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Julie Bertuccelli, cinéaste, a filmé pendant toute une année scolaire ce qui se passait dans une classe d'accueil, c'est-à-dire une classe qui permet à de jeunes étrangers débarquant en France d’apprendre le français, de réussir leur scolarité et, donc de favoriser leur intégration dans notre pays.
C'est un documentaire. Ce qui est très rare dans nos sélections.
Mais nous ne pouvions pas passer à côté de ce film, superbe pièce d'humanité, d'humour et d'émotion que nous donnent à vivre ces élèves et leur admirable prof, madame Brigitte Cervoni.
Venant de tous les pays du globe, aucun ou presque ne parle la langue de son voisin ou de sa voisine mais grâce à l'apprentissage de notre langue, à force de patience et d'encouragements, ils vont pouvoir d'abord communiquer entre eux puis avec les autres dans ce Nouveau Monde qu'est désormais pour eux la France.
"Je montre peut-être une utopie en action, mais je montre aussi un petit théâtre de notre monde où l’énergie de l’espoir peut faire des miracles tout comme la confiance et l’accueil prodigués à ces jeunes...", nous confie Julie Bertuccelli.
Pour ces enfants, de 11 à 14 ans, pionniers dans leur famille, car ils sont souvent les seuls à parler le français, la classe d'accueil va être un lieu de peur au début, de découverte ensuite, d'amour enfin.
Et pour nous spectateurs, il est passionnant de suivre cette évolution tout comme il nous est difficile de ne pas sentir notre gorge se serrer ET la joie nous envahir quand, à la fin de l'année scolaire, tous ces enfants timides, renfermés ou forts en gueule voire agressifs à leur arrivée, entourent alors leur prof, les yeux plein de larmes et de reconnaissance, pour un dernier au-revoir.
Cette classe d'accueil est un bienfait humain.
Et ce film, de la belle ouvrage, que nous sommes heureux d'accueillir parmi nos P'tits Bonheurs
C'est un documentaire. Ce qui est très rare dans nos sélections.
Mais nous ne pouvions pas passer à côté de ce film, superbe pièce d'humanité, d'humour et d'émotion que nous donnent à vivre ces élèves et leur admirable prof, madame Brigitte Cervoni.
Venant de tous les pays du globe, aucun ou presque ne parle la langue de son voisin ou de sa voisine mais grâce à l'apprentissage de notre langue, à force de patience et d'encouragements, ils vont pouvoir d'abord communiquer entre eux puis avec les autres dans ce Nouveau Monde qu'est désormais pour eux la France.
"Je montre peut-être une utopie en action, mais je montre aussi un petit théâtre de notre monde où l’énergie de l’espoir peut faire des miracles tout comme la confiance et l’accueil prodigués à ces jeunes...", nous confie Julie Bertuccelli.
Pour ces enfants, de 11 à 14 ans, pionniers dans leur famille, car ils sont souvent les seuls à parler le français, la classe d'accueil va être un lieu de peur au début, de découverte ensuite, d'amour enfin.
Et pour nous spectateurs, il est passionnant de suivre cette évolution tout comme il nous est difficile de ne pas sentir notre gorge se serrer ET la joie nous envahir quand, à la fin de l'année scolaire, tous ces enfants timides, renfermés ou forts en gueule voire agressifs à leur arrivée, entourent alors leur prof, les yeux plein de larmes et de reconnaissance, pour un dernier au-revoir.
Cette classe d'accueil est un bienfait humain.
Et ce film, de la belle ouvrage, que nous sommes heureux d'accueillir parmi nos P'tits Bonheurs
Une grosse impression de dejà vu...Aprés "Etre et avoir", "Entre les murs"...nous voilà une nouvelle fois projetés dans l'univers scolaire. Bon cette fois dans une classe d'accompagnement de jeunes immigrés dans l'apprentissage du français.
C'est évidemment touchant mais long si long et répétitif. Chaque cas est intéressant mais enfermé dans le carcan de la classe qui finit par étouffer cet intérêt.
