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    Loin des hommes
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    3,9
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    170 critiques spectateurs

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    anonyme
    Un visiteur
    5,0
    Publiée le 28 janvier 2015
    Un film dur sur une triste époque. La révolution algérienne et les crimes de l'armée d'occupation française en arrière plan de l odyssée de deux hommes dans le désert et la montagne en Algérie. Les paysages sont magnifiques, les deux acteurs superbes, le contexte terrible. et pourtant on ne verse jamais dans le pathos, jamais dans le superficiel, tout est juste! Brillant!
    Kloden
    Kloden

    125 abonnés 997 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 27 janvier 2015
    Une fois n'est pas coutume, ce n'est pas vraiment du réalisateur dont il sera principalement question dans cet avis. La mise en scène de Davis Oelhoffen, en effet, est excessivement sobre, bien que cela puisse autant stigmatiser une justesse tranquille qu'une propension à se cacher. Au moins, le jeune réalisateur oppose avec succès organique et minéral, posant ses personnages avec adresse dans l'Atlas algérien, théâtre d'un quasi-western. Ici, l'espace est quand même plutôt occupé par les acteurs que leur metteur en scène. Si Reda Kateb ne démérite pas, s'acquittant avec humilité et justesse de ce rôle ingrat, c'est de Viggo Mortensen que je me sens obligé de parler. Décidément, j'adore cet acteur. Si Camus (dont la nouvelle "L'Hôte" est ici adaptée) était un juste, Viggo semble s'efforcer de l'être, solidifiant toujours ses prestations d'une grande humanité, tout à fait à sa place dans ce récit qui prend presque la forme d'une étude de caractères. Admirateur de l'auteur de L'étranger et d'ailleurs producteur exécutif, l'acteur s'investit, comme toujours, à cent pour cent. En anglais, en français, en espagnol, en arabe, en russe ; l'interprète qui se refuse à être catalogué comme un éternel Aragorn transpire d'une vraie sensibilité qui rend ses personnages profondément tangibles. Dommage que quelques tics de jeu viennent parfois le trahir, sans pour autant effacer son mérite ni son talent. Et puis, qu'est ce que j'aime son intégrité, sa façon de refuser les blockbusters et autres projets plus visibles au profit de films qui lui parlent réellement. C'est cette dimension humaine portée par l'interprétation des acteurs, qui fait la sève d'un film un peu limité au-delà de ça, qui ne fait qu'effleurer la dimension philosophique qui lui tendait les bras. Mais qu'importe, Loin des hommes est un très bon moment, porté aussi par la bande-son discrète mais essentielle de Nick Cave et Warren Ellis. Beau et très humain.
    anonyme
    Un visiteur
    4,0
    Publiée le 26 janvier 2015
    Une libre interprétation de Camus ne pouvais donner qu'un beau film si il était entre des mains expertes et des acteurs rares. C'est ce que nous promet ce film et effectivement pari tenu car c'est véritablement une gifle. L'histoire de deux hommes, deux braves, prit dans la tourmente d'une guerre qui les dépasse et qui dépasse tout le monde, les combattants eux mêmes. Une guerre civile plus qu'une guerre étrangère, et cette terrible impression que les deux peuples qui se battent là sur la terre qui fut le dernier recours de la France pendant le second conflit mondial, sont deux peuples si proches, si voisins, si frères que l'ont pourrait penser à un seul et même peuple. Las... L'histoire est passé la dessus et ce très beau film desservi par deux acteurs magnifique nous apporte son lot de dilemmes criant, sommes nous français, algériens, les deux ou juste humains ? ... Comme je l'ai dit, il s'agit d'une histoire de deux hommes, qui n'ont en commun que la douleur et c'est cette douleur qui va les rapprocher et faire d'eux plus que des frères.
    ferdinand
    ferdinand

    14 abonnés 452 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 26 janvier 2015
    Très beau film, filmé dans les superbes paysages de l'Atlas marocain, avec deux interprètes exceptionnels. Si Reda Kateb n'est plus une surprise, Viggo Mortensen est très inattendu dans un rôle purement dramatique sans les délires de violence chers à Cronenberg, et de surcroît parlant parfaitement français! Tous les deux sont excellents et sont pour beaucoup dans l'émotion que dégage ce film, peu et mal distribué malheureusement.
    cylon86
    cylon86

