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    Loin des hommes
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    170 critiques spectateurs

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    dominique P.
    dominique P.

    836 abonnés 2 027 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 20 janvier 2015
    Très beau film dramatique et historique.
    Très bonne interprétation des deux comédiens, superbes paysages arides.
    On est très émus et intéressés.
    anonyme
    Un visiteur
    3,5
    Publiée le 19 janvier 2015
    Film assez captivant et âpre, malgré quelques maladresses de mise en scène et poussées d'esthétisme inutile (par exemple, cette vue de loin de Viggo Mortensen découpé en silhouette sur le ciel de la nuit, devant le croissant de lune.... Pourquoi cette petite joliesse, vraiment?).
    Mais l'incarnation des personnages est servie par deux acteurs si magnifiques qu'ils nous font croire à la réalité de toutes ces directions possibles dans les débuts d'une guerre. Pour qu'elle soit honorable ou qu'elle sombre dans la "sale guerre", tout dépend en fait de la construction morale plus ou moins solide de chacun, à chaque moment, à chaque décision qu'il prend. Hélas, les résultats sont souvent désespérants.....Et cela c'est poignant et très beau,
    L'instituteur tentera sans doute de partir encore une fois "loin des hommes", saturé visiblement des guerres humaines, mais il aura réussi à donner à son compagnon le début d'une future force intérieure (et comme nous l'espérons !) pour prendre enfin sa vie en main, consciemment.
    Les deux acteurs ont une présence fantastique, très différente l'une de l'autre, mais fantastique.
    Vincent M.
    Vincent M.

    2 critiques Suivre son activité

    5,0
    Publiée le 10 février 2015
    belle fresque sur la vraie relation entre 2 êtres humains au plus profond de leur humanité, bien loin au dessus des turpitudes des groupes et des troupes....
    anonyme
    Un visiteur
    2,5
    Publiée le 19 janvier 2015
    Long et ennuyant, je me demande pourquoi toutes ces bonnes critiques???
    anonyme
    Un visiteur
    4,5
    Publiée le 19 janvier 2015
    film magnifique, d'une force peu commune. L'émotion est très forte, grâce aux petits écoliers, mais aussi aux deux acteurs hors du commun...Reda Kateb un des meilleurs acteurs du moment (Hippocrate ,Qui Vive)
    PLR
    PLR

    466 abonnés 1 559 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 19 janvier 2015
    "Loin des hommes" est un film sans beaucoup d'action, sans beaucoup de dialogues, avec finalement assez peu d'intensité dramatique mais duquel il se dégage pourtant quelque chose de fort, de profond. C'est difficile à exprimer, à résumer. Mais le récit et les thèmes abordés s'identifient bien au titre "Loin des hommes", dans le sens où le propos central repose justement sur deux destins individuels, pesés et réfléchis, mais distants des événements (distants par les choix individuels qui se posent mais surtout pas indifférents).Transposable à bien des époques, bien des destins. Une invitation à la réflexion.
    Flaw 70
    Flaw 70