Trés politiquement correct mais cinématographiquement inintéressant.
C'est évidemment touchant mais long si long et répétitif. Chaque cas est intéressant mais enfermé dans le carcan de la classe qui finit par étouffer cet intérêt.
Trés politiquement correct mais cinématographiquement inintéressant.
Un chef d’œuvre! Une ode aux enseignants et à la culture qui fait chaud au cœur. Un magnifique message d'espoir!
ffred
Après deux films de fiction particulièrement réussis (Depuis qu'Otar est parti et L'arbre), Julie Bertuccelli revient au documentaire, genre qu'elle avait déjà abordé par le passé. Elle pose cette fois-ci ses caméras dans un collège parisien pour suivre l'année scolaire d'une classe d'accueil regroupant des jeunes ados fraichement arrivés en France. Il se dégage de ce film...
Julien D
Véritable film d’horreur pour les militants d’extrême-droite, cette Cour de Babel rassurera au contraire les citoyens humanistes dans leur confiance envers le pouvoir que se doit d’avoir l’éducation nationale française de former une nouvelle génération aux valeurs républicaines et à la lancer vers un avenir prometteur. Parce qu’ils viennent des quatre coins du monde et maitrisent mal la langue française, les élèves de cette classe d’accueil forment pour cela un défi plus difficile à relever mais leur réussite, jour après jour, forme un passionnant sujet de documentaire dans la veine de ses chroniques scolaires à la mode (Etre et avoir, Sur le chemin de l’école…). La réalisatrice Julie Bertuccelli pose sa caméra au milieu de ses collégiens expatriés pour pudiquement capter leur quotidien, où éducation rime avec intégration, et la formation d'une dynamique de groupe qui transcende les barrières culturelles. Même si certains passages du film sont moins émouvants, moins drôles ou moins instructifs que les autres, cette année passée aux côtés de ces adolescents déracinés est un moment de vie intense et mémorable.
Benito G
Une supperbe leçon de vie et de liberté qui devrait être visionné par tout les établissements scolaires! LA réalisation est sobre, sans effets qui serait inutil mais en utilisant une certaine rigueure. Les personnages, inconnus pour tous ; se montrent au fil de l'avancement du documentaire. Drôle, attachant et avec une petite reflexion chez les adultes... Les ados verront plus le coté de l'identification, mais tout le monde ; ne pourra nier ; que l'émotion sent le naturel. Aborder les dispositifs d'accueils des élèves étrangers et un sujet délicat pour certains. Et ici, le mode "on filme la vie de la classe" apporte quelques choses et rend en tout point. Une lumière qui aurait pu faire reculer le public, mais mis comme il est mis en place ; cela passe finement et avec de bonnes intentions. On arrive à sentir la pudeur de ses jeunes (sans doute leur premier vrai passage sur écran...), leur sensibilité et une gaieté à toute épreuve (malgrè le languauge qui crée pour certains une barrière. Là, on entre, en cours avec eux et ont s'amusent autant que ; quant c'est le cas (ou pas, si la situation n'est pas là pour cela ; mais sans jamais tiré dans le mélo voulant faire pleurer). L'intégration des élèves dés le début (le bonjour dans chacun de leur language n'est qu'un début), montre un aperçu de ce que sera la suite (certains avec des passés difficile, d'autre ayant vcu autre chose...). Mais tout cela, avec persuasion et réalité! Et c'est là, que le réalisateur réussit son coup. Un documentaire frais et rayonnant de bonne humeur sur son ensemble. Que je recommande à tout le monde. Ni trop long, ni trop court. On est vite pris par la vie de chacun, que l'on ne voit pas le temps passé. D'autant que le documentaire ne possède pas de temps mort qui aurait pu nuire à l'ensemble. Un véritable petit bijou!
