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marie1410
11 critiques
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0,5
Publiée le 30 juin 2014
Film consternant, navrant et complètement nul ! Je suis d'autant plus agacée de voir un film comme celui-ci car il est réalisé par une femme qui prétend ici nous présenter la femme du 21ème siècle, et nous prouver que oui, les femmes savent être drôles dans un film pas uniquement en étant les faire valoir des hommes... Nous sommes représentées comme des hystériques, nymphomanes et de surcroît débiles ! Et pas drôles, juste vulgaires ! Rassurez vous messieurs, les "vraies" femmes du 21ème siècle n'ont rien à voir avec ÇA ! Aucun scénario, aucune scène n'est crédible, on s'ennuie... Vous l'aurez compris, à fuir !!!!!!
Au début on rigole et puis rapidement on se lasse. Les scènes plaisantes sont noyées dans la caricature, la superficialité et l'humour en dessous de la ceinture.
Je ne doute pas de la sincérité d'Audrey Dana dans sa démarche de vouloir réaliser un film sur les femmes par les femmes, d'autant que tout n'est pas à jeter. Les récits entre les différents personnages se rejoignent plutôt bien, la pléiade de comédiennes est impressionnante de talent comme de beauté (Géraldine Nakache, Marina Hands, Alice Belaïdi, Audrey Fleurot et même la grande Isabelle Adjani, pour ne citer qu'elles!), certaines ayant même droit à des numéros assez osées. Malheureusement, la comédie a un défaut que je trouve rédhibitoire : la lourdeur. Dana a la fâcheuse tendance à confondre audace et vulgarité, ce qui fait forcément désordre. C'en est presque gênant parfois, une scène sympa étant contrebalancée par deux autres sans réel intérêt, certaines actrices étant vraiment sacrifiées au point de plus encombrer le récit qu'autre chose (Sylvie Testud en tête). Autre problème : rendre hommage aux femmes tout en mettant en exergue leurs défauts et leurs excès, très bien ! Mais de là à en réduire certaines à des hystériques et la plupart à des obsédées sexuelles, c'est assez limite. J'ai l'impression que « Sous les jupes des filles » va de travers : ses intentions sont bonnes, son traitement à côté de la plaque. Alors de temps en temps ça fonctionne : on voit où la belle brune veut en venir et ça peut être drôle. Encore aurait-il fallu un regard nettement plus subtil et beaucoup plus varié sur la femme aujourd'hui, la liberté de cette dernière ne devant pas se limiter à celle d'une libido sur pattes ayant un gros faible pour le langage ordurier (OK, je caricature un peu, mais sincèrement pas tant que ça!). Bref, un projet bien sympa qui ne débouche pas sur grand-chose : on a, hélas, un peu l'habitude avec le cinéma français.
C'est drôle, c'est léger, ça fait du bien. Les difficultés rencontrés par les personnages féminins sont traités avec un œil nouveau, toujours de manière plutôt légère. Je ne me suis pas ennuyée. Pour une fois Laeticia Casta joue bien et ça fait plaisir ! Je pense que c'est un film frais et qui met en avant les femmes françaises avec leurs défauts et leurs qualités.
Comédie pas assez achevée et manquant souvent de rythme car certaines scènes auraient mérité d'être davantage développées alors que d'autres ne sont pas convaincantes ni amusantes. Par contre, bravo pour le formidable casting et pour les dialogues parfois très crus dits par des actrices dont on n'attendait pas cela ! Une fois encore le talent de Julie Ferrier est largement sous-exploité, dommage...
Ce qui suis est sans aucune exagération : Pire film de toute ma vie !!! Une histoire sans aucun intérêt avec une mise en scène digne d'un réalisateur de film X. Les actrices sont toutes aussi nuls les unes que les autres avec des personnages n'ayant aucun intérêt et aucune vraisemblance. Pour conclure, surtout n'allez pas voir ce film même pour 3,5 euros cela ne vaut pas le coup, faites plutôt un don à une association quelle qu'elle soit
Un bon film français comme on les aime, et tellement rare. Des actrices au top de leur forme, un scénario efficace et une mise en scène élégante et attachante, avec en prime le bonheur de revoir la reine ADJANi ! Le seul petit hic : Valérie Donzelli aurait pu intégrer ce casting de choix. Film à voir et à revoir.
