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Un visiteur
5,0
Publiée le 1 novembre 2016
Sublime !!! Tout en finesse ! Si vous aimez la vie et la beauté des sentiments, alors je vous invite à découvrir ce film....Il nous interpelle et contribue à nous faire grandir....Merci
Les quelques étoiles que je mets sont pour la prestation de Cotillard et quelques beaux paysages mais sinon quelle daube ! Le scénario c'est zéro pointé, les seconds rôles sont faibles et la fin c'est la cherry on ze top of ze cake qui vient parachever deux heures d'ennui ! Tout ce qui peut exaspérer dans le cinéma français...
L'ellipse vous connaissez ? On s'éloigne, on va loin, on croit être projeté à l'infini et puis comme la balle du jokari on revient vers le premier foyer de l'ellipse. Scénario surprenant, émotion, incandescence, passion .... Un film qui laisse des traces .... À j'oubliais : je suis définitivement amoureux de Cotillard
Un bijou de film. On est en suspens. Un climat envahissant, une ambiance tendue et une Marion Cotillard absolument magnifique. Ce film m'a marqué à vie. Bravo Nicole Garcia.
Mal de Pierres est une histoire d’amour et le portrait d’une femme amoureuse et « habitée » voire hantée. On va suivre l’évolution du personnage sur une bonne quinzaine d’années. Dès son adolescence, Gabrielle est jugée folle par son entourage et immaîtrisable par sa famille. Sa famille n’hésite pas à la proposer à un ouvrier espagnol de la maison en lui promettant de l’aider à s’installer. Gabrielle, en grande amoureuse, se marie pour être libre, libre de rêver ou d’aimer. Quand Gabrielle fait sa cure au sanatorium suisse et rencontre André, son coeur s’emballe. Son mari, aimant, ne l’abandonnera jamais.
Nicole Garcia filme avec beaucoup d’élégance cette histoire. Nicole Garcia est classique dans sa réalisation mais l’interprétation de Marion Cotillard lui amène une profondeur et une personnalité. Le scénario est très bien écrit. Mal de Pierres est romanesque. Nicole Garcia utilise les flashback pour nous aider à mieux cerner la personnalité et l’attitude de Gabrielle. La superbe photo est signée Christophe Beaucarne. Il filme dans des décors magnifiques et lumineux la complexité et la douleur du personnage. Le contraste est la. Daniel Pemberton apporte avec sa musique une touche d’émotion discrète.
Marion Cotillard est incroyable. Elle incarne avec grâce le personnage bordeline de Gabrielle. Tout se lit sur son visage, ses yeux. Elle est habitée, hantée. Louis Garrel est parfait, secret avec son air romantique. Alex Brendemühl est le mari aimant et souffrant en silence, il est très touchant. Brigitte Roüan, la mère, joue tout en nuances.
Mal de Pierres est un joli film romanesque avec Marion Cotillard qui donne tout pour son personnage. Sans oublier le talent de réalisatrice de Nicole Garcia
Le dernier film de Nicole Garcia - adapter du roman de Milena Agus - est nul. Marion Cotillard est énervante, mise en scène aussi nul que le reste du film (...). N'a-t-on jamais dit a Nicole Garcia qu'un film est fait pour que l'on ressente un sentiment, une analyse (...). Horrifiant.
"Mal de Pierres" permet de nouveau à Marion Cotillard de jouer divinement bien ; pour compléter le casting Louis Garrel et Alex Brendemühl sont d'ailleurs au diapason. L'histoire racontée dans "Mal de Pierres" donne envie (mis à part certains détails ou retournements de situations qui n'apportent rien). Mais voilà... au delà de ça, le défaut principal de ce film est "juste" qu'il n'est pas passionnant : un film basé sur une histoire au potentiel aussi fort aurait dû être emmené sur une voie beaucoup plus tranchée. J'ai vraiment trouvé que le film manquait de parti pris, de personnalité, d'émotions. Une déception donc même si, encore une fois, le casting est excellent, la photo du film belle et le potentiel dramatique indéniable.
Enfin un film qui me fait sortir de ma réserve depuis de très longs mois. Film magnifique, bouleversant admirablement bien joué par Marion Cotillard que je retrouve enfin dans un rôle à sa mesure , bien loin de sa période américaine. Et puis il y a cette histoire, sensible, traitée de manière classique mais tout en plan serré sur les visages et les corps , sur l'amour et ses vertiges. Merci madame GARCIA pour ce beau moment de cinema et ce grand moment de bonheur que vous nous avez procuré.
Une belle déception! La bande annonce ne me tentait pas tellement mais je me suis laissée convaincre par les avis positifs sur ce film. Je n'en comprends pas le succès. Bien joué, il est vrai mais j'ai dû complètement passer à côté, ne me suis pas du tout laissée embarquer dans cette histoire de folie. L'amour du mari est vraiment beau mais ça ne suffit pas à sauver le film en ce qui me concerne.
Finement écrit, Mal de pierres est sans doute l’un des meilleurs films de Nicole Garcia dont le style se bonifie au cours du temps. Elle se repose entièrement sur l’interprétation d’une Marion Cotillard totalement habitée par son rôle de femme passionnée qui rêve d’un amour absolu que la société de l’époque lui interdit de vivre. Si la première heure et demie se love dans un certain classicisme purement français, la dernière partie et son retournement de situation vraiment inattendu vient bouleverser la donne et mettre un coup de boutoir au cartésianisme généralement collé au cinéma hexagonal. Ce glissement vers un fantastique métaphorique peut apparaître à certains comme incongru, mais je trouve qu’il permet de placer le film dans la mouvance des œuvres littéraires sud-américaines ou encore ibériques que je chéris particulièrement. A noter également l’excellence de la distribution. Bref une œuvre exigeante et romanesque qui mérite mieux que sa réception froide à Cannes.
Il est parfois difficile voire impossible de transmettre l'émotion que l'on ressent à la lecture d'un roman. Nicole Garcia, la réalisatrice que l'on a connue mieux inspirée, malgré des efforts méritoires, reste ici trop sage et nous assène une sorte de téléfilm, rural d'abord puis sentimalo-médical qui oublie le spectateur en chemin. Marion Cotillard, victime usuelle d'un stupide "bashing" montre une fois de plus qu'elle dispose de grandes qualités quand elle est dirigée intelligemment - c'est ici le cas comme chez le récent Dolan - mais elle semble un peu seule au centre d'une intrigue peu cinématographique, la "folie" étant on le sait particulièrement difficile à exprimer à l'écran. Le twist final arrive un peu comme un tour de passe-passe habile et conclut de façon maladroite une histoire qui manque par ailleurs de ressorts dramatiques pour maintenir l'attention du spectateur. La reconstitution des années 50 sent un peu trop l'artifice de décorateur et recèle quelques erreurs de détail qui tempèrent l'extrême rigueur et le classicisme de la réalisation.