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Lartimour
11 abonnés
83 critiques
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5,0
Publiée le 11 février 2015
Très beau film, très belle histoire d'amitié entre deux hommes, sur fond de début de guerre d'Algérie. Au fin fond des montagnes algériennes, un instituteur français est chargé de remettre aux autorités locales, un paysan algérien qui a tué un cousin à la suite d'une querelle de village. Va s'en suivre un long voyage, avec de multiples aventures, le tout traité sur le mode du western, avec des paysages magnifiques. Tout cela est encore rehaussé par une superbe musique. Mais, livrer à la police un homme pour qu'il soit exécuté va à l'encontre de ses convictions. L'algérien lui, pense qu'il mérite le châtiment. Alors il ne faut surtout pas manquer la fin, pour avoir l'épilogue de ce drame cornélien. Viggo Mortensen est extraordinaire, et Reda Kateb nous montre une fois de plus, après "Hippocrate", qu'il est un grand acteur.
"Loin des hommes" est personnellement une déception car ce duo salivant que j'attendais tant n'a pas fait mouche. Effectivement, et malheureusement, le jeu d'acteur est principalement ce qui m'a déplu, loin d'être crédible et pas transcendant du tout (Viggo Mortensen, malgré son excellent français, ne paraît pas aussi souverain que d'habitude et perd peu à peu la face...). Les quelques péripéties ne font pas oublier la platitude de l'ensemble et l'ennui global ressenti. Malgré une fin assez touchante, je ne garde pas un souvenir mémorable d'un film que je trouve également beaucoup trop court.
Pas de surprise, pas de déception. Je n'attendais rien de ce film. J'en ai tiré toutefois de très bonnes choses, et en grand nombre. Déjà pour la présence de Viggo Mortensen et celle de Reda Kateb que j'ai savouré de fond en comble, mais aussi par l'atmosphère que dégage "Loin des hommes". Malheureusement, le concept ne m'a pas captivé pour autant. L'ambiance est très lente et même si j'ai tendance à apprécier ce genre de contexte, ici, l'envie de dormir me montait assez souvent. Loin des hommes reste un bon film, parfaitement maîtrisé sur les qualités techniques et je ne peux pas lui reprocher ça.
Ce film est vraiment très bien, le casting est parfait tous les acteurs sont très bon. Il nous permet de ne pas oublié les horreurs de la guerre . On peut aussi de voir que des personnes généreuse et bonne existe, même durant les crises et que 2 personnes complètement différentes peuvent se liée d'amitié. J'ai beaucoup aimée.
L'humanisme en des temps difficile, le magnifique message de Camus en de merveilleuses images et un scénario d'une très grande finesse...splendide, un vrai chez d'oeuvre
Un film lent, mais néanmoins captivant qui donne à réfléchir et à penser sur cette propension des hommes, d'où qu'ils viennent à la guerre et à la violence, heureusement contrebalancée par l'humanisme de certains. Quelle belle rencontre entre ces deux personnages qui symbolisent au-delà de la bêtise humaine, la fraternité et le solidarité. Images magnifiques, acteurs de grande qualité: je ne me suis pas ennuyé un seul instant. Amateurs d'action, de pétarade et de suspense, passez votre chemin : il n'y a rien qui puisse vous plaire ici. Encore un long métrage qui passera comme un ovni sur nos écrans, pour faire la place aux supers productions. Quel dommage !
Un film tout en retenue, sans esbroufe, juste de l'humain, servi par un duo d'acteurs parmi les plus doués actuellement dans le monde : Viggo Mortensen et Reda Kateb.
"Loin des hommes" est une véritable réussite cinématographique qui nous rappelle que le Cinéma est d'abord l'art de savoir communiquer par l'image et le son plutôt que par le dialogue. Le mariage de la composition musicale alliée à la maîtrise de la photographie et à la profondeur des personnages nous offre un bouquet varié et emplie de sensibilité, de réflexion, et d'humanité. "Loin des hommes" est un récit intense qui sait se passer efficacement de dialogues peu utiles et fait avancer son intrigue avec un suspens grandissant et une pression qui va crescendo. Bref, un petit bijou à voir sans hésitation.
