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Olivier Barlet
299 abonnés
396 critiques
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3,5
Publiée le 12 août 2015
(...) Il est dommage que les personnages secondaires détonnent dans cet affrontement, pièces rapportées peu crédibles qui affaiblissent le récit. Mais au final, Papa lumière laisse une trace faite de pertinentes et fructueuses interrogations, une trace sensible et sincère qui ne peut laisser indifférent.
J'ai vraiment beaucoup apprécié ce joli film très agréable. L'acteur principal est toujours aussi remarquable. Je regrette que ce film soit très peu distribué en France. Je l'ai vu car j'habite une très grande ville et encore dans le cinéma en question il n'y a qu'un horaire par jour (15 h 30) ! Donc malheureusement il ne va pas être visionné par beaucoup de gens et c'est regrettable. En tout cas j'ai passé un très bon moment.
Le film vaut uniquement pour l'interprétation de Niels Arestrup. Le scénario est particulièrement frustrant, tellement il se passe peu de choses, la mise en scène est plate.
4 étoiles bien méritées pour cette première réalisation. Un film touchant avec un Niels ARESTRUP comme on l'aime et si émouvant et une jeune actrice très convaincante. Un père et une fille vont se découvrir suite à leur rapatriement d'urgence de Cote d'Ivoire.
13 965 abonnés
12 478 critiques
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2,0
Publiée le 3 mars 2023
"Papa Lumière" (2013) s'inspire directement de l'enfance de Ada Loueilh qui ècrit et rèalise un premier film assez conventionnel sur l'exil et le dèracinement! Sujet d'actualitè donc où Niels Arestrup se montre à nouveau remarquable! Une dignitè très entamèe de père divorcè ivoirien lui contraint de revenir en France avec sa fille de quatorze ans (Julia Coma, très convaincante) à cause de la guerre civile! ils sont de la même famille et pourtant père et fille apprendront à se connaître et à se dècouvrir malgrè une mère portèe disparue! En dèpit d'une bonne interprètation, tout ça fait, en dèfinitive, une histoire de paternitè banale où il ne se passe pas grand chose! Niels regarde la mer, dèambule, promène des chiens, se disperse sur d'autres horizons...Reste que la « gifle menstruelle » est respectèe ici et que Natacha Lindinger danse jusqu'au malaise l'un des grands tubes de Gainsbourg, « Mon Lègionnaire » . On notera la prèsence anecdotique de Venantino Venantini qui joue hèlas que deux scènes...
Encore un film sur lequel je n'ai pas grand-chose à écrire. Au moins Ada Loueilh a t-elle le mérite de faire court, traitant d'un sujet rarement abordé par le cinéma français : les expatriés obligés de revenir en France après avoir leur vie basculer dans leur pays d'adoption (la Côte d'Ivoire, en l'occurrence). Niels Arestrup est excellent, la jeune Julia Coma nettement moins. Leur relation, empreinte d'une profonde affection tout en laissant poindre de réelles tensions, est plutôt intéressante, évitant le sentimentalisme bon teint. Maintenant, on reste dans une logique très naturaliste, faisant de « Papa Lumière » une œuvre regardable, mais loin d'être captivante. Ce n'est pas qu'il ne se passe rien, mais tout de même pas grand-chose. Rien ne marque vraiment, ni l'intrigue, ni les situations (un peu répétitives), ni les seconds rôles, malgré une humanité joliment incarnée par Natacha Lindinger et Bruno Todeschini. Au moins est-ce cohérent, avec même quelques bons moments. La réalisatrice a raconté un sujet lui tenant manifestement à cœur, tant mieux pour elle. Niveau émotions et intensité, en revanche, on repassera.
