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Un visiteur
4,0
Publiée le 10 mai 2014
Une comédie très sympathique! Au-delà de la comédie à la limite de l'absurde, remplie de répliques cultes (Denis Polyades est magnifiquement moyen!), le film dresse un portrait très vrai sur la jeunesse qui a peur du futur et de l'engagement. Un très bon moment en perspective que je recommande!
C'était assez drôle mais j'ai eu du mal à croire à cette vie de flemmard dans un aussi bel appart. Rien à dire sur les jeunes acteurs, excellents tous les trois.
Insipide, même pas drôle (gags d'enfant), à prendre au 4ème degré, ce film est d'un ennui mortel. On ne comprends pas pourquoi ce garçon qui a fait tant d'études (bac +10), veuille rien faire de sa vie et "glander". Même aller s'inscrire au RSA est une corvée insurmontable. Je pensais que le film parlerait du dictat du boulot pour une vie de plaisirs. L'idée aurait pu être intéressante à développer mais là, le Sebastien ne fait rien de ses journées et ca ne nous passionne pas.
Le film commence bien, avec une entrée en matière un peu originale. De plus, le film se suit avec un certain plaisir grâce à un bon rythme, un clown de service, F. Moafi et C. Le Bon toujours aussi dynamique et bonne dans ses rôles. Les dialogues vacillent entre du bon et du moralisateur. Et finalement, le plus gros problème vient de là. Le côté trop français. Moralisateur par moments alors qu'il évite ce piège à d'autres, notamment avec D. Podalydès, le film se perd. La scène la plus marquante est la soirée avec les « amis » et les 3 colocs (C. Le Bon, F. Moafi et B. Lecaplain). En plus d'être directs et sans gênes, ils sont moralisateurs avec une condescendance hallucinante en parlant comme des bobos parisiens donneurs de leçons. Vu que le film devait patiner un peu pour exprimer ses propos, cette scène se veut sûrement comme un électrochoc. Même si, l'une des scènes à retenir est celle entre C. Le Bon et B. Lecaplain en fin de film. Intense et extrêmement bien jouée par l'actrice, même si les reproches sont assez faciles, notamment concernant la séduction, ils visent juste à propos du personnage et cela aurait suffit à expliquer le film sans subir cette scène horrible avec les parisiens moralisateurs. Si le film, vendu comme générationnel, l'est, c'est grâce à cette vision du jeune sans motivation particulière pour travailler, mais non dans sa forme et son contenu qui laisse à désirer malgré de très bonnes intentions et une énergie bien présente.
Ce fut fusionnel. Je ne saurais expliquer mais ce film m'a donné une banane d'enfer pendant tout le long de la projection (aucune connotation sexuelle) et je me suis accroché avec force aux personnages et surtout celui campé par Baptiste (mon côté glandeur sûrement). Une belle histoire, drôle et humaine.
Cette histoire est monotone et pathétique. Une fin de film bâclée et non réaliste. J'aurais préféré une prise de conscience à la manière de la vie rêvée de Walter Mitty. Dommage car les acteurs sont bons et que l'on s'attachent à leurs personnages,
Un trio de choc qui respire la jeunesse dans tous ses états et qui traite les sujets de la vie avec beaucoup de philosophie et, oh combien, réaliste ! À 60 ans j'ai passé un agréable moment et je le recommande vivement. Bravo !
Un film ou il se passe peu de chose: on attend mieux d un film que ce genre de sitcom. Les acteurs ne décollent pas vraiment et l'humour est peu présent bref on trouve mieux en ce moment comme comédie française.
Vu en avant première au Pathé Beaugrenelle en présence de "l'équipe du film". C'est la première fois que je vais à une avant première. C'est bien on n'a pas droit aux pubs mais à la place la fameuse "équipe du film" vient se présenter. Il y a là : le producteur "très content d'avoir travaillé avec les réalisateur et les 3 acteurs présents", le réalisateur "très content d'avoir travaillé le producteur et les 3 mêmes acteurs" et chacun des 3 acteurs principaux qui, l'un après l'autre seront, "très contents d'avoir travaillé avec le producteur, le réalisateur et les 2 autres acteurs". Bref tout le monde est "très content de...". Pendant toute la séance, au fond de la salle un petit goupe de 7 à 8 personnes rigole un peu trop bruyamment. Fin de séance : applaudissements....de politesse. Le petit groupe enthousiaste relance la claque une première fois, moyennement suivi par la salle, puis une seconde fois....tout seul. Bref on vous confirme que, au delà des 5 personnes citées plus haut (producteur, réalisateur et acteurs), tout l'équpie du film était réellement là. Le film maintenant : pas franchement raté mais d'un intérêt assez limité. Trois jeunes acteurs plutôt pas mal et sympathiques, Charlotte Le Bon mignonette mais aussi crédible et touchante dans une scène de déclaration, un formidable Denis Povalydès dans un petit rôle de fonctionnaire désabusé et "moyen" mais, au final, au delà de quelques courtes séquences de comique de situation concernant le galérien Bruno (Félix Moati) assez réussies, un film plutôt un peu ennuyeux quand même.