Viggo Mortensen incarnant un instituteur algérien dans un film français? Il y avait de quoi susciter la curiosité. Je ne regrette pas le voyage... L'ayant vu en totale inconnue avec pour seule information le fait que Viggo Mortensen avait des répliques en français, j'ai eu un immense plaisir à observer cette adaptation libre de l'aveu de Camus (que je n'avais pas lu) : un pied-noir chargé, en 1954 dans une Algérie en pleine guerre civile, d'escorter un prisonnier à-travers les montagnes occupées par les maquisards. Dans l'adaptation, le pied-noir est remplacé par un natif algérien originaire d'Espagne (clin d'œil à Viggo). Ce petit détail excepté, tout le reste est magnifique : - des prises de vues somptueuses (du Maroc où fut tourné le film, la région lieu d'action étant insécurisée) rappelant les westerns de Nicholas Ray et, plus récemment, the Homesman. - le duo d'acteurs : Mortensen également co-producteur signe son plus beau rôle avec a history of violence (2-3 séquences fortes notamment un procès sur l'occupation française et un rapport avec les autres comédiens très fort), Reda Kateb est prodigieux (je ne suis pas un spécialiste de la guerre d'Algérie mais l'on ressent toute la douleur par le regard de son personnage) - une BO de Nick Cave phénoménale (longtemps que je n'en avais plus entendu) - 10 dernières minutes très belles et empreintes d'optimisme. Heureux de l'avoir vu et à recommander vivement...
Un très beau road movie crédible et puissant, porté magnifiquement par les deux acteurs. On ne s'ennuie pas une seule seconde et on frémit devant l'horreur algérienne, teintée d'un brin démagogique.
Voila un beau duo que forment Rédaction Kateb et Viggo Morgenstern. Je crois que le film nous renseigne sur cette époque de l'émergence de la guerre d'Algérie. Il nous montre également la possible rencontre de deux êtres, qui n'appartienne pas à la même communauté et qui vont pourtant nouer une amitié solide, qu'ils n'avaient pas prévue et qui résultent d'affrontements partagés, de désaccords et d'une traversée du pays, le leur, chacun â sa manière, et dans lequel leurs places sont menacées. Que Camus ait inspiré le scénario ne gâche rien à ce récit. "On n'en est plus à apprendre à lire, on en est à vous foutre dehors", peut-on entendre dans la bouche d'un autre personnage. Phrase terrible qui résonne avec l'actualité du mois de janvier. L'écrit n'est plus une priorité, on peut même prendre les armes, plutôt qu'apprendre à lire. "Loin des hommes" nous montre que l'autre différent n'est pas l'ennemi, qu'on veut nous faire supposer qu'il est. Un film d'hommes, où l'apparition de personnages féminins est rare...
Alors que l'instabilité politique menace le pays, le rencontre de deux hommes que tout oppose. Avec ces deux personnages assez taiseux, le ton est sobre, presque trop. La demi-heure finale apporte de l'ampleur en intensifiant les dangers et en offrant les possibilités à ces hommes de se définir par leurs choix. Les chemins de l'Atlas servent joliment à ces métaphores. Convaincant.
Enfin un bon moment de cinéma. Excellente réalisation au service d'une adaptation d'une oeuvre d'Albert Camus. Les 3 vedettes du film Viggo, Reda et le sud marocain où cela a été tourné sont magnifiques. Emotion et ravissement !
Un film au rythme lent mais maîtrisé et agréable, tenu par deux acteurs convaincants, dans une période historique confuse (la guerre d'Algérie) et qui n'est jamais expliquée. En résulte une histoire volontairement un peu brouillonne malgré son minimalisme, où tout le monde veut s’entre-tuer non pas pour défendre un idéal mais juste parce que c'est la guerre et que c'est comme ça. Au milieu des combats 2 hommes qui ne se connaissent pas, un instituteur et un paysan accusé de meurtre qu'il se voit confier pour l'emmener dans une grande ville se faire juger. En chemin, devant toute cette absurdité et ces morts, le paysan, décidé à mourir pour son crime, apprendra à apprécier la vie, et l'instituteur à faire une croix sur son pays tel qu'il l'avait connu. Le film aurait pu être un plaidoyer pour la paix riche en émotion, mais il peine à convaincre tant les personnages restent tout le temps sur la défensive, ne se confiant pas, empêchant toute empathie.