Le trop de bal des actrices Les lecteurs les plus malins (ou vicieux) auront saisi le jeu de mot "caché" dans le titre de cette critique et sont peut-être choqués par sa vulgarité. Ce manque de finesse est une réponse en accord avec la trivialité qui règne du début à la fin dans ce film. Les filles ne remontent pas leurs jupes en délicatesse mais les soulèvent illico dévoilant failles et intimité. Messieurs, je tiens à préciser que ce n'est qu'une image et qu'il n'y a qu'Alex Lutz qui se retrouve littéralement à nu. De façon d'ailleurs un peu abusive et pas franchement justifiée. D'entrée ces femmes ne se cachent pas quand elles rotent, pètent, ont leurs règles. Pas de fausse grâce, ce qui rend tout de suite le film aussi honnête que gênant. Certains verront dans ce manque de pudeur une provocation vaine et vulgaire, d'autres un ensemble de portraits universel et sans retenue. Toujours est-il que "Sous les jupes des filles" casse le mythe vieillot des filles pétales de rose naturellement fragiles. Au delà du manque de délicatesse c'est aussi le rythme qui perturbe au départ. Le film commence sur l’enchaînement de micros-scènes de vie présentant chacune des héroïnes. Cela paraît plutôt fouillis, les éléments arrivent en surabondance, on est donc un peu égarés. Dans cette frénésie se cachent finalement des petites pierres traçant précisément le chemin que suit le scénario et les liens qui unissent ces onze demoiselles. La construction se tient extrêmement bien. Cette écriture énergique est certes déroutante au début mais elle évite surtout une mise en place lourde de longueurs. Trop souvent le développement est artificiel dans une répétition inutile des détails, là le scénario va à l'essentiel et laisse le spectateur faire lui même les déductions. Toutes les actrices signent une performance qui se conjugue, qui nourrit même, l'authenticité du scénario. Si il y a sans conteste une franchise chez les personnages, ils ne sont pas tous égaux dans l'écriture. Certaines protagonistes ont un propos intéressant mais inabouti, d'autres ne racontent absolument rien, un rôle réussi à dégager un réel propos "féministe". Géraldine Nakache est une Ysis ultra touchante. Une mère débordée et fatiguée par la routine familiale dans laquelle elle se retrouve enfermée comme beaucoup. Elle a besoin de vie, de temps pour elle et de ne plus se consacrer seulement à ses enfants et son mari. Il est pourtant charmant mais on comprend l’exaspération d'Ysis, porte-parole de bien des femmes, face à tant de sollicitation et la faible reconnaissance de son compagnon. Ces scènes de vie conjugales sont criantes de réalisme et mettent le doigt sur la fâcheuse habitude misogyne de notre société. On se réjouit avec elle de la rencontre qu'elle fait, la première scène est plutôt pathétique. Pour ce coup la mise en situation sonne archi-faux et Géraldine Nakache en fait des caisses dans la maladresse et la gêne. Dommage que la conclusion de cette quête tombe dans la facilité du populaire. Continuer dans le changement semblait une solution plus cohérente et l'audace de la relation entre Ysis et Marie aurait été assumée. Alice Taglioni est une Marie tape-à-l'oeil. Sensée, sensuelle et sexy elle joue parfaitement la carte séduction de la distribution. C'est désolant de voir l'épilogue la réduire au rang de pot-de-fleur. Sous des airs d'happy-end la fin est plutôt découragée dans sa façon de perpétuer une histoire révolue. Marina Hands est une Inès sensible. Elle image l'expression « L'amour rend aveugle ». D'une part littéralement (et c'est quand même très potache et pas intéressant) et d'une autre métaphoriquement. Elle ne voit donc pas l'infidélité évidente de son mari. Quand sa niaiserie est confrontée à la réalité il y a sursaut d’orgueil. Les réprimandes et sermons sont plein de verve, avec peut-être même un peu trop d'énergie et de folie de la part de Marina Hands. Cet excès qui tend vers l'absurde n'est ni vraiment drôle ni éloquent. Audrey Fleurot est une Sophie inexistante. Quête dérisoire et présence ridicule. Isabelle Adjani est une Lili maternelle. Sa grande inquiétude est aussi émouvante qu'amusante. Elle déborde sans cesse mais cette outrance est juste. Discours très léger voir ambiguë sur la précaution. Sylvie Testud est une Sam paranoïaque. Ce trait de caractère appuyé joue sur l'humour burlesque comme avec la conductrice de la RATP. Julie Ferrier est une Fanny farfelue. Toquée de tics elle est un personnage plus insensé qu'intriguant. Audrey Dana est une Jo libre. La réalisatrice se donne un