Dernier volet connu avant l'arrivée d'un 9ème pouvant absolument tous nous promettre, il est à la fois le premier volet sans Paul Walker, mais aussi le premier long-métrage américain tourné en partie à Cuba. Un symbole géo-politique impressionnant après plusieurs dizaines d'années de bras de fer entre Washington et La Havane qui frôlaient le déclenchement d'une 3ème guerre mondiale en pleine guerre froide.
Un symbole que la production à parfaitement exploitée, d'une bande-originale démente et ensoleillée, des prises aériennes sur la ville géniale, une scène d'ouverture canon avec des figurante qui pour la presque première fois, on troquées leurs vêtements "simples" et autres maillots de bain, en minis jupes très courtes. Autant dire que le visuel sur leur culottes fut réussit,
alors quitte à se montrer, autant ne pas mettre de jupe, ce sera moins ridicule.
Puis pour cette scène d'ouverture, une course démente à travers La Havane ou les prises sont réussies, le final avec cette voiture préhistorique en flamme fut très bien, sauf que sincèrement, l'effet spécial du feu fut décevant. Ce n'est pas la première fois qu'Universal livre des fois de mauvais effets pour la saga, d'autres sont très bon et d'autres pas du tous. Mais bon, très bonne scène, avec en plus un autre symbole, cette poignée de main entre l'américain Toretto et la cubain l'ayant provoquer précédemment. Un échange de clés avec drapeau cubain dont la connotation est forte. Représenter cette paix politique par une course auto, une mise en scène excellente.
Puis "The Rock" toujours aussi excellent dans un rôle taillé pour lui avec un script encore plus taillé pour lui.
Une ennemie parfaitement choisie en la personne de Charlize qui livre un parfait portrait anarchique et voulant contrôlée tous ce qui lui passe par la main. La première grande scène d'anarchie collective avec ces voitures contrôlées à distance est d'une belle démesure visuelle et pour mon compte, je me rend compte de l'organisation monumentale pour tous orchestrer même s'il est bien évident que cette séquence est purement fictive.
Le duel verbal entre Tyress et le jeune agent joué par Scott est aussi sympas que, comme toujours avec lui, très lourd. Comme d’habitude, ce personnage ne sert à rien à part se faire trop entendre.
Suite à cela, l’alternation entre ce final en Russie et dans l'avion est dantesque, d'un côté, course poursuite en chaîne et fusillades explosives. De l'autre, un Jason Statham papa poule avec ce bébé juste trop gnon avec ce casque branché sur les Chipmunks à fond la caisse. Comme diarait Jason : "Mon p'tit gars, on va faire péter les watt", une phrase démentielle.
Une mise en scène très bien pensé pour ce combat avec les soldat ou
notre gentil méchant fera tous pour ne pas mettre le bébé dans la tourmente. En Russie, notre bande secouée par un sous-marin et qui retrouvera Dom joue aussi entre échappatoire glacial et soldats à leur trousse. Il faut bien avouer que cette séquence du sous-marin fut franchement timbrée mais bien penser.
Enfin, les répliques finales entre Dom, Shaw, Hobbs, Personne et les autres sont très bonne, un instant conviviale ou tous le monde se retrouve après des instants bien sportif. Lorsque Dom dévoile le prénom de son fils, émotion bien garantie. 8ème volet dynamique, très peu de temps mort pour un film qui à su honorer Cuba, avec de très bonnes scènes, du très bon son, de très bon bolides, mais des effets par moment trop bâclés. Hasta la próxima, Havana.