Christoblog
A mi-chemin entre Etre et avoir de Nicolas Philibert, et Entre les murs de Laurent Cantet, La cour de Babel emprunte au premier sa bienveillance attentive et au second son environnement de collège parisien.
La particularité est que la réalisatrice pose ici sa caméra dans une classe d'accueil, qui, comme son nom l'indique, sert de sas d'entrée aux enfants étrangers, le temps qu'ils apprennent notre langue.
Filmés tout au long de l'année, les élèves serbes, sénagalais, irlandais, polonais (etc...) s'avèrent être diablement attachants. Comme c'est souvent le cas pour les documentaires bien réalisés, ils deviennent au fil du film de vrais personnages, dont on guette les réactions, qu'on apprend à connaître et dont on suit l'évolution avec intérêt. Julie Bertuccelli y révèle un vrai talent de documentariste : choix des cadres, des angles de narration, du montage.
Elle évite l'apitoiement facile et l'émotion frelatée pour se concentrer sur l'essentiel : le travail du professeur, la découverte mutuelle, le croisement de destinées singulières. La classe devient progressivement un reflet du monde, une sorte de bulle dans laquelle la faconde irrésistible des jeunes africaines se mêle harmonieusement à la réserve d'un jeune irlandais légèrement autiste.
Et miracle, tout ce petit monde (une expression à prendre ici littéralement) s'aime ! On pense qu'à tout moment une querelle va désintégrer la belle harmonie de la classe, mais non. Ni le sexisme, ni le racisme, ni les religions ne semblent devoir entamer durablement l'ambiance de quiétude qui règne dans la salle. La conduite à bien d'un... la suite ici :
La particularité est que la réalisatrice pose ici sa caméra dans une classe d'accueil, qui, comme son nom l'indique, sert de sas d'entrée aux enfants étrangers, le temps qu'ils apprennent notre langue.
Filmés tout au long de l'année, les élèves serbes, sénagalais, irlandais, polonais (etc...) s'avèrent être diablement attachants. Comme c'est souvent le cas pour les documentaires bien réalisés, ils deviennent au fil du film de vrais personnages, dont on guette les réactions, qu'on apprend à connaître et dont on suit l'évolution avec intérêt. Julie Bertuccelli y révèle un vrai talent de documentariste : choix des cadres, des angles de narration, du montage.
Elle évite l'apitoiement facile et l'émotion frelatée pour se concentrer sur l'essentiel : le travail du professeur, la découverte mutuelle, le croisement de destinées singulières. La classe devient progressivement un reflet du monde, une sorte de bulle dans laquelle la faconde irrésistible des jeunes africaines se mêle harmonieusement à la réserve d'un jeune irlandais légèrement autiste.
Et miracle, tout ce petit monde (une expression à prendre ici littéralement) s'aime ! On pense qu'à tout moment une querelle va désintégrer la belle harmonie de la classe, mais non. Ni le sexisme, ni le racisme, ni les religions ne semblent devoir entamer durablement l'ambiance de quiétude qui règne dans la salle. La conduite à bien d'un... la suite ici :
Beau documentaire, sobre, humaniste, émouvant. Une leçon de vie et de cinéma. Julie Bertolucci est aussi à l'aise dans ce genre que dans la fiction.
Un beau film documentaire, simple et enrichissant, mais qui pour ma part ne rivalise pas avec les grands films " être et avoir" et "entre les murs". A voir de toute façon!
Un film magnifique, émouvant, instructif, étonnant... les qualificatifs manqueraient presque pour donner une idée exact de ce film que l'on ne peut que dédier à tous ceux qui partagent les idées du Front National. Ce film est politique? Non, mais ce qu'il nous dit, c'est que la tolérance est un devoir...