    259 abonnés 422 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 19 janvier 2015
    Deuxième film de David Oelhoffen, qu'il a lui-même écrit en adaptant librement la nouvelle L'Hôte d'Albert Camus. Pourquoi librement ? Car le film prend pas mal de liberté sur la nouvelle de Camus mais arrive quand même à en garder l'esprit et l'essence tout en correspondant aux thématiques de son auteur. Parce qu'ici Oelhoffen confirme qu'il à des thèmes et des intentions d'auteur qu'il compte bien explorer dans sa carrière et en ça le film correspond dans l'esprit à son premier long métrage, assez moyen, Nos retrouvailles. Pour le scénario on explore donc les thèmes d'Oelhoffen, à savoir les liens qui unissent les hommes et qui font qu'ils s'apprécient. Car dans son premier film on suivait les retrouvailles d'un père absent avec son fils où au détour d'une situation dangereuse ils apprenaient à se connaitre, à se pardonner et à s'aimer. Ici c'est la même chose mais au lieu d'explorer une relation père-fils, il s'intéressera à une amitié qui se construit malgré les différences. Oelhoffen est quelqu'un qui s'intéresse à ce qui rapproche plutôt qu'a ce qui divise comme l'amour, les joies de la vie ici illustré ici par le sexe, la compassion et la solidarité face à une situation périlleuse, ce qui fait indéniablement écho avec les tragiques événements récents. Placer cette amitié naissante dans une situation géopolitique et historique grave, la guerre d'Algérie, est vraiment pertinent car cela permet de servir un propos humaniste que malgré les différences culturelles et la guerre entre deux peuples, l'entente et la compréhension sont toujours possible. Les deux personnages sont en cela vraiment intéressant car ils ne prennent jamais de parti, ils sont isolés au milieu de cette guerre qui les dépassent et doivent géré leurs problèmes personnelles, ils essayent de rester maîtres de leurs vies et de leurs décisions mais l'histoire qui est en train de s'écrire autour d'eux les obligent à prendre position. L'un est un homme droit, peu être même trop droit car certaines de ses réactions sont trop didactiques ou compréhensives, il est parfois trop moralisateur et humain ce qui fait qu'il semble parfois déconnecté du reste, le rendre plus ambivalent aurait été plus judicieux même si on en éprouve que plus d'empathie pour lui comme cela mais il fait moins réel. Ses origines à lui sont plus troubles rendant sa neutralité psychologique plus pertinente et intéressante à explorer. L'autre à une psychologie moins développé mais pour autant plus poussé, son destin est relativement tragique et lorsque que l'on apprend son histoire, le personnage n'en devient que plus noble. Il n'est pas maître de sa vie étant dicté par des lois et des principes sectaires et décide donc de prendre non pas sa vie mais sa mort en mains, donnant un propos touchant sur la notion de sacrifice. Ce sont donc deux êtres nobles et justes qui nous sont présenté et leur amitié est traité de façon naturelle et cohérente laissant même parfois place à un humour bienvenu. Néanmoins même si le propos humaniste et existentialiste est pertinent et que l'amitié plutôt bien traité, le scénario possède des défauts comme le faite que le contexte du film ne sert au final que de toile de fond, cela aurait pu être n'importe quel autre conflit l'histoire aurait fonctionné de la même façon, ou encore que le style épuré du scénario handicap la narration en passant sous silence des thèmes qui aurait pu être intéressant ou du faite que les situations ont tendances à ce répétées. Le film suit donc un schéma linéaire qui devient vite répétitif, les personnages marchent, une péripétie leur tombent dessus, ils se remettent en route puis une autre péripétie et etc. Cela donne un aspect trop segmenté au film qui fini à la longue par toujours répéter les mêmes choses ou faire de la digression, en ça la scène dans le bordel, particulièrement la partie qui concerne Daru, n'était pas nécessaire au récit. Sinon le film se rattrape dans une conclusion très juste et très poignante qui expose à merveille toute la noblesse des personnages et la tragédie de leurs histoires. Le casting est sinon prodigieux, tout les acteurs offrent des partitions sans fausses notes qu'ils soient secondaires ou non. Même si il est clair que toute les attentions se portent sur le duo principal avec Reda Kateb qui est encore une fois parfait, apportant le supplément d'âme dont lui seul a le secret à son interprétation juste et dans la retenue mais qui fait passer à merveille les émotions. Il arrive à ne pas ce faire éclipser par un Viggo Mortensen encore une fois impressionnant de par son charisme et la justesse de son jeu. Il utilise une vaste palette d'émotion sans en faire trop et fait un travail impressionnant avec sa voix. Kateb aussi n'est pas en reste de ce côté là, devant travailler son arabe et son accent, qui m'a semblé parfait dans le film, mais le travail de Mortensen sur ce point est faramineux devant travailler le français, l'arabe ainsi que l'espagnol. Le pire c'est qu'il arrive à exceller dans les trois langues, ce qui souligne une discipline de fer et là je dis chapeau. Pour la réalisation, celle-ci dispose d'une photographie sublime qui magnifie les somptueux décors de l'Atlas algérien, un montage classique mais efficace ainsi que d'une BO composée par Nick Cave et Warren Ellis qui est vraiment géniale, accompagnant le film à merveille et s'inscrivant dans les belles compositions de western. Car oui la mise en scène de David Oelhoffen est celle d'un western existentialiste. La composition des plans, l’enchaînement des situations, les mouvements de caméra, etc tout cela rappelle les classiques du western notamment l'époque de John Ford. On retrouve l'assaut à cheval sur une place forte, ici symbolisé par une place forte, mis en scène avec force et maîtrise, probablement la meilleure scène du film, on retrouve l'habituel duel de tout western ainsi que la prise d'un camp indien par les cowboys, ici symbolisé par un groupe de "rebelles" algériens pris au piège dans une grotte par l'armée française, probablement la deuxième meilleure scène du film de par sa mise en scène brutale et impressionnante. En conclusion Loin des hommes est un film sympathique mais pas pleinement satisfaisant. Son propos est fort et touchant, son histoire est belle mais sa construction est répétitive tirant un peu en longueurs sur la fin à cause de digressions inutiles et de rabâchages qui peut créer un certain ennui. Néanmoins la mise en scène est très maîtrisé et le casting est parfait mais j'aurais aimé l'ensemble moins didactique et plus humain car à force d'être trop moralisateur, le film perd l'efficacité des émotions. Mais en ce début d'année cinématographique assez timide qui n'est pas enclin aux bons films, Loin des hommes s'impose comme le meilleur jusqu'à présent même si il n'est pas complètement bon.
    Fritz L
    Fritz L

