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ferdinand
14 abonnés
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2,0
Publiée le 27 décembre 2014
Ne sachant rien d'Abd el Malik, avant de voir ce film, je ne peux, malgré toute la sympathie quez ce genre de projet m'inspire, qu'en trouver la réalisation bien décousue et confuse. Dommage!
"Nous on aime la France, mais la France ne nous aime pas" entend-t-on au cours du film. Prolongement de "la Haine", le film de Matthieu Kassovitz, tourné également en noir et blanc, ce film brosse un portrait social d'une société mal en point, il déroule autour l'itinéraire d'un jeune garçon littéraire, qui s'empare de la culture au lycée catholique dans lequel il a été admis. Les chances de s'en sortir, quand on vit dans une cité ne sont pas illimitées, le pourcentage de chances d'y mourir est plus conséquent, celui de passer par la case prison également. L'islam est peut-être une issue, en tout cas, elle parle aux gens. La spectatrice que j'avais pour voisine, commentait les bribes d'échanges dans le film sur des sourates. Je suis mal à l'aise avec les notions de pureté et d'impureté, de division des sexes (les hommes d'un côté, les femmes de l'autre). Les accolades viriles entre hommes font florès, mais par contre un garçon ne doit pas embrasser une fille. Et puis, comment les familles acceptent-elles la mixité dans les couples "noirs/arabes". Quelle est également cette logique selon laquelle il y aurait les "putes" et les femmes à respecter, je ne comprends pas, plus je désapprouve cela. Le film ouvre entre autres ce type de débats. Quelle est la frontière entre le religieux et l'idéologique? La trajectoire d'Abd al Malik a été cahotique, cet artiste est parvenu à sublimer la violence qu'il a connue, lui qui, de surcroît, tient ses origines du Congo Brazzaville.
Qu'Allah bénisse la France est un film qui vient faire taire tout les faux débats que l'on nous sert à longueur de temps. Message de paix, exemple de réussite. La mixité, les différentes religions, l'amour, la famille qui veulent briller sous le même drapeau. Bravo à Abd Al Malik et à wallen
Certes, l'adaptation de son livre Qu'Allah bénisse la France par Abd Al Malik lui-même souffre de nombreuses faiblesses. Beaucoup de maladresses, de longueurs, un aspect autobiographique qui tend à étouffer l'universalité du message. Pourtant, touché par l'honnêteté de la démarche du chanteur, qui raconte son parcours depuis son enfance dans le quartier strasbourgeois du Neuhof jusqu'à ses recherches d'ordre spirituel et sa découverte du soufisme, on a plutôt envie d'aimer un film qui contient aussi de nombreux passages émouvants et/ou drôles. En résumé : le fan d'Abd Al Malik que je suis a aimé le film, le cinéphile un peu moins.
Un bon film...pas du tout nombriliste...le parcours très intéressant et humain d'un rappeur que je ne connaissais pas du tout...sauvé par la musique et la religion...un beau film...le réalisateur a eu la très bonne idée de faire jouer un très bon acteur pour le rôle du rappeur...
Ce film est un juste milieu entre La haine - pour le noir et blanc et le décor - et 8 miles - pour l'histoire.
C'est poétique à souhait, avec de belles mélodies par dessus lesquels la voix d'Abd Al Malik s'élève pour nous distiller quelques vers de sa composition.
Film d'amour, de couleurs et de tolérance, malheureusement entaché par quelques scènes sur-jouées ou carrément mal jouées mais qui ne gâche pas le plaisir qu'on a à voir ces jeunes qu'on pourrait croiser dans la rue évoluer.
Qu'allah bénisse la France concrétise ce que je pensais d'Abd Al Malik, connu plus tôt pour son second album "musical" (ou de slam selon les interprétations), Gibraltar. Je vois à travers ce personnage qu'un imposteur qui ne cesse de chercher à se repentir de son passé très discutable par le médiatique et par sa révélation soudaine à l'Islam. Dans le film, il ne cesse de se contredire en grondant son frère d'être un voyou et la scène d'après se lancer dans le vol à l'arraché avec un autre qaid. Son ascension musical est mal décrite et les discussions sur les difficultés sociales ne sont qu'effleurés... un film raté. La réalisation en noir et blanc dans les quartiers, n'est là que pour rappeler le succès de "La haine" de M. Kassovitz et espérer le même carton. Mais non. Passez votre chemin.
Un premier film bancal mais assez beau, dans un noir et blanc qui transcende la ville de Strasbourg dans laquelle il se déroule. Et une déclaration d'amour au rap.
De son vrai nom Régis Fayette-Mikano, le réalisateur d’origine congolaise, a passé son enfance avec sa mère (seule et catholique) et ses frères et sœurs dans le quartier du Neuhoff à Strasbourg. La délinquance (vol à l’arraché, trafic de drogues) est son quotidien. Il est influencé favorablement par son professeur de philosophie, pratique le rap, se convertit à l’Islam et épouse une jeune femme d’origine marocaine. Scénario conventionnel sur un sujet rebattu depuis la sortie du film « La haine « (1995) de Mathieu Kassovitz, d’autant que les 2 films sont en noir et blanc. C’est bien filmé et l’acteur Marc Zinga (également d’origine congolaise) qui joue Abd Al Malik est excellent.
Adapter son autobiographie au cinéma n'est pas une tâche facile et pourtant Abd Al Malik le réussit très bien. Le côté noir et blanc, hommage à "La Haine" de Kassovitz est un bon choix, mais il est aussi appuyé par la belle photographie. Le sujet est trop peu abordé au cinéma français, et le réalisateur le fait très bien, sans cliché ni sans trop appuyer sur le pathos. Pour un premier film, c'est vraiment réussi et certains plans sont vraiment recherchés; d'autre part on s'ennuie jamais, grâce aux excellents jeux des acteurs et aux dialogues bien écrits. Abd Al Malik dépeint avec brio les banlieues, et les problèmes qu'ont ses habitants
Un film banlieue très intéressant tourne avec la poésie connue de Abd Al Malik. Le sujet est complexe et l'auteur dépeint ici sa réalité. Par ailleurs l'esthétique est très belle grâce à ce tournage en noir et blanc
Un film qui peint une certaine société dure et troublante. On réfléchit beaucoup après le film aux conditions de vie de tant de personnes. Un film réussit.