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Un visiteur
2,5
Publiée le 29 avril 2007
Honnète thriller se situant un peu au dessus des dizaines d'ersatz que Seven a connu, Resurrection nous permet de voir celle de Russell Mulcahy! Il prouve qu'il est encore capable d'être visuellement interessant si on lui en donne les moyens. En revanche, Cricri Lambert n'est pas vraiment l'atout fort de ce film... il en fait 10 fois trop, ce qui rend les dialogues déjà pas terribles carréments ridicules. Bref, un bon divertissement quand même mais qui ne tient pas toutes ses promesses.
Bon alors c'est bien foutu(niveau réalisation et rhytme pas grand chose a redire) Christophe lambert est correct(meme s'il passe la plupart du metrage a pleurer comme un abruti) David cronenberg montre qu'il est présent avec deux scenes parfaitement inutiles. Mais alors depenser autant d'energie pour pomper absolument TOUTES les grandes lignes de Seven ca en devient presque comique(ville poisseuse,duo de flics integres mais marginaux,scene d'humiliation sous la pluie,tueur machiavélique,meurtres dénombrés en rapport a la bible,etc etc) et donc le film devient par la meme occasion prévisible donc raté pour un polar.
Il n'y a que robert joy qui assure bien et donne un peu de classe et de perversion a cet ersatz ringard.
Non ce film n'est pas un nanar. Il s'agit d'un navet certes mais Christophe Lambert a fait bien pire. Evidemment la comparaison avec Se7en est inévitable tant le scénario en est inspiré. Lambert arrive donc après la bataille et co-écrit le scénario, le produit et l'interprète. Le film surfe alors sur la vague des thrillers à serial-killer masqué aux images jaunes et floues, ambiance religieuse, flashs, acteurs sous la pluie, ruelles sombres et crades, accélérés et ralentis. Lambert retrouve son réalisateur et ami Russel Mulcahy, y'avait donc à espérer un bon film. Malheureusement tout est ici frustrant, laid et lourd. La réalisation est risible et bourrés de tics inutiles. Le réalisateur en fait des tonnes en montrant des scènes sanglantes du plus mauvais gout. Comme si rester longtemps sur les corps amputés et giclant de sang étaient synonyme d'efficacité et de ce fait marquant le spectateur. Le film par son interprétation risible ne parvient jamais à faire peur ou instaurer une ambiance angoissante. Christophe Lambert visiblement impliqué dans ce film montre encore une fois ses limites d'acteurs et ne se montre pas une fois convaincant. On se demande ce que David Cronenberg vient faire dans cette histoire dans le role du Père Rousell. Pour Lambert sa participation au film était un cautionnement de la qualité du scénario. Quand on voit le film il s'agirait plutot d'une caution pour les impots du cher David. On rit malgré l'histoire sombre du film : les personnages qui visiblement marchent sous un nuage noir et qui sont les euls trempés par la pluie, les flics découvrant le corps démembré du Christ et qui sont pris de nausée, Christophe Lambert courant devant la caméra mais pas trop vite pour ne pas la dépasser ou alors la scène du bébé final. Resurrection est donc une définition du mot cliché, un film indispensable pour tous néo-réalisateurs pour voir ce qu'il ne faut absolument pas faire dans le genre, un film assemblé de scènes coupées d'autres films.