Excellent, un film qui sent bon l'authenticité, la simplicité et qui dégage une humanité et une jeunesse folle ! J'ai beaucoup aimé les apérots, les boulots pourris, les vrais boulots, les amis, les réflexions soulevées et la plupart des scènes. Beaucoup de jeunes devraient se reconnaître en partie dans quelque attitude des personnages.
Une comédie un peu intello, mais qui a le mérite d'être originale et différente. Autour d'un personnage central atypique qui revendique le fait de ne rien vouloir faire de sa vie, gravitent des personnages décalés et attachants. Les situations sont cocasses et les dialogues finement ciselés, même s'il y a parfois un peu de bavardage. Le film nous livre aussi une réflexion sur le sens de la vie et la manière dont nous sommes formatés. Un bon moment.
Souvent analysée dans des reportages de Société, la Génération Y arrive à maturité et semble vouloir désormais mettre la main sur le cinéma. Après le réussi Situation Amoureuse : C'est Compliqué de Manu Payet, Libre et Assoupi confirme la tendance d'un nouveau genre de comédies françaises fraîches et originales. Un film dans l'air du temps dans lequel il est très facile de s'identifier.
Depuis toujours Sébastien cultive l'art de la paresse, son but dans la vie et d'arriver à ne rien faire. Pendant longtemps il a repoussé l'échéance qui le ferait entrer dans la vie active en poursuivant au maximum ses études. Son Bac +10 en poche, il est poussé dehors par ses parents et s'installe en coloc avec Anna et Bruno à Paris. Eux aussi tentent d'entrer dans la vie active et n'hésite pas à accepter les stages et les boulots bidons pour s'en sortir. Arriverons t'il à motiver Sébastien de faire de même ?
Tiré d'un roman de Romain Monnery, le premier film de Benjamin Guedj place la comédie dans une situation bien réelle. Celle des jeunes qui galèrent dans des stages où ils sont exploités et qui peinent aussi à trouver un logement convenable et sont bien souvent obligé de passer par la colloc. Un long métrage qui s'inscrit un peu dans la lignée de la trilogie de L'Auberge Espagnole de Cédric Klapisch car les personnages traversent le même genre de galère qui montrent que notre Société n'a pas franchement évoluée.
Libre et Assoupi, c'est une succession de petites scénettes amusantes aux dialogues ciselés inspirés par Bertrand Blier dont une réplique des Valseuses et même réutilisée en hommage. Le tout au service d'une histoire sur l'oisiveté qui illustre la question peut on vivre sans travailler ? Alors que le monde entier semblent persuadé que non, Sébastien lui voudrait croire que cela est possible. Un film plein de poésie illustrée de belles images accompagnée d'une formidable bande son signée Mathieu Lamboley qui rappelle par moment le travail de Yann Tiersen pour Amélie Poulain.
Progression fulgurante pour l'humoriste Baptiste Lecaplain qui après un second rôle dans Nous York prend cette fois ci le premier rôle de Libre et Assoupi. Celui de Sébastien un personnage un peu lunaire et plein de fantaisie terriblement attachant et plein de répartie qui prend la vie comme elle vient. Une très bonne prestation qui pourrait vraiment lançer une belle carrière au cinéma.
C'est aussi la confirmation du talent de Charlotte Le Bon encore plus craquante ici que d'habitude. Elle est ici amusante sans tomber dans l'excès comme cela lui arrivait sur Canal +. Un peu plus en retrait, Félix Moati ne démérite pas non plus et complète efficacement la bande au point d'avoir décroché un prix d'interprétation au Festival de l'Alpe d'Huez. Il ne faut pas oublier la sublime prestation de Denis Podalydes en conseiller R.S.A totalement délirante.
Pour son premier film, Benjamin Guedj signe une oeuvre légère et poétique très réussie. Un long métrage plein d'humour porté par un trio excellent avec lequel on aimerait bien nous aussi partager une colocation. N'hésitez pas une seconde à aller le voir, vous craquerez forcement vous aussi devant cet éloge de la paresse.
(Je n'ai pas lu le bouquin). Une comédie douce-amère fraîche, directe et pétillante qui est une vraie critique de la situation des jeunes en France. Un parti-pris dans la narration intéressant et quelque trouvailles visuelles pour nous éviter 5 minutes de parlottes et quand même faire passer l'idée. Les 3 comédiens sont jeunes, frais et beaux, ça joue bien, Baptiste Lecaplain est convaincant dans son premier rôle, il rentre bien dans le personnage de Sébastien. Il y a une bonne fin, malheureusement, elle arrive un peu vite.
Bon, c'est pas le film de l'année, mais c'est plutôt sympa quand même. Une petite comédie française plutôt réussie. Trio d'acteurs jouant plutôt bien. Les quelques apparitions de Denis Podalydès sont excellentes, il campe très bien le fonctionnaire blasé et quasi dépressif. Le scénario est (trop ?) simple. Les flashbacks sont jouissifs. Bref, un bon moment.
Un excellent film, drôle et bien écrit, qui décrit une partie de la société (les glandeurs) avec humour tout en étant très proche de la réalité, et porté par un trio d'acteurs pétillants.