Julie Bertuccelli pose sa caméra durant toute une année scolaire dans une classe d’accueil d’enfants étrangers au sein d’un collège. Tous déracinés pour des raisons très diverses, ils sont serbes, ukrainiens, irlandais, marocains et autres ; ce qui les unis se résume à la non maitrise de la langue française et leur déracinement. Pour le reste c’est réellement la tour de Babel culturelle, religieuse et ethnique. La réalisatrice nous donne à voir un groupe qui se forme tout au long de l’année scolaire autour d’un dénominateur commun minimum. Dans une période où l’on pourrait croire que tout fout le camp ; ce film montre que la République vit encore, qu’il lui faut peu pour survivre et que le terreau est encore fertile. On aurait envie de voir de tels dispositifs se généraliser sur le territoire. Autour de ces jeunes attachants et drôles, les clichés tombent. La réalisatrice laisse aussi hors champ toute la vie des ados en dehors de l’école (logement, conditions de vie familiales,…) ; l’école est un sanctuaire ; ce seront juste les entretiens avec parents/enseignant qui permettront de comprendre les difficultés extérieures supplémentaires que gèrent ces jeunes pousses.
Enfin ce type de film est déclaré comme utile… J’ai un doute car ces films sont souvent visionnés par un public averti et déjà acquis à la cause.
Belle leçon de vie à voir même si comme souvent dans les documentaires, çà manque de cinéma
Enfin ce type de film est déclaré comme utile… J’ai un doute car ces films sont souvent visionnés par un public averti et déjà acquis à la cause.
Belle leçon de vie à voir même si comme souvent dans les documentaires, çà manque de cinéma
Un film passionnant et émouvant... à voir absolument !
dominique P.
Documentaire intéressant et émouvant.
Petit bémol : il est un peu trop court.
Petit bémol : il est un peu trop court.
Pas besoin de parler la même langue pour se rapprocher...
La cour de Babel est un très beau documentaire, cosmopolite et sincère, qui traite d'un sujet d'actualité, l'intégration dans un pays étranger. L'espoir de ces jeunes de trouver une vie meilleure en France, un avenir à la hauteur de leurs ambitions, laisse à penser qu'il reste encore un champ des possibles ouvert à tous ceux qui y croient. Et quelle plus belle leçon peut-on recevoir que celle d'enfants qui ont envie de réaliser leurs rêves !
Pour en savoir plus, lisez notre critique complète NoPopCorn !
La cour de Babel est un très beau documentaire, cosmopolite et sincère, qui traite d'un sujet d'actualité, l'intégration dans un pays étranger. L'espoir de ces jeunes de trouver une vie meilleure en France, un avenir à la hauteur de leurs ambitions, laisse à penser qu'il reste encore un champ des possibles ouvert à tous ceux qui y croient. Et quelle plus belle leçon peut-on recevoir que celle d'enfants qui ont envie de réaliser leurs rêves !
Pour en savoir plus, lisez notre critique complète NoPopCorn !
Moment de grâce comme seul le cinéma peut en donner parfois! Ces enfants de diverses origines nous donnent là une leçon de tolérance, d'amour pour l'autre - différent, d'ouverture au dialogue et surtout à l'écoute des paroles de l'autre. On ne devrait pas grandir parfois et rentrer dans la dure réalité du monde! L'enseignante aussi est une vraie pro, limite parfois assistante sociale, mais complètement à sa place, humaine, honnête, fine, digne. Bravo! C'est bien filmé (à sa façon puisque c'est un documentaire) : on sent le respect de la réal, sa distance (caméra souvent derrière) mais en même tps tout son amour et son respect envers les personnes qu'elle filme. Ces gamins ont une telle force et dignité, leur parcours de vie est à eux seuls un magnifique discours pour tous les réfractaires à l'immigration, privilégiant le sectarisme, la peur et l'exclusion. La scène d'adieu est déchirante mais prouve bien qu'avec un peu de partage et de volonté, on peut vivre ensemble et même s'apprécier. Cela peut paraître abscons et gnangnan mais ce que propose ce documentaire avec des images simples et surtout vraies. Il faut entendre cette jeune Guinéenne dire "je suis en France pour devenir une femme libre". Que rajouter de plus !! Je recommande pour une claque d'amour et de vie.
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