Retiré à Cuba pour sa Lune de miel, Dominic Torreto a choisi de s'écarter des USA avec Letty. C'est sans compter sa rencontre avec une mystérieuse femme qui va le forcer à interrompre son break romantique, et pire encore : à tourner le dos à sa famille. Alors qu'une nouvelle mission se profile pour ces as du volant (et du piratage), ils vont découvrir qu'ils ne pourront plus compter sur leur homme fort, et qu'ils devront même lutter contre ! De Cuba à La Russie en passant par New York, les cascades et les courses-poursuites, toutes plus folles et excessives les unes que les autres vont se succéder sans interruption pendant 2h15.
Porté par l'énorme succès de l'opus précédent (troisième succès mondial au box-office derrière Avatar et Titanic), Fast and Furious 8 faisait face à 2 défis : confirmer la performance réalisée 2 ans auparavant, et réussir à se remettre du décès tragique de l'acteur qui incarnait la franchise jusque là : Paul Walker dans le rôle de Brian.
Pour le premier défi, le challenge semble avoir été relevé : des voitures, des cascades, des piratages, des armes et de l'action. Tout cela saupoudré de sentimentalisme autour de cette famille, trahie par l'un des siens. Pas de doute, tout y est. Et à en voir le box-office mondial après le premier week-end d'exploitation avec un nouveau record, le public est au rendez-vous.
Pour le second, on peut dire que la transition a été amorcée avec douceur. Pas totalement effacé de la saga, Brian (Paul Walker) est peu mentionné, mais de manière très juste (bien que le deuxième clin d'œil puisse être jugé gros et prévisible par certains). De plus, la volonté d'installer Vin Diesel comme point central de ce nouveau volume est réussie. De l'autre côté, sans être totalement utilisés à leur maximum, l'ensemble des autres membres de la famille reste intéressant et permettent parfois d'apporter un peu de légèreté (notamment Roman Pearce qui joue Tyrese) tout en montrant que chaque membre est important.
On peut donc considérer que ce nouvel opus a su continuer d'installer la franchise comme une véritable marque. Plus que de simples courses de voitures, la saga souhaite donc aller plus loin : espionnage, manipulation, armes. Tous les élément permettant de tenir le spectateur en haleine, et faire en sorte qu'il en prenne plein les yeux sont là. Bien entendu, il ne faut pas y aller en cherchant à étudier la faisabilité des exploits réalisés (vous voulez dire qu'on ne peut pas dévier un obus qui avance sur de la glace à main nue ?) ou chercher des rebondissements inattendus. Tout reste finalement anticipable, mais après tout, ce n'est pas forcément pour un scénario surprenant que l'on choisit d'aller voir ce nouvel opus.
Car oui, Fast and Furious 8 est un film d'action qui veut avant tout envoyer du lourd, et qui y parvient. Seuls petits bémols : une petite longueur vers le milieu (car oui, après ce démarrage, on ne s'attendait pas à un temps faible au bout d'une heure), pas de véritable surprise scénaristique et une crédibilité limitée quand il faut jouer l'émotion. En conclusion, les fans de la franchise et d'action ne seront pas déçus et c'est déjà une belle réussite quand on sait tout ce que la franchise a traversé, et qu'elle en est déjà à son huitième opus !
Les : L'action / Le mystère autour de la trahison de Vin Diesel / Le rôle de Tyrese qui permet d'apporter un peu d'humour
Les - : Les rebondissements sont très prévisibles / La larme de Vin Diesel