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WutheringHeights
108 abonnés
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2,5
Publiée le 16 décembre 2014
Le film est un appel à la tolérance et à l'espoir d'une cohabitation enfin paisible, mais se perd aussi dans des clichés (...) C'est dommage, moins narcissique, le film aurait pu faire mouche.
Tres beau film avec beaucoup de veriter dans l'histoire. Sa ma rappeler la misere que ma mere me raconte sur son cartier quand elle etais jeune. A voir!
(...) Dix ans après la sortie de son roman autobiographique, le rappeur Abd Al Malik a réuni un budget conséquent et une équipe technique solide (avec notamment Pierre Aïm, le chef opérateur de La haine notamment, qui reproduit ici un splendide noir et blanc), afin d’adapter au cinéma cette chronique personnelle, dont l’intrigue se veut a contrario universaliste (...) plutôt que de continuer à offrir un état des lieux alarmiste de la cité où il a grandi, Abd Al Malik a préféré concentrer la dramaturgie de la première partie de son scénario sur l’évolution individuelle de son alter-ego (...) Le point de bascule scénaristique se fait lors de la confession du héros à l’islam, qui va dès lors devenir son principal vecteur psychologique (...) Dès lors, la seconde moitié est plus axée sur les affres de la création artistique et la recherche de reconnaissance (...) le script est en effet tiraillé entre une volonté de sincérité touchante et un classicisme académique flagrant (...) Ce que l’on retiendra finalement de meilleur dans l’écriture de Qu’Allah bénisse la France, est sans nul doute la prose avec laquelle Abd Al Malik écrit ses chansons mêlant argot local et références littéraires (...)
Tres beau film, la photographie est magnifique et la bande son aussi. Cependant je ne comprends pas pourquoi, alors que abd al malik fait ses débuts dans le rap dès 96, tout est décalé dans les années 2000... Ipod, Mac et portables peuplent le films!! De même que la participation de wallen a sa musique est mise de coté...
"Nous on aime la France, mais la France ne nous aime pas" entend-t-on au cours du film. Prolongement de "la Haine", le film de Matthieu Kassovitz, tourné également en noir et blanc, ce film brosse un portrait social d'une société mal en point, il déroule autour l'itinéraire d'un jeune garçon littéraire, qui s'empare de la culture au lycée catholique dans lequel il a été admis. Les chances de s'en sortir, quand on vit dans une cité ne sont pas illimitées, le pourcentage de chances d'y mourir est plus conséquent, celui de passer par la case prison également. L'islam est peut-être une issue, en tout cas, elle parle aux gens. La spectatrice que j'avais pour voisine, commentait les bribes d'échanges dans le film sur des sourates. Je suis mal à l'aise avec les notions de pureté et d'impureté, de division des sexes (les hommes d'un côté, les femmes de l'autre). Les accolades viriles entre hommes font florès, mais par contre un garçon ne doit pas embrasser une fille. Et puis, comment les familles acceptent-elles la mixité dans les couples "noirs/arabes". Quelle est également cette logique selon laquelle il y aurait les "putes" et les femmes à respecter, je ne comprends pas, plus je désapprouve cela. Le film ouvre entre autres ce type de débats. Quelle est la frontière entre le religieux et l'idéologique? La trajectoire d'Abd al Malik a été cahotique, cet artiste est parvenu à sublimer la violence qu'il a connue, lui qui, de surcroît, tient ses origines du Congo Brazzaville.
Ce soir 2 décembre, salle comble à l'UGC Lille pour le premier film d'Abd al Malik.
Avant d'en venir aux réactions de la salle, mieux vaut le dire tout de suite : le film est une nouvelle preuve que les bons sentiments ne font pas les bons films.
Rien à redire quant aux intentions d'Abd al Malik : montrer les jeunes de la cité, l'islam et le rap (quel programme !) sous un jour différent, et fondamentalement plus optimiste. Tiré de son autobiographie romancée, le film porte la forte d'empreinte de son créateur et de ses idées : la France républicaine, la France des idées et des grands intellectuels, cette France là peut sauver un jeune délinquant, fut-il strasbougeois d'origine congolaise.
En guise d'illustration à ces nobles propos, le film ne propose qu'une série de poncifs cinématographiques d'un intérêt très médiocre : plans approximatifs, ellipses brutales qui sentent le manque de moyens, dialogues pauvrement écrits, manque de rythme, acteurs parfois peu inspirés, romance à l'eau de rose. Difficile de descendre plus le film qui a un fond sympathique, mais disons pour être clair que je ne suis pas sûr qu'il ait trouvé un chemin en salle si le réalisateur ne s'appelait pas Abd al Malik.
