" On a réalisé le tournage à Toronto, puis tourné à Chicago pendant une journée, pour quelques plans d'extérieurs. C'est la politique du Hollywood des années 90 ! (...) Vous savez, filmer au Canada, aux Etats-Unis, en Angleterre ou en Australie, c'est pareil, pour peu que les gens parlent anglais ! "
Le public français ne fait que l'apercevoir dans Seven de David Fincher (1995), Independence Day de Roland Emmerich (1996), ou Il Faut Sauver Le Soldat Ryan (1998) de Steven Spielberg.
Ce même public a dû attendre 1997 et Alien : Resurrection pour prendre conscience du talent de Leland Orser.
Il collabore par la suite à Very Bad Things(1998).
En 2000, il participe à Bone Collector de Philip Noyce.
" Sortir de la norme, choquer. C'était ma "lecture" de ce scénario. J'avais envie de filmer "Resurrection" comme on filmerait un cauchemar ! Je pense que les gens aiment avoir des frissons avec un thriller, de même qu'ils adorent rire avec une comédie. L'important, c'est que les films ne laissent pas les spectateurs indifférents ! "
Depuis Série noire pour Nuit Blanche de John Landis (1985), le metteur en scène canadien a pris l'habitude d'apparaître dans les films de ses confrères (et amis pour la plupart). Ainsi, le public a pu notamment l'apprécier dans Prête à Tout de Gus Van Sant, Mesures d'Urgence de Michael Apted, ou Last Night de Don McKellar.
Cet Australien est déjà un réalisateur réputé pour la qualité de ses clips vidéos (notamment pour Elton John, les Rolling Stones, ou encore Queen), lorsqu'il signe en 1983 la mise en scène de son premier long métrage, Razorback.
Il réalise ensuite Highlander (1985), Highlander II (1989), Ricochet (1991), Blue Ice (1992) et L'Affaire Karen Mc Coy (1993).
Resurrection marque le retour de Mulcahy sur le devant de la scène. Sa dernière réalisation pour le cinéma remontait en effet à 1995. Il s'agissait de Silent Trigger (inédit en France).