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Un visiteur
4,0
Publiée le 2 mars 2015
pour son premier film, la fille de Miou-Miou, s'en sort plutôt bien, le film oscille entre comédie et film noir, je croyais voir un ennième film sur la fan qui harcèle son idole (le titre le fait penser) et puis on s'aperçoit que pas du tout, c'est l'idole qui a recourt à sa plus grande fan..., Sabdrine Kiberlain, dans un rôle taillé pour elle, excelle dans le genre nunuche un peu mytho qui va lui servir dans la suite de l'histoire ; par contre Laurent Lafitte en chanteur-vedette n'est pas très convainquant, il aurait fallu, à mon avis, prendre un vrai chanteur pour ce rôle, même si cela aurait été, évidemment, un rôle de composition
J'adore ! J'ai passé un excellent moment devant ce film. Un film très réussi ! Le jeu des acteurs, les dialogues, la musique, j'ai adoré... A ne pas manquer !
Une très heureuse surprise ; un film étrange mais très réussi. Une histoire invraisemblable qu'on suit avec beaucoup d’intérêt. Le spectateur ne s'ennuie jamais et se demande sans cesse où le cinéaste va l'emmener. Bravo à cette jeune réalisatrice !!!
Sandrine Kiberlain est remarquable dans son rôle d'apparente mythomane, qui ne manque pas d'aplomb. Ce rôle lui va comme un gant. L'intrigue est plaisante. Laurent Lafitte complète bien le duo. La psychologie policière est aussi savoureusement étudiée. On voit combien l'intuition joue un grand rôle dans une enquête et combien avec cette fan, ils se heurtent à une personnalité aux réponses déconcertantes. Eux, qui savent faire craquer ceux qu'ils soupçonnent, sont ici confrontés à quelqu'un qui ne répond pas aux critères, qui leur sont familiers. C'est l'anti-modèle de la police scientifique que nous voyons là, on est plus du côté des méthodes de Sherlock Holmes, où l'intuition, la libre association sont des outils précieux dans une enquête. Je découvre que la réalisatrice Jeanne Herry est la fille de Miou-Miou et de Julien Clerc, eh bien, je trouve que le talent est au rendez-vous. Bravo!
Un scénario original qui nous tient en haleine tout le long du film amis qui nous fera ne plus le voir une fois l'issue connue. PLV : les acteurs sont excellents dans leur rôle d'idole,groupie
La performance de Sandrine Kiberlain, par sa finesse de jeu et...sa dinguerie, donne de l'altitude à un petit film sympathique qui, sans elle, se serait perdu sans doute rapidement dans les mémoires. Le scénario est intelligent et le montage maintient le suspense de cette comédie-thriller jusqu'au dernier moment. Casting relevé jusqu'aux seconds rôles.
Mercredi, salle numéro 1 du Gaumont Parnasse, j'ai vu un film adorable, succulent, parfait. Elle l'adore, de Jane Herry, la fille de Miou-Miou, colle pile à son titre. Une femme séduisante, Sandrine Kiberlain, l'actrice qui monte, joue délicieusement une hurluberlue qui adore broder sa vie en s'inventant des situations imaginaires et recombolesques. Fan n°1 d'un chanteur de charme, Laurent Laffitte, extra, elle accepte de convoyer pour son idole un mystérieur colis encombrant. La tête vide, mais le coeur et la voiture pleine,spoiler: elle part, cafouille, évidemment. Bref, la police l'arrête. Elle a transporté pour son idole un cadavre : c'est rigolo, effarant, et effrayant. Mais on se marre tout le temps ! J'avais peur pour Sandrine, mais j'avais bien tort, elle met les flics et les spectateurs dans sa poche !
Un thriller dont l’histoire est vraiment originale tout en restant assez simple et réaliste. Les acteurs sont à la hauteur. Toutefois, j’avoue être restée sur ma fin!
La bande annonce semble promettre une comédie, les critiques (celles que j'ai lues) parlent d'un film raté aux incohérences scénaristiques et le spectateur que je suis a vu un film plaisant, presque un polar, et somme toute pas si mal. Si j'étais une fiancée de Julien Clerc, j'aurai quelques interrogations qui me trotteraient dans la tête car si la réalisatrice, fille du précédent, s'est inspirée de la vie de son père... je regarderai les victoires de la musique posées sur la cheminée d'un drôle d'oeil. Oui, figurez-vous qu'une malheureuse amie du chanteur à succès Vincent Lacroix (Laurent Lafitte) s'en est reçu une sur le crâne. C'est désagréable pour elle et aussi pour le chanteur dont la notoriété pourrait pâtir de ce fait divers sanglant. Heureusement, de nos jours, les vedettes ont plus de deux neurones dans la tête et peuvent établir instantanément un plan infaillible pour se débarrasser pour toujours d'un corps un peu encombrant. Avec une dose de machiavélisme et une utilisation bien à propos d'une de ces multiples fans encombrantes mais dévouées, le tour est joué. Seulement, la groupie choisie un peu dans la précipitation, cette mytho de Muriel Bayen (Sandrine Kiberlain) , pourtant fort conciliante tellement elle est énamourée, s'avérera à la longue être un mauvais choix. Le plan, pourtant judicieusement concocté, sera arrangé à la propre sauce par la groupie et finira par tourner vinaigre. Je n'ai eu aucun mal à me laisser entraîner dans cette histoire car on sent que le scénario a été travaillé pour que tout soit bien crédible. Les comédiens sont impeccables, arrivent à faire oublier qu'ils ne correspondent pas trop aux personnages qu'ils incarnent. Et même si la réalisatrice plombe le rythme en surlignant un peu trop les aspects signifiants des protagonistes ( nombreuses pochettes, affiches de l'artiste ), le récit se déroule agréablement surtout qu'il n'oublie pas de s'élargir vers une étude psychologique bien vue sur le rapport de force entre la groupie et la star. Cependant, le plaisir n'est pas total pour moi. La réalisatrice n'est pas arrivée à donner une vraie unité au film. La fin sur le blog
Sandrine Kiberlain est désarmante dans son rôle de godiche pas si naïve que ça qui invente sa vie en racontant des anecdotes fantasmées de son quotidien. (...) On pardonnera les maladresses (certains personnages, dont les flics sont vraiment trop caricaturaux) grâce à la malice de sa réalisatrice qui fit preuve d'un sens du rythme indéniable.
Vu hier en avant première par pur hasard, ce film elle la vraie belle surprise de la rentrée. Un scénario riche avec de multiples rebondissements, des personnages attachants, Muriel (Sandrine Kimberlain) touchante d'innocence et d'intelligence, Laurent Lafitte dans un role tout en nuances et rempli de doutes, et surtout Pascal Demolon qui campe un inspecteur dépassé par sa propre vie.
Le film oscille entre thriller, policier et comédie. Hilarante scène d'interrogatoire mettant face à face Sandrine Kimberlain et Pascal Demolon. On rit franchement.
Enfin j'aimerai souligner l'excellente bande son. Le piano envoutant appelle, souligne nos émotions et rythme cette oscillation entre thriller et comédie. Son compositeur, Pascal Sangla, devrait être remarqué.