Lors des questions en fin de séance, le réalisateur n'a laissé que quelques miettes aux deux acteurs présents, trustant la parole et assénant son message républicain devant un public applaudissant à chacune de ses interventions. La surprise vint comme souvent d'un spectateur qui s'interrogea sur le moment précis lors duquel le film passe du noir et blanc à la couleur .... alors que ce dernier est intégralement en noir et blanc ! Grand moment de solitude pour le spectateur (daltonien ?), mais révélateur du rapport que chacun d'entre nous peut entretenir avec l'écran de cinéma !
A la toute fin, à la demande d'une spectatrice, Abd al Malik a offert un petit slam à la salle, et tout à coup, il y eut plus de magie dans l'air que pendant toute la soirée.
Euh que dire Déjà pourquoi ce titre ? C'est quoi le rapport .. (Ok il retranscrit son livre en version film mais encore?) Quel message a-t-il voulu faire passer si ce n'est sa mégalomanie ? Aucun intérêt Les acteurs principaux ne sont pas bien choisi Sabrina ouazzani a l'air d'une cruche ... C'est dommage; on l'a vue bcp plus pétillante et plus convaincante dans d'autres films ... Pour le reste c'est tjs le même cliché : la cité, le rap, la police, les larcins, la drogue... On épice le tout avec de l'islam pour bien faire monter la sauce et alimenter les amalgames...,Rien de bien nouveau L'histoire n'a ni queue ni tête et aucun fil conducteur Bref je déconseille
Abd Al Malik nous montre qu'il ap lus d'une corde à son arc et que grâce à une volonté et une certaine force. Il a réussit à ne pas tomber dans le vice et le coté obscure de la vie (ce qui n'a pas été le cas pour certains de ses amis). Le visuel, façon "la haine" est tout simplement de toute beauté, et ajoute un je ne sais quoi qui rend quelques choses au film. Outre le coté biographique du film. La tolérance, l'espoir... sont mis en avant et même si le titre en fera parler certains... Le film montre la réalité. Que tout le monde peut réussir, que chacun est maître de ses choix même si pour certaines familles, il y a pas beaucoup de moyen (car le coté, les jeunes n'ont que le foot pour se divertir faute de moyen. La par contre, je ne prend pas parti ; car avec un peu d'imagination on peut en faire des choses^^, bref, le sujet n'est pas trop là). Alors que tout aurait pu laisser penser le contraire comme c'est le cas pour certaines autres personnes. Chose plutôt bonne, les clichés qui sont mis de coté, ou l'on nous face au problème que ce n'est pas la religion (musulmans, français...) qui posent problème ; mais les gens eux même qui font que. Par leur religion. Après il y a quelques maladresses que l'on passe aisément pour une première réalisation qui semble vraiment sincère et relative à son image qu'il veut véhiculer dans ses chansons, ses poésies. Un film surprise, sincère et qui ne montre pas que les banlieues, ne sont que violence, drogue et compagnie. Comme pour tout, il y a de tout et tout dépend du choix de chacun. Abd Al Malik a fait le sien.
On retrouve toutes la peines ,les souffrances du quotidien dans les banlieues française . Le mal être d'un homme aujourd'hui devenu la figure emblématique du rap français. Une mise en scène émouvante, passionnante mais aussi pas mal d'humour sur les clichés religieux.
Plaidoyer geignard pour l'intégration (c'est la pauvre Sabrina Ouazani qui se tape les dialogues édifiants et parfaitement improbables...) centré sur l'itinéraire (supposé être édifiant lui aussi) de l'auteur, allant du vol à l'arraché et le deal, à la conversion en passant par hypokhâgne et le rap comme ascenseur social... Vaste programme... Que le réalisateur ne remplit pas. Le film est gauche, erratique et vaguement mièvre. Le cinéma est un art exigeant, plus que le rap, probablement...
Pétri de bonnes intentions et de mélancolie, le rappeur strasbourgeois Abd Al Malik nous livre une adaptation de son roman autobiographique. Le résultat en est un pamphlet moral, écrit de façon très littéraire et didactique, et filmé avec amateurisme (hormis bien sûr la qualité des images en noir et blanc due au talent du directeur la photographie qui avait, il y a vingt ans, travaillé sur La haine dont Abd Al Malik a voulu reproduire l’univers visuel), doublé d’une quête initiatique à la première personne qui s’apparente moins à une confession intime ou à un exutoire qu’à une autoglorification. Malgré son absence de subtilité et son égocentrisme flagrant, le film ne manque ni d’émotions ni d’humour, et devient en cela un agréable moment à passer. Si l’on exclue le parti-pris délicat d’avoir présenté la musique (et le foot, la seule autre activité qui ne soit source de conflit dans les cités) comme unique possibilité de s’émanciper socialement, le message d’espoir et de tolérance est très fort. Le fait d’avoir en plus posé une réflexion sur la place de la foi musulmane dans la France actuelle, et dans l’industrie musicale en particulier, rend le film d’autant plus audacieux et salutaire dans notre pays de plus en plus rongé par des idéaux intolérants et archaïques.