    2 513 abonnés 4 430 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 25 janvier 2015
    Nous sommes en Algérie en 1954. Alors qu'une guerre commence à éclater, Daru, un instituteur habitant dans une vallée isolée, est chargé par un gendarme d'escorter un prisonnier jusqu'à une ville où il sera jugé. D'abord réticent, Daru accepte d'escorter Mohamed et les deux hommes se lancent à travers un périple dans le désert. Alors que Mohamed est recherché par ses cousins qui veulent venger la mort de leur frère, Daru doit aussi éviter les rebelles, étant désormais considéré comme un ennemi. Après avoir mis un certain temps à trouver son rythme, ''Loin des hommes'' s'avère être une très belle réussite, périple mélancolique centré sur deux personnages qui n'ont pas vraiment leur place dans la situation actuelle du pays. A travers Daru et Mohamed, on peut avoir un aperçu de la situation en Algérie à cette époque alors que gronde la rébellion. Filmé dans de superbes décors sublimés par la musique de Nick Cave et de Warren Ellis, le film devient très vite prenant à sa manière, créant une atmosphère particulière et une relation entre les personnages qui n'a pas besoin de passer par beaucoup de mots pour fonctionner. Dans le rôle de Daru, Viggo Mortensen se montre une fois de plus excellent, incarnant avec fragilité et subtilité son personnage qui se rend compte qu'il n'a plus sa place dans le pays qu'il aime.
    anonyme
    Un visiteur
    4,5
    Publiée le 24 janvier 2015
    Cette histoire d'une fraternité qui dépasse les clivages, d'une révolte pacifique contre l'absurdité de la violence, entre en raisonnance avec l'actualité...
    On a le temps de savourer les paysages fabuleux et la relation qui se créé entre les deux parias, mais le film ne néglige pas l'action. C'est beau, ce n'est pas contemplatif ni ennuyeux!
    Les 3 acteurs du film, Reda Kateb, Viggo Mortensen et l'Atlas, sont solaires.
    Un film splendide et indispensable.
    anonyme
    Un visiteur
    4,0
    Publiée le 16 juillet 2016
    Merci à Viggo Mortensen d'avoir participé à cette réalisation française sur l'adaptation d'un roman d'Albert Camus. Un très bon moment de cinéma, très tendre et humaniste où l'on retrouve un professeur ancien commandant de l'armée qui guide un "prisonnier" vers un choix inévitable à prendre. Génial !
    LBDC
    LBDC

    105 abonnés 297 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 22 janvier 2015
    (...) Par son sujet et son traitement LOIN DES HOMMES rappelle les films de western. Daru, simple instituteur, se voit confier un prisonnier, Mohamed, qu’il doit escorter au village le plus proche (à plusieurs jours de marche) où il sera jugé et mis en prison. D’abord réticent et prêt à le laisser filer, Daru prend conscience, après l’attaque de l’école où il loge, que Mohamed risque d’être assassiné par des hommes avides de vengeance s’il ne fait rien. L’habitation est encerclée par des hommes armés. Durant cette séquence la caméra reste à l’intérieur et accompagne Daru tandis qu’il riposte par des coups de fusils. Une scène qui peut évoquer de nombreux western américains, notamment la fin du film de John Huston, Le Vent de la plaine (1960). Pour faire face à une horde d’indiens, les héros du film se réfugient dans une petite maison et doivent riposter aux vagues successives. Audrey Hepburn interprète une indienne adoptée en secret dès son plus jeune âge par une famille de blancs. Le racisme traité dans le film et le personnage d’Hepburn rejetée par les blancs pour ses origines et qui ne se considère pas comme une indienne prend écho dans le film de Oelhoffen. Cette scène de fusillade qui conclut Le Vent de la plaine, apparaît dans LOIN DES HOMMES comme le point de départ du film.

    Au centre de cette intrigue il y a le lieu : l’Atlas. Une chaîne de montagnes rocheuses et arides qui traverse le Maroc, l’Algérie et la Tunisie, que les deux protagonistes vont devoir parcourir. En dépit de conditions difficiles de tournage David Oelhoffen et son équipe sont parvenus à obtenir une très belle image. Le réalisateur place sa caméra au meilleur endroit et capte une lumière naturelle resplendissante. En utilisant cet immense paysage il isole ses personnages dans un espace infini. Le réalisateur alterne parfaitement entre proximité avec les acteurs et plans de très grand ensemble où ses personnages viennent se perdre dans le désert. Une manière de placer Daru et Mohamed au cœur des événements tout en indiquant leur refus d’y participer.

