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    La Cour de Babel
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    anonyme
    Un visiteur
    4,0
    Publiée le 19 mars 2014
    Bien plus qu’un simple documentaire, La Cour de Babel est une formidable leçon de vie. Sans doute (trop) idéaliste, ce film est en tout cas très beau et extrêmement touchant. Il redonne foi en une certaine idée de la France, ce qui, en ce moment, n’est pas la chose la plus inutile…
    Yves G.
    Yves G.

    1 454 abonnés 3 479 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 25 mars 2014
    La bande-annonce de "La cour de Babel" a réussi à me mettre la larme à l’œil en moins de deux minutes.
    Que dire alors de ce documentaire d'1h30 sinon qu'il est probablement sponsorisé par Kleenex ?!

    La documentariste Julie Bertuccelli a posé sa caméra dans une classe d'accueil parisienne qui scolarise des enfants étrangers de 11 à 15 ans
    Ils forment une assemblée métissée : un Serbe, deux Ukrainiennes, une Libyenne ravissante, une Chinoise mutique, un Marocain timide, plusieurs Africaines revendicatives, etc .
    Chacun a leur histoire qu'on apprend par bribes : Lucas souffre du syndrome d'Asperger, Marko fuit l'antisémitisme, Felipe suit des cours de violoncelle au Conservatoire, Maryam doit quitter Paris pour Verdun dans l'attente du traitement de la demande d'asile déposée par sa mère, etc.

    "La cour de Babel" se situe dans une généalogie désormais bien balisée du documentaire d'école : "Être et avoir" d'abord "Entre les murs" ensuite (qui certes n'était pas un documentaire mais s'en rapprochait fortement) ont pris le parti de ne pas sortir de la salle de classe.

    J'avais aimé "Entre les murs" parce que ce film - comme le roman dont il était inspiré - présentait le collège sans manichéisme.
    J'ai quelques réticences vis-à-vis de "La cour de Babel" - comme j'en avais eu pour "Être et avoir" - parce qu'il en présente une image idéalisée : la prof de français dont on suit la classe est un modèle de calme, de compréhension, en un mot de pédagogie ; les élèves sont tous unanimement attachants, dans leurs qualités (Roxana chante divinement, Felipe est un génie du violoncelle) comme dans leurs défauts.
    Évidemment, une telle présentation de l'école républicaine donne du baume au cœur. A qui croit dans les valeurs d'égalité et de fraternité - et j'y crois plus souvent qu'à mon tour - j'ai été tout à la fois impressionné par les progrès de ces jeunes, touché par leur désir d’apprendre et ému par leurs douleurs et par leurs joies.

    "La cour de Babel" nous renvoie l'image fantasmée d'une France multiethnique qui, à force de patience et de pédagogie, réussirait le miracle d'une intégration apaisée. On aimerait y croire ...
    anonyme
    Un visiteur
    3,5
    Publiée le 7 septembre 2014
    Réalisatrice de documentaires, Julie Bertucelli sort sont sa troisième production cinématographique, ce mercredi 12 mars, après avoir beaucoup travaillé pour la télévision. C’est l’univers particulier d’une classe d’accueil d’un collège parisien que l’on suit pendant un an : la Cour de Babel. Les classes d’accueil sont des cours supplémentaires, donnés aux élèves étrangers venant d’arriver en France, et leur permettant d’acquérir les bases du langage notamment.

    Nous suivons les espoirs, et parfois le découragement d’une vingtaine d’élèves venus des quatre points cardinaux, pour des raisons diverses, et qui doivent tout recommencer, apprendre dans une langue qui n’est pas encore tout à fait la leur. Certains parents sont exilés politiques, d’autres ont fuit la misère, ou ont immigré pour offrir une éducation de qualité à leurs enfants. Adolescents qui doivent affronter le mal du pays et une certaine nostalgie. Ainsi que le regard de leurs camarades, les brimades sur leur accent ou bien leur vocabulaire parsemé.

    Brigitte Cervoni, la professeur de français, épouse un sacerdoce. Le documentaire rend hommage à la vocation qui devrait animer tout instituteur, faire de ses élèves, des citoyens maîtres de leur destin. C’est un univers idyllique qui nous est présenter, et l’on sait les difficultés plus grandes que le document veut bien nous les montrer. Cependant, l’expérience en vaut la chandelle. Les sourires, les pleurs de joie, l’envie de réussir, qui émanent de ses enfants, convainquent de la nécessité impérieuse de la tâche. Le plus beau métier du monde est sous nos yeux, bâtir notre futur car c’est dans les mains de nos enfants qu’il repose. Dans leur cas, des enfants entre deux âges, dont les responsabilités ont doublé depuis leur arrivée en France. Ils sont devenus interprètes pour leurs parents pour qui il est plus difficile d’apprivoiser la langue. Et bien souvent, leurs parents sont empêtrés dans l’esclavage salariale précaire, et piégés par l’inertie administrative.