rôle dévergondé mais qui n'est que délassant en bonne copine pleine de conseils de drague assurés. Lætitia Casta est une Agathe naturelle. Le coup de foudre est certes hâtif mais cocasse. L'ancienne mannequin est généreuse en spontanéité. Même dans la dérision grivoise elle renvoie une certaine élégance. Pour la première fois peut-être, Lætitia Casta est bluffante et surnage presque. Vanessa Paradis est une Rose pétulante. Autoritaire et presque dédaigneuse, le docteur qu'elle rencontre au début du film lui diagnostique un taux de testostérone la rendant masculine dans l'âme. Il justifie par cette "théorie scientifique" sa capacité à répondre aux responsabilités et l'impossibilité de se lier d'amitié. Ce discours machiste mériterait d'être encore plus ridiculisé qu'il ne l'est. Alice Belaïdi est une Adeline dévouée. Fidèle assistante à son antipathique patronne, la jeune stagiaire est très en retrait dans cet ensemble de portraits. Le trait de caractère très réservé de ce personnage est très bien porté par la jeune révélation issue de Canal qui a plus l'habitude de nous faire rire. La Sophie mâcheuse du duo issu des WorkinGirls laisse place à une jeune femme touchante. Avec une scène d’aveux poignante elle nous livre une prestation bluffante et ne cesse de tenir ses promesses. Pas de jeu de dupes, ce film de filles par des filles et pour les filles est un croisement de destins honnête. Le scénario ambitieux est trop riche et s'éparpille. L'écriture est pleine de bonnes idées qui ne sont en fin de compte qu’effleurées. A part le fait qu'elle suit le rythme précipité de l'intrigue (par exemple les SMS montrés trop brièvement), pas grand chose à dire de la mise en scène efficace. La photographie est pas vilaine et la musique plaisante et entraînante.
Je ne sais pas pourquoi je persiste à regarder des films de couples modernes, je déteste ça, celui ci à le culot d'être ignoblement vulgaire, ça doit faire mal autant de copines qui s’éclatent pour un résultat aussi détesté à juste titre, ne tirons donc pas trop sur l'ambulance. Je met 0.5/05 pour Alice Belaidi, Vanessa Paradis, et Audrey Fleurot (à la coupe de cheveux presque aussi ignoble qu'Adjani qui ne ressemble plus à rien) qui en plus d'être des actrices que j'adore, ont un rôle pas trop pitoyable.
Un navet sidéral. Une histoire vulgaire, grossière, qui veut montrer ce que seraient ou ce que sont les femmes dans les années 2010... C'est consternant. En gros, les filles ne pensent qu'à baiser tout ce qui bouge et ne parlent que de cul. Tout ce qu'Audrey Dana est arrivé à montrer c'est que les femmes peuvent être aussi beaufs que leurs homologues masculins : il ne manque plus que les pizzas et la bière pour y arriver. 11 grandes actrices se sont compromises dans ce film qui devrait faire hurler les féministes les plus radicales. Un des pires films vus cette année et pourtant il y a l'une de mes actrices favorites de tous les temps : Isabelle Adjani...
Le titre du film m’a automatiquement fait penser à deux choses. La première, au refrain de la chanson d’Alain Souchon: rétines et pupilles, les garçons ont les yeux qui brillent, pour un jeu de dupes voir sous les jupes des filles. Et ça m’a rappelé aussi les tartes dans la gueule, que, nous les mecs, on se prenait quand on essayait de trousser le jupon d’une gonzesse. Plus sérieusement, que peut-on dire au sujet de « Sous les jupes des filles »? Tout simplement que ce n’est pas un film. C’est un objet qui s’apparente plus à un défilé de gonzesses qu’à un film. Il n’y a qu’à voir la pléiade d’interprètes féminines: Isabelle Adjani, Sylvie Testud, Géraldine Nakache, Laeticia Casta, Audrey Dana, et d’autres encore… Mais sur le plan cinématographique pur, on a absolument rien à se mettre sous la dent. Toutes ces actrices sont là pour nous faire tour à tour leur petit numéro. Mais à part ça, que dalle. Il n’y a pas d’histoire, pas de but à atteindre, pas de fil conducteur. Les dialogues, parlons en. Les trois quarts du temps, ils se résument à un florilège de terme à caractère sexuels, ce qui n'amène pas grand chose voire rien du tout. Mais, y a quand même un peu de positif. Soyons pas vaches nom de dieu. Il faut reconnaître que l’on s’ennuie pas, que c’est divertissant. Et surtout, on peut mater. On s’ennuie pas d’accord, y a de jolies nanas d’accord, mais ça ne suffit pas. On ne peut pas construire un film uniquement sur ça. En résumé, « Sous les jupes des filles », ça se regarde, c’est sympa une fois, mais rien qu’une fois. La définition de l’objet jetable après utilisation.