    L'intégralité de notre avis à propos de LOIN DES HOMMES, sur Le Blog du Cinéma
    anonyme
    Un visiteur
    5,0
    Publiée le 22 janvier 2015
    Je ne sais pas si le réalisateur/scénariste l'a fait exprès, mais ce film est un western. Transposez-le : un ancien officier (nordiste ou sudiste, à voir) est devenu instituteur. Il fait la classe à des petits indiens de la réserve apache. Son école est au milieu de nulle part, battue par les vents de la plaine. Il reçoit la visite d'un shérif ventru qui traîne derrière son cheval un prisonnier. Un indien. Le shérif dit que les Apaches sont sur le sentier de la guerre et que l'armée et ses suppléants ont fort à faire avec les raids sur les fermes d'alentour. Le shérif confie donc le prisonnier à l'insit en lui demandant de l'accompagner au bled voisin pour y être jugé. L'indien a tué son cousin. L'instit ne veut pas l'accompagner à la potence et va laisser partir l'indien. Quand au petit matin, une bande d'Apaches se pointe. Ils veulent le prisonnier pour venger celui qu'il a tué : le prix du sang.
    L'instit décroche son fusil et les mets en fuite... etc.... Ils se mettent en route pour atteindre la ville voisine. Au milieu d'un territoire hostile plein d'Apaches rebelles. Et de tuniques bleus qui ont l'oredre de zigouiller tous les indien qu'ils trouvent.
    Il n'y a pas un plan du film qui ne soit pas un plan westernien. Entre John Ford et Budd Boetticher. Dans les années 50, l'instit aurait été Richard Widmark ou Burt Lancaster...
    En tout cas, en tant qu'amateur de westerns, je dis bravo à David Oelhoffen. C'est parfait, profond, grand.
    anonyme
    Un visiteur
    4,0
    Publiée le 22 janvier 2015
    Très beau film , très soigné avec 2 acteurs principaux très convaincants entre lesquels s'installent au fur et à mesure une relation forte . Reda Kateb joue parfaitement son role et est très touchant ( il est l'un des révélaions de l'année 2014 ) et Viggo Mortensen qu'on ne présente plus ( jouant Aragorn dans le seigneur des anneaux ) livre une fois de plus une prestation impeccable . Les décors des monts Atlas sont d'une rare beauté et nous replonge bien dans l'ambiance coloniale de l'époque ; le scénario est bien écrit mais manque un peu de rebondissement ( c'est là mon principal reproche ) . Mais le but du film n'est surement pas là ; et réside plutot dans la belle leçon d'humanité , de respect entre 2 hommes tiraillés par leur dilemne et leur sens profond de l'honneur . Je recommande donc vivement ce film :)
    Frédéric B.
    Frédéric B.

    1 abonné 31 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 21 janvier 2015
    Loin des hommes au sens géographique,
    mais tellement ... proche des hommes, de leur dilemmes et de leur contradictions.
    Superbe histoire, simple, implacable.
    Des personnages à haute densité humaine servis par des acteurs qui les incarnent totalement et avec subtilité. Viggo Mortensen et Reda Kateb, remarquables, SONT Daru et Mohamed.
    La photographie et le montage servent parfaitement la réalisation (plans serrés sur les visages, champs et contre-champs, personnages perdus dans la solitude des paysages).
    anonyme
    Un visiteur
    3,0
    Publiée le 21 janvier 2015
    C’est le personnage de Daru en lui-même que j'ai trouvé plus intéressant. Il se dévoile au fur et à mesure mais peut-être pas assez. Il reste assez lisse à mon goût. Cependant, même si j'ai décroché pendant pendant quelques temps, Viggo Mortensen est tellement talentueux qu'il réussi à me rattraper en une scène où celui-ci se dévoile et montre un peu de vulnérabilité et d’émotions. En dehors de cela, Il a un côté un peu trop “parfait”. (lire la suite sur le blog)
    titicaca120
    titicaca120

    384 abonnés 2 179 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 20 janvier 2015
    dans l'atlas algérien perdu au milieu de nulle part une école.
    un professeur "blanc" fait la classe a des élèves de tout âge mais tous arabes.
    par un curieux hasard il doit emmener un prisonnier dans une ville beaucoup plus loin.
    le film nous raconte sous fond de début de guerre d'Algérie ce parcours semé d'embuches
    que vont rencontrer ces deux hommes diamétralement opposé.
    dans cet environnement hostile parviendrons t'il en a sortir vraiment intact.
    merveilleuse interprétation des deux protagonistes.
    WutheringHeights
    WutheringHeights

    108 abonnés 930 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 20 janvier 2015
    David Oelhoffen choisit les codes du western (justice, vengeance, tête mise à prix, grands espaces…) dans les somptueux paysages de l'Atlas. (...) Fidèle aux grands thèmes de Camus, le film suit le parcours de deux étrangers. (...) En filigrane, c'est le début de la Guerre d'Algérie qui se dessine, en ce mois de novembre 1954. Sans opposer les "bons" et les "méchants", David Oelhoffen montre comment ce conflit est inexorable, somme d'échecs politiques et sociaux.

    LA SUITE :
    JEANRENE43
    JEANRENE43

    11 abonnés 154 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 31 janvier 2015
    Très beau film, excellent jeu des acteurs, très beaux paysages, très beau récit inspiré de L'hôte, texte d'Albert Camus dans son livre L'exil et le royaume. Finalement une belle incitation à lire ou relire l'ouvrage de Camus pour connaître les pensées et sentiments de ces personnages. Je conseille chaudement ce film qui montre, comme l'étranger de Camus, que bien des pieds-noirs avaient une vie humble et très proche des algériens. En l’occurrence j'ai beaucoup de sympathie et d'admiration pour le personnage de Daru, instituteur dans une école isolée sur le haut plateau de l'Atlas. Si Albert Camus nous montre Daru qui rentre chez lui après avoir guidé son prisonnier, et le prisonnier qui se rend seul à son lieu de perdition, le scénario nous fait vivre des épisodes des premiers conflits de l'indépendance qui sont des apports qui nous heurtent. On a là les deux aspects du comportement des français, certains dans une attitude de service et d'autres dont l'armée défendant une propriété territoriale de la France et donc impitoyables avec les indépendantistes...
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