    L’accueil donné à ces jeunes est primordiale. Dans ce microcosme, ils apprennent la liberté, l’égalité, la fraternité. Ils acquièrent la conviction de vivre dans un état de droit et en accepte les devoirs. Un moment d’utopie qu’ils verront remis en cause fréquemment dans leur vie… Déjà, à l’heure de leur puberté, des préoccupations émergent que l’on attendait pas. On est surpris d’entendre ces enfants, avec curiosité et respect, parler de religion ou de laïcité par exemple. Ou bien du mal, et du bien, notions profondément ancré dans leur vécu. Tel Luca, irlandais, qui du haut de sa dizaine d’année, est très marqué par la guerre civile irlandaise, et ne pense pas que les affrontements aient quelque chose à voir avec la religion.Le mot n’est pas prononcé mais il comprend bien l’instrumentalisation politique des croyances. Certains veulent être médecins, d’autre architectes, d’autre chanteurs. Espérons que leurs utopies seront se faire réalité. Rencontrer des profs comme Brigitte Cervoni, c’est un bon début pour y arriver.

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    anonyme
    Un visiteur
    3,5
    Publiée le 18 mars 2014
    Plongée dans une classe de collège parisien, qui accueille des « primo-arrivants », comme on dit dans l’administration. Vingt-quatre élèves de 11 à 14 ans - et presqu’autant de nationalités - qui ne maitrisent pas la langue française. Au départ c’est même leur seul point commun, tant leurs parcours sont différents. Julie Bertucelli a « oublié » sa caméra dans la classe de leur professeur de français, pendant toute une année scolaire.
    Et la prof s’occupe du reste. Apprendre les rudiments du français, premier viatique de l’intégration et aider les élèves à s’enrichir de leurs propres différences. A force de patience, de bienveillance et de douce fermeté, l’enseignante les aide à avancer sur les chemins de la connaissance. Bâtisseuse du socle commun, elle est à la fois omniprésente et discrète : « je ne voulais pas qu’elle soit le centre du film, mais son armature », dit la réalisatrice.

    La réussite de ce documentaire tient essentiellement à l’alliance d’un dispositif précieux (ces classes d’accueil) et d’une pédagogie de qualité (l’enseignante est très expérimentée). Car pour ce qui est des enfants eux-mêmes, ils sont tantôt gais et tantôt tristes, plutôt travailleurs ou chahuteurs, comme ci ou comme ça… Bref, ce sont des enfants du monde, ni plus ni moins. Et leur naturel est le meilleur atout du film.
    Jeanluc.M
    Jeanluc.M

    21 abonnés 219 critiques Suivre son activité

    5,0
    Publiée le 13 mars 2014
    Quelle beauté, quelle candeur et quelle lucidité j'ai trouvé. Un hymne à la vie et à la joie.
    Ces enfants sont tout simplement nos trésors d'aujourd'hui et demain.
    Septième Sens
    Septième Sens

    84 abonnés 762 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 9 avril 2014
    L'ambition de l'homme était bien trop folle que celle de construire une tour à la hauteur de Dieu. Pour les punir, ce dernier les a empêché de communiquer en diffusant moult langages sur Terre. Résultat, l'homme ne se comprend plus et les choses ne vont pas en s'arrangeant. Montée du racisme, conflits ethniques, le monde va mal. Pour faire avancer les choses, la réalisatrice de L'Arbre nous invite dans sa Cour de Babel, une classe pour jeunes étrangers voulant apprendre le français et s'intégrer.

    Grâce à certains réalisateurs (Philibert, Cantet, Kechiche), nous arrivons en France à saisir certains enjeux primordiaux de l'éducation. Comment fonctionne la jeunesse et quelles sont ses aspirations ? Demandez à tous ces enfants venus des quatre coins du monde avec un passé toujours différent, mais souvent lourd à porter sur leurs frêles épaules. Ne voulant pas forcément, à la base, faire leur vie en France, ils rendent le propos de La Cour de Babel passionnant par leur volonté de devenir « quelqu'un », et d'avoir un futur solide.

    La réalisatrice a eu l'intelligence de ne capter que les moments importants de cette année scolaire et de ne parler que des thèmes universels, touchant tout le monde. La religion, l'intégration et le destin de ces jeunes étrangers nous transportent du début à la fin. Parce qu'ils nous font retrouver une certaine innocence et qu'ils nous ouvrent sur un monde que nous ne connaissons pas. Par des cultures diverses, ils nous font voyager avec leur regard flottant entre l'enfance et l'adulte sans jamais nous faire tomber dans un sentimentalisme irritant.

    Grâce à ces idées et à cette liberté de paroles, La Cour de Babel nous prouve l'importance du multiculturalisme dans notre pays. Plus qu'une relation élèves / professeur comme on pouvait avoir dans le miraculeux Être et avoir, Julie Bertuccelli ne filme presque qu'exclusivement les enfants. En plan serré, ces derniers symbolisent l'avenir de nos sociétés. À nous désormais de choisir le système éducatif qu'on veut leur donner.
    Flore A.
    Flore A.