Ahh et dire que la bande annonce semblait prometteuse! Sous Les Jupes Des Filles, une bonne idée de départ, certes. Dire que je suis déçue est un euphémisme! Le titre de "comédie catastrophe" que lui attribue Marie-Claire est approprié. En effet, le film d'Audrey Dana, qui ne semble pas suivre de trame particulière, a part une brève allusion a une mère disparue qui est la raison d'une fin insensée version high school musical, accumule clichés sur clichés. A vouloir taper dans le style trash mais girly très a la mode aux USA, on tombe des les 5 premières minutes dans le vulgaire. Un véritable gâchis d'un casting cinq étoiles! Les portraits des 11 femmes sont de véritables caricatures. La lesbienne qui détruit le mariage de la bonne mère de famille, la nymphomane, la ´romantique', la maîtresse ou encore la patronne sans famille ni amies car 'trop masculine'...faites votre choix! On prend peu de plaisir a regarder cette comédie, plus proche d'une bonne blague sur le caractère féminin pour faire rire les hommes que d'une comédie a regarder entre copines. Et c'est sans parler de la moquerie de la réalisatrice face a la crise de panique d'un personnage, causée par le harcèlement des autres sur le simple fait qu'elle a 'volé le mari de leur copine'. Le personnage de Sylvie Testud, atteint d'un cancer du sein, aurait mérité d'être creusé, de part sa réaction face a la maladie, quelque chose d'actualité, de sérieux, mais dont on semble se désintéresser après l'annonce de la maladie. Ce film, parti d'une idée originale et pleine de promesses, restera une grande déception.
La vérité va être révélée, nous allons savoir ce qu'il y a sous les jupes des filles. Nous allons enfin comprendre tous leurs comportements surprenants, bizarroïdes, agaçants, loufoques, bref, tout ce qui font leur charme. Onze femmes parisiennes, lors de leur cycle hormonal, sont là pour nous aider à percer cette énigme universelle.
Pour son premier long-métrage, Audrey Dana prend la voie de la loufoquerie pour bousculer les codes de la comédie française. Si l'intention est louable, tout n'est malheureusement pas de très bonne qualité. La réalisatrice en herbe a peut-être été trop ambitieuse en débutant avec un scénario choral, car ce genre cinématographique doit être manié avec prudence. En effet, multiplier les personnages pour rendre son propos exhaustif ne suffit pas, et l'approfondissement de chaque protagoniste doit être pris en compte. Ici, de nombreuses inégalités narratives entre les femmes ont lieu et le spectateur a parfois plus l'impression de zapper sur ce film plutôt que de l'assimiler.
Le fait que l'auteur utilise l'excès et la bouffonnerie à outrance ne fonctionne pas toujours et finit même par rebuter. Ces situations répétitives (Casta entre autres) sont heureusement rattrapées par des figures plus intéressantes, comme celle de Nakache en mère de famille fatiguée mais amoureuse. Idem pour l'éternelle amante frustrée ou la cocu révoltée, qui arrivent à nous toucher lors de moments astucieux. Même si l'on sent le souci de bien faire chez la réalisatrice, on ne peut s'empêcher de remarquer les erreurs formelles qu'elle opère, notamment lors des transitions entre ses scènes, bien trop brutales et hachant le rythme du récit.
Le final lui, est à l'image du film, généreux mais démesuré. Le portrait que veut faire Dana de la femme du XXIème marche à certains moments mais ne parvient pas à convaincre sur la durée. On comprend finalement que le titre porte bien son nom, et que ce qui se cache sous les jupes restera toujours un mystère : un désordre des plus inexplicables.