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Mike M
3 abonnés
145 critiques
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2,5
Publiée le 30 août 2019
1954. Alors que la rébellion gronde dans la vallée, deux hommes, que tout oppose, sont contraints de fuir à travers les crêtes de l’Atlas algérien. Au coeur d’un hiver glacial, Daru, instituteur reclus, doit escorter Mohamed, un paysan accusé du meurtre de son cousin. Poursuivis par des villageois réclamant la loi du sang et par des colons revanchards, les deux hommes se révoltent. Ensemble, ils vont lutter pour retrouver leur liberté.
Ce film me disait quelque chose, des scènes qui me revient, je l’avais déjà-vu au cinéma que j’en ai oublié et l’eu rayé de ma liste cinémathèque. C’est ennuyeusement longue comme mise en scène, il n’y a rien d’intéressant dans ce scénario, un instituteur pépère des années 50 précédent les événements historiques dans ce bled algérien à apprendre la leçon à ses petits chérubins bergers locaux l’histoire de la France coloniale, il viendra à sa porte ramenée ce prisonnier criminel de sang familial. Un berbère du désert poussiéreux frais de nulle part, l’objectif est de l’emmener au poste de gendarmerie d’un bout à l’autre en un laps de temps, le parcours difficile semé d’embûche où l’on ne voit pas l’heure passée. Des activités guerrières anti-gouvernementales post seconde guerre mondiale traversent le sable, la montagne et la grotte, une planque illusoire avant le démantèlement de force dissuasive. Sous le coup du sans émotion pour cette paire de voyageur itinérant malgré eux aux prises des rebelles puis plus loin, questionne pertinemment la présence des troupes françaises, une même administration comme pour l’Indochine. L’interprétation du français d’origine étrangère, pied-noir solitaire installé en Algérie, un département à l’époque vaut la chandelle, le polyglotte fait parler son talent, la biographie de l’acteur danois ancestral. Anglais, arabe, français dont le quota est établi et espagnol, une vielle connaissance devenue coquine, c’est finement bien joué les dialogues apprises par cœur, il faut décortiquer cet accent exotique avec la complicité du paysan accusé. La bande son originale lancinante rappelle des sonorités familières, de la musique de film déjà entendu, le musicien compositeur sollicité n’est pas un mystère.
Film un peu difficile ...lent...et un peu trop ton sur ton avec les évènements récents. Pourtant les deux acteurs principaux : Reda Kateb ( Mohamed) et Viggo Mortensen (Daru) sont très justes. Un adorable accent pour le premier. Beaucoup d'émotions pour son dernier jour de classe ayant pour sujet "L'Atlas" !!! Le tout est un peu lent et vous risquez l'ennui, le film durant près de 2h !! **
L intérêt du film réside autour du duo d acteurs qui porte ce film avec talent , mais je trouve que le film manque d accroche dans son scénario notamment dans son intensité il est plutôt linéaire et parfois il s enlisé un peu et l ennui pointe le voir de son nez. Pour autant le contexte est bien retranscris on ressent les tensions entre rebelles militaires contexte politique..et les décors de l Atlas sont tout aussi beau. Le film est de qualité et la fraternité et les idéaux entre les deux protagonistes est forte. Malheureusement il manque un peu de péripéties au scénario pour le rendre plus accrocheur
Un excellent film français. Viggo Mortensen incarne un professeur d'écoles en Algérie. Reda Ketab est un excellent acteur d'origine algérienne. Une bonne adaptation du roman d'Albert Camus. La guerre de 1954 est très bien montrée.
Magnifique ! Les paysages, l'humanité de l'instituteur, la relation entre les deux hommes, la manière délicate d'aborder la rébellion des combattants d'Algérie, anciens frères d'armes.
Content de voir qu'on peut encore réaliser de très bons films pour un petit budget. Ici, on voit l'Algérie de l'époque à travers des personnages profonds, seuls et loin des hommes. Un beau film qui mérite un regard pour comprendre l'époque coloniale et le quotidien des hommes de l'époque, avec une dose de courage, de danger et de simplicité. Fait appréciable, les acteurs parlent tantôt arabe, tantôt français, ce qui offre une dose encore plus grande de réalisme.