    34 abonnés 518 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 13 mars 2014
    Ce documentaire est une belle ode à l'éducation nationale et aux classes d'accueil, sans doute trop idéaliste mais intéressant et touchant.
    anonyme
    Un visiteur
    4,5
    Publiée le 1 avril 2014
    L'un des plus jolies films de ce début d'année. Émouvant, drôle et d'une belle fraîcheur.
    Ykarpathakis157
    Ykarpathakis157

    4 511 abonnés 18 103 critiques Suivre son activité

    4,5
    Publiée le 26 septembre 2020
    J'aime les films qui mettent l'accent sur l'expérience des migrants dans un pays d'accueil. Les enfants ont environ 13 ans et viennent de nombreux pays différents pour de multiples raisons les amenant en France. La classe d'accueil leur permet de maîtriser suffisamment la langue française pour étudier d'autres matières dans une classe ordinaire. Leur objectif à la fin de l'année est d'entrer dans une classe ordinaire avec des enfants de leur âge et de réussir leur éducation. Ce qui est clair c'est que ces enfants sont comme tous les enfants de leur âge. Leurs désirs sont ordinaires, tout comme leurs besoins bien que certains aient plus besoin de confort et de stabilité que d'autres. Il est clair que les enfants veulent s'intégrer et être acceptés même s'ils se sentent étrangers dans leur manière de parler français par exemple. Les liens tissés au sein de la classe créent des sentiments tristes à la fin du film lorsqu'ils se séparent. Certains avancent et d'autres doivent redoubler leur année. Leur professeur évolue également et l'attachement que certains élèves ont à son égard illustre le pouvoir de l'éducation. Apprendre des choses, apprendre des faits, apprendre les relations et comment devenir une personne. L'un des mythes lié à la tour de Babel est la croyance que les multiples langues du monde proviennent de la tour. Ce mythe est une image appropriée pour la classe où il y a une énorme diversité de langues...
    Vinz1
    Vinz1

    175 abonnés 2 425 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 19 mai 2015
    Certes, c'est agréable de voir ces tranches de vie d'élèves dans une classe d'adaptation avec leurs envies, leurs rêves et leurs difficultés. Mais pour moi, ça reste du documentaire et aurait très bien pu passer à la télé plutôt que bénéficier d'une sortie ciné car ce n'est pas non plus transcendant et original...
    gaetan1.arnould
    gaetan1.arnould

    48 abonnés 386 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 15 mars 2014
    Un documentaire à la fois émouvant et instructif . Une autre vision de l'intégration, + positive et surement + réaliste que celle véhiculée par les politiques et les médias habituellement . Ce film nous fait prendre du recul sur ce que représente la France dans le monde, c'est à dire une sorte d'eldorado, de refuge pour de nombreux étrangers ; d'où la nécessité de prendre conscience de la chance que l'on a de vivre dans notre pays, certes loin d'être parfait mais à de nombreux égards avantageux . On tombe parfois un peu dans le cliché mais pris globalement, ce documentaire restitue fidèlement ( comment vraiment savoir la réalité d'une question aussi complexe ? ) les difficultés pour tout étranger de venir dans un pays différent de son pays d'origine Même si "entre les murs" était une fiction , on retrouve de nombreux points communs, notamment concernant la difficulté d'enseigner, les rapports prof/parent ou les questions très terre à terre ( mais souvent les plus fondamentales ) que posent les enfants. A conseiller pour tous ceux intéressés par les questions d'immigration, d'intégration et même d'éducation.
    anonyme
    Un visiteur
    4,0
    Publiée le 20 mars 2014
    Simple, beau et remplie d'émotion ce documentaire nous fais voyager sans même quitter la petite salle qui reçoit une classe d'accueil dans un collège parisien. Le film possède une universalité qui à l'heure des municipales (et de la montée des extrêmes) donne de l'espoir!
    Pauline_R
    Pauline_R

    176 abonnés 398 critiques Suivre son activité

    5,0
    Publiée le 11 mars 2014
    Un documentaire merveilleux, à la fois drôle, émouvant et plein d'humanité, j'en suis ressortie le sourire jusqu'aux oreilles et les larmes aux yeux. Les enfants sont lumineux malgré des parcours de vie souvent difficiles, l'institutrice est magnifique de pédagogie et de charisme même si on la voit physiquement très peu puisque la réalisatrice a pris le parti de filmer comme si la caméra était les yeux de l’institutrice et c'est tout à fait réussi.
    Et une remarque pour les spectateurs "migraineux" qui ont l'habitude de fuir les docu au cinéma parce qu'ils sont filmés caméra à l'épaule avec des images instables (ce qui est mon cas) : on n'en souffre aucunement ici ! Bref, c'est à voir de toute urgence !
    james93
    james93

    8 abonnés 95 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 29 mars 2014
    Très bon film mais un petit peu trop "politically correct" avec la grandeur de l'école républucaine etc...Le seul vrai moment émouvant est à la fin.
    Par contre DANCING IN JAFFA qui sort mercredi prochain le 2 avril est incroyablement émouvant du début jusqu'à la fin ! Un très grand documentaire à voir absolument si sous avez aimez La Cour de Babel !
    anonyme
    Un visiteur
    4,0
    Publiée le 23 mars 2014
    Émouvant, ces enfants et ados qui se lancent dans la vie ! une leçon anti-guerre !
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