Pour sa première réalisation, Ada Loueilh tresse un drame fortement ancré dans des événements récents et où, comme de nombreuses premières réalisations, affleure un vécu personnel. Ici on suit donc ses héros qui débarquent à Paris après avoir fui la Côte-D’Ivoire où le conflit post-électoral entre Laurent Gabgbo et Alassan Ouattara a provoqué l’exode des expas. Il a tout perdu et arrive à Paris sans un sou, seulement encombré (à ses yeux) d’une fille qu’il ne connaît presque pas, et qui elle se demande ce qu’elle fait là, alors que la seule personne qui compte pour elle, sa mère, est coincée dans un pays en guerre civile. Le drame est plutôt lent et se focalise sur les problèmes de ces rapatriés qui ne se sentent pas chez eux en France et qui vivent mal, en outre, le fait d’être sans ressources, mais également sur des relations pères-filles houleuses. J’ai eu un peu de mal à rentrer dans le film qui se concentre beaucoup sur ce couple dont le père est loin de susciter la sympathie (et encore moins l’empathie) et qui au contraire provoque immédiatement, ou peu s’en faut, l’hostilité. La réalisatrice arrive pourtant au bout du compte à nous intéresser aux problématiques de ces réfugiés dans leur propre pays qui se languissent de la vie, et finalement, d’un pays qu’ils ont fui et qu’ils considèrent comme le leur. Le lent apprivoisement qui se fait entre le père et la fille finit lui aussi doucement par nous intéresser, même s’il n’arrive jamais, comme le film dans son ensemble, à nous sortir d’une contemplation un peu détachée. “Papa soleil” est donc un drame plutôt bien réalisé, mais dont l’intrigue lente et incarnée par deux personnages qui peinent à nous faire sentir concerné par leurs péripéties, ne réussit jamais à nous faire entrer complètement dans l’histoire. Assez intéressant, mais pas vraiment enthousiasmant ni, à vrai dire, indispensable.
Retour sur la crise politique en Cote d'Ivoire avec les élections présidentielles de 2010 avec comme conséquence le départ forcé des expatriés français. Papa lumière évoque d'abord la difficile réadaptation des expatriés qui, bien que retrouvant leur pays d'origine, sont envahis par un sentiment d'exclusion. On peut une fois encore compter sur le charisme de Niels Arestrup pour capter les regards sur l'écran mais il est aussi très bien accompagné. Il faut retenir en effet que la jeune Julia Coma n'a pas tremblé pour son tout premier rôle au cinéma constituant un duo père / fille aussi atypique qu'attachant. Première réalisation pour Ada Loueilh et une belle séance découverte en perspective.
Voici la preuve que le monumental Niels ne peut pas sauver un film à lui tout seul. La galerie de personnages secondaires tous aussi improbables nuit totalement au propos. Et vouloir témoigner aussi caricaturalement et aussi maladroitement (soirée en boîte) sur le désarroi des toubabs (!) contraints à revenir vivre en métropole est vite pesant. Heureusement, le film est court.
Pffff la barbe !! Je me faisais une joie de voir ce film car le thème et les acteurs me tentaient beaucoup mais j'ai bien vite déricané !! Il ne se passe rien du tout et franchement je me suis ennuyé à mourir. En plus, le rythme n'est pas le seul problème dans ce film, ce qui m'a le plus dérangé ce sont les personnages. Dieu qu'ils sont antipathiques !! Niel Arestrup est désagréable au possible, sa fille est une vraie porte de prison et je n'ai ressenti aucune émotion. Un vrai fiasco !! Et pourtant 1h15 ce n'est pas bien long... qu'est ce que ça aurait été s'il avait duré 2H !! Je n'ose même pas y penser...
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1,5
Publiée le 24 septembre 2020
Le rapatriement est un point de départ intéressant pour un film et que l'on ne rencontre pas souvent, même s'il a une profonde résonance en France où le rapatriement de 1962 des Pieds Noirs d'Algérie reste controversé. Mais c'est la seule chose intéressante dans Papa Lumière. Et la performance de Mme Julia Coma sa première dans un long métrage est médiocre car elle joue mal l'adolescente maladroite et conflictuelle. Cependant, le film souffre d'une écriture statique et non naturelle ainsi que d'une direction qui n'est pas sûre d'elle-même. Le film semble souvent lent et vous avez l'impression de regarder le premier film d'un réalisateur...
Joli film, un sujet rarement traité , Nils Atestrup formidable et l'évolution des rapports père fille bien amenée avec délicatesse. Bravo à la jeune comédienne Julia Coma.