    182 abonnés 767 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 19 janvier 2015
    C’est fascinant de voir portée à l’écran l’interprétation d’une œuvre littéraire très courte, fut-elle (au moins pour la base) tirée une nouvelle d’Albert Camus. C’est ce que vient d’accomplir, non sans un certain talent, David Oelhoffen avec « Loin des hommes ». « L’hôte », texte d’une dizaine de pages, ne semblait pas se prêter, au niveau du contenu, à une quelconque adaptation cinématographie. L’œuvre étant plus dans la suggestion des faits et des comportements, à charge pour le lecteur d’en combler à son aise les vides. C’est dans cet état d’esprit qu’Oelhoffen s’en accapare, et en donne une réinterprétation complète en allant même jusqu’à en modifier la fin. Il développe un contexte implicite chez Camus, en renforçant d’abord le caractère et le vécu des deux protagonistes, mais surtout en intégrant le fait de guerre (sans pour autant ne jamais la mentionner) comme une réalité présente et non une menace. Mais « Loin des hommes » n’est pas pour autant un exercice de style. C’est une mise en lumière (les prises de vues sont éclatantes) d’une rencontre, avec ses contrastes (le joug de la colonie), ses questionnements (l’appartenance d’un homme à la terre ou à la nation) entre ces deux hommes qui n’étaient pas appelés à se rencontrer. Et la rencontre est généreuse et radieuse, au moins sur le papier. Car si Reda Ketab, tout en intériorité est extraordinairement poignant, Vigo Mortensen peine à nous faire croire vraiment à son rôle de Daru. Ce scepticisme tient plus à sa nationalité (qu’il soit un pied-noir espagnol semble improbable) qu’à son interprétation à laquelle il apporte foi. Passé donc un petit temps d’adaptation, on se laisse porter par ce fascinant récit, brillamment illustré musicalement par Nick Cave et Warren Ellis. Sourde est l’émotion au début, elle monte crescendo, presqu’à notre insu, jusqu’à atteindre son paroxysme sur les deux scènes finales, si représentatives du contexte social d’alors. Sans grands effets, tout en profondeur, « Loin des hommes » est un film fragile et sincère.
    anonyme
    Un visiteur
    4,0
    Publiée le 19 janvier 2015
    A travers cette histoire, on peut voir la complexité de la guerre d'Algérie où des hommes ayant combattu ensemble se retrouvent ennemies. Ça fait réfléchir sur la manière de gérer un conflit.
    On voit également dans ce film des images magnifiques de l'Algérie.
    annereporter94
    annereporter94

    49 abonnés 1 006 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 19 janvier 2015
    Beaucoup comparent ce film à un western et ils n'ont pas tort... Des décors magnifiques, peu de dialogues, des scènes d'action sobres et rapides, tout concourt à donner à ce film un statut particulier, d'autant plus que ses deux acteurs principaux sont irréprochables.
    Patrice R
    Patrice R

    26 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 19 janvier 2015
    Bravo ! une belle histoire, de très bons acteurs, des paysages magnifiques. Un film sensible et touchant.
    anonyme
    Un visiteur
    4,0
    Publiée le 18 janvier 2015
    Très beau film, à voir !
    Les paysages grandioses de l'Atlas sont superbement filmés, et la bande son de grande qualité.
    Armez vous d'un peu de patience : si la mise en place peut paraître lente, c'est pour mieux distiller, à petites touches, une vision subtile des deux protagonistes principaux et du contexte culturel et historique menant à la grande fracture de la guerre d'Algérie et du rapatriement.
    Le film m'a aussi laissé une grande envie de lire le recueil de nouvelles de Camus dont est inspiré "Loin des Hommes"
    Ramm-MeinLieberKritiker-Stein
    Ramm-MeinLieberKritiker-Stein