Plus qu'inspiré d'une nouvelle de Camus, c'est un superbe voyage à travers le désert algérien et aux coeurs des hommes. Viggo Mortensen et Reda Kateb sont parfaits, les images aussi.
Basé sur une nouvelle d'Albert Camus, David Oelhoffen signe avec « Loin des Hommes » un bon scénario, une histoire à la fois simple et captivante, nous délivrant de grands instants d’émotion. Le réalisateur français réussi également une mise en scène irréprochable avec de très belles images. Ajoutez à tout cela une bande son de grande qualité et une superbe musique et vous obtenez un très beau film. Film magnifiquement interprété par un duo d’acteurs talentueux : Viggo Mortensen, toujours aussi efficace est bien secondé par Reda Kateb. Le pitch : Dans les montagnes sahariennes d’Algérie, deux hommes fuient une guerre qui ne les concerne pas. Daru est un instituteur Français qui apprend à lire aux petits bergers, Mohamed, accusé de meurtre, doit fuir les rebelles algériens et craindre les colons français.
Je crois que c'est le plus beau film que j'ai vue, le casting est parfait, et l'histoire est envoûtante je ne sais pas le nombre de fois où j'ai pleuré. Les personnages sont touchant. Vraiment superbe.
On est vite transporté par ce magnifique film. A suivre les pas de ces deux hommes à travers la montagne, on sentirait presque le froid, la sécheresse ou le vent sur notre visage, dans une ambiance superbe qui n'est pas sans rappeler certains western. Ce parcours initiatique, sur fond de guerre d'Algérie, n'en fait jamais trop. Tout en retenue et en pudeur, l'essentiel est dit, le reste est suggéré et nous le devinons. Pas besoin de scènes de grande violence pour toutefois aborder les horreurs de cette guerre et les différentes blessures des personnages... Et jamais on ne tombe dans le tire-larme facile. La sobriété de ce film n'empêche pas sa profondeur, et, à l'instar des paysages qu'il nous donne à contempler, il est d'une grande authenticité. Ici, on est proche de la perfection avec de grands acteurs et une bande originale de Nick Cave qui servent remarquablement l'histoire que l'on suit avec passion.
genre de pied noir baladant avec un bédouin, dont en tire pas beaucoup de chose, sinon d'un humanisme ou la guerre n'est qu'une connerie, mais toute cette sauce magique a la francaise a vraiment de résonance en algerie, puisque au regard du grands politiciens c'etait presque ca la vérité et pas celle de la bataille d'alger, meme si j'aime bien se dernier film, mais au papier c'est se film qui tient la vérité de la politique franco-algérienne- a mon avis!
Mettre deux acteurs de qualité ensemble, dans un même film, ne suffit pas à en faire un chef d'oeuvre. Reda Kateb et Viggo Mortensen ont beau tirer leur épingle du jeu, le scénario un peu pauvre et la réalisation trop peu originale font de "Loin des hommes" un film qui ne se démarque pas. Il y a certes quelques scènes qui pourraient être fortes en intensité, mais ça ne prend pas. Après, on connaît le refrain : il y a des extrémistes et des modérés des deux côtés. Hélas, on a vu beaucoup mieux sur le thème de l'Algérie française, la faute sans doute à un casting trop clinquant.
Un film philosophique peut être un peu trop lent à mon goût. Cela n'enlève pas le talent des acteurs qui sont impeccables. Viggo MORTENSEN que je ne connais pas tellement mais qui a une présence indéniable et l'excellent REKA KATEB qui n'arrête pas de nous bousculer dans ses choix de film. C'est un peu la force tranquille cet acteur il avance sans faire de bruit. De beaux paysages, une nature hostile avec deux hommes que tout oppose. Un western nord africain.
LA MARCHE. Loin du paradis. Un into the wild tout entouré de cailloux, c'est un charmant petit trou où trainent au milieu de l'Atlas Viggo et Reda. C'est flou politiquement et long légalement.