée : un Serbe, deux Ukrainiennes, une Libyenne ravissante, une Chinoise mutique, un Marocain timide, plusieurs Africaines revendicatives, etc .
    Chacun a leur histoire qu'on apprend par bribes : Lucas souffre du syndrome d'Asperger, Marko fuit l'antisémitisme, Felipe suit des cours de violoncelle au Conservatoire, Maryam doit quitter Paris pour Verdun dans l'attente du traitement de la demande d'asile déposée par sa mère, etc.

    "La cour de Babel" se situe dans une généalogie désormais bien balisée du documentaire d'école : "Être et avoir" d'abord "Entre les murs" ensuite (qui certes n'était pas un documentaire mais s'en rapprochait fortement) ont pris le parti de ne pas sortir de la salle de classe.

    J'avais aimé "Entre les murs" parce que ce film - comme le roman dont il était inspiré - présentait le collège sans manichéisme.
    J'ai quelques réticences vis-à-vis de "La cour de Babel" - comme j'en avais eu pour "Être et avoir" - parce qu'il en présente une image idéalisée : la prof de français dont on suit la classe est un modèle de calme, de compréhension, en un mot de pédagogie ; les élèves sont tous unanimement attachants, dans leurs qualités (Roxana chante divinement, Felipe est un génie du violoncelle) comme dans leurs défauts.
    Évidemment, une telle présentation de l'école républicaine donne du baume au cœur. A qui croit dans les valeurs d'égalité et de fraternité - et j'y crois plus souvent qu'à mon tour - j'ai été tout à la fois impressionné par les progrès de ces jeunes, touché par leur désir d’apprendre et ému par leurs douleurs et par leurs joies.

    "La cour de Babel" nous renvoie l'image fantasmée d'une France multiethnique qui, à force de patience et de pédagogie, réussirait le miracle d'une intégration apaisée. On aimerait y croire ...
    Olivier Barlet
    Olivier Barlet

    293 abonnés 393 critiques Suivre son activité

    2,5
    Publiée le 24 mars 2014
    1) la première ambiguïté du film : une magnifique ouverture vers un apprentissage ancré dans la vie et en même temps la répétition d'une vision conservatrice du rapport pédagogique basé sur le missionnariat de professeurs émérites comme l'instituteur d'Etre et avoir (Nicolas Philibert, 2002). Le succès de tels films montre à quel point cette conception de l'école républicaine mobilise les spectateurs français, une école où s'appliquent les grands principes d'égalité et de fraternité de la devise nationale sous l'égide d'un passeur omniprésent et tout puissant.

    2) la seconde ambiguïté de La Cour de Babel : la tentation du cliché et de l'anecdote, qui bien sûr ravissent le spectateur, la salle riant de bon coeur. C'est ainsi que les Africaines de la classe sont alternativement naïves, exubérantes ou grognon, voire paresseuses et victimaires. Le choix de ces paroles n'est pas neutre, qui plutôt que d'encourager l'égalité dans une même humanité ramène certains, et notamment les Africains, à ce qu'on attend qu'ils soient.
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