    133 abonnés 543 critiques Suivre son activité

    1,0
    Publiée le 18 janvier 2015
    Arrivé dans la salle, j'ai déjà commencé à me poser des questions sur cette adaptation. Une adaptation mise en scène par David Oelhoffen, nominé plus de dix fois pour différents travaux... Je voudrais déjà signaler à tous ceux qui ne vont pas être d'accord avec cet écrit que j'ai eu beaucoup de mal à rester jusqu'à la toute fin, et voici les raisons : je n'ai tout simplement pas adhéré à ces plans larges répétitifs et poussifs, à cette ambiance parfois larmoyante et le plus souvent ennuyante, et toute cette panoplie d'acteurs qui jouent la carte de l'apitoiement et qui ne sont attachants que pour la scène finale. Et c'est pourtant difficile de dire ça de Mortensen et de Kateb, car ce sont tous les deux d'excellents professionnels dans leurs domaines, mais là je n'en pouvais plus : ils usent pour s'approprier leurs rôles d'artifices handicapants pour les spectateurs, tels des accents, qui, sous les murmures, ne nous font rien comprendre de tout ce charabia. Car oui, désolé, mais il est bien bête d'écrire un script pour ensuite ne même pas entendre plus de vingt pourcents des répliques. Ensuite, certains détails ne correspondent pas : au tout début, la route principale qui mène à l'école est censée être condamnée, donc interdite aux véhicules et accessible seulement à pied ou à cheval, et pourtant on voit des traces de roues et non de sabots. C'est réellement une déception donc, car avec une telle pièce d'oeuvre de départ on pouvait s'attendre à bien mieux, à un objet de fabrication mieux pensé et qui ennuierait bien moins. La beauté du décor est tout à coup moins belle à voir...
    Julien D
    Julien D

    1 198 abonnés 3 461 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 19 janvier 2015
    Servir de la guerre d’Algérie comme support à un film aux allures de western est une idée cinéphilique originale mais c’est surtout le fait d’y voir Viggo Mortensen parler dans un français et un arabe parfaits qui est la meilleure surprise de Loin des hommes. Dans cette lointaine adaptation de la nouvelle L’hôte d’Albert Camus, l’acteur polyglotte incarne un instituteur devant traverser l’Atlas accompagné d’un berbère incarné par un Reda Kateb tout en retenue, et dont les rencontres vont illustrer sa perception du conflit indépendantiste en cours, à savoir d’abord une volonté de neutralité puis un engagement pacifiste et enfin une résignation. Rythmé par l’excellente musique composée par Nick Cave et Warren Ellis, ce road-trip désertique est filmé avec une sobriété rafraichissante. La relation entre les deux personnages, qu’au début tout oppose, et la vision anti-manichéenne de la guerre donnent au film une touche d’émotion et une profondeur morale louables et une absence de tout point de vue politique que l’on aurait craint au vu du sujet.
    ffred
    ffred

    1 698 abonnés 4 019 critiques Suivre son activité

    2,0
    Publiée le 17 janvier 2015
    C'est d'abord le casting qui attire. Et pour une fois, la bande-annonce faisait envie. J'ai très vite déchanté. Cette adaptation d'une nouvelle de Camus s'avère être d'un certain ennui. Et pourtant, j'ai essayé de me raccrocher à plein de choses. Des images superbes, une belle musique, de bons acteurs, un récit édifiant...Mais Viggo Mortensen et Reda Kateb ont été bien meilleurs ailleurs. Seul le second s'en sort quelque peu. Un peu (beaucoup) de mal même avec le jeu de Mortensen. Avec son accent, on ne croit pas beaucoup à ce personnage né en Algérie de parents espagnols. On ne croit pas trop au reste non plus d'ailleurs. Il manque tellement pour nous tenir en haleine : de la force, de l'épaisseur, du suspens, de l'émotion. Au final, cette histoire de quête de liberté et d'amitié est un peu plate et du coup pas vraiment intéressante. Petite déception donc.
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