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    Manglehorn
    Note moyenne
    2,4
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    39 critiques spectateurs

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    Shephard69
    Shephard69

    341 abonnés 2 259 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 12 septembre 2018
    Une oeuvre assez étrange, singulière avec une première partie rendue difficile d'accès à cause de l'écueil soulevé par ce personnage central désabusé, aigri et rongé par la colère porté par un Al Pacino toujours aussi grandiose et juste pour finalement aboutir à une dernière demi-heure touchante avec une réflexion philosophique sur le sens de la vie, la vieillesse, la solitude à mi-chemin entre "Monsieur Schmidt" d'Alexander Payne et "Keane" ave Damian Lewis. Intrigant, presque dérangeant.
    Cinéphiles 44
    Cinéphiles 44

    1 388 abonnés 4 208 critiques Suivre son activité

    2,0
    Publiée le 11 février 2016
    David Gordon Green signe ici le déclin d’un monstre du cinéma en le transformant en vieillard plaintif et fatigué en quête d’une dernière expérience dont personne ne croit. Le comédien avait pourtant déjà expérimenté le registre avec The Humblig mais cette fois on ressent beaucoup de lourdeur dans les références au passé. Le mot ennui est donc le seul qui nous passe par la tête en pensant à cette réalisation pantouflarde. Bref, une belle erreur.
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    Patricemarie
    Patricemarie

    43 abonnés 1 280 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 22 janvier 2016
    Al Pacino s'essaye à un rôle de composition purement psychologique, un must pour un acteur américain en fin de carrière, tout comme s'y sont prêtés récemment De Niro, ou Redford. Un film sans artifices où Pacino joue le rôle d'un commerçant serrurier bougon, solitaire et blasé de la vie, auquel il reste tout de même quelques bribes de sentiments, mais ruminant le souvenir de celle qu'il a aimé. Il ne se passe rien durant ce film, mais on ne s'ennuie pas une seconde, du grand art et un grand comédien.
    Septième Sens
    Septième Sens

    87 abonnés 762 critiques Suivre son activité

    2,0
    Publiée le 4 juillet 2015
    Récupérer les stars sur le déclin, et les remettre en piste. Voilà à quoi s'attache David Gordon Green depuis un an. D'abord Nicolas Cage dans Joe, puis Al Pacino avec Manglehorn. Prendre leurs noms pour donner un titre à ses œuvres, et les suivre, tout au long du film. Manglehorn est en plein gouffre. Vivant dans le passé à la recherche désespérée de son grand amour, il ne fait plus attention au présent.

    "Métro, boulot, dodo" sont les trois mots qui résument parfaitement la vie de notre septuagénaire. Comme pour se protéger des autres et du mal qu'ils pourraient lui faire, Manglehorn ne vit plus, et attend que la mort l'emporte. D'abord, le spectateur sera troublé par ce récit aux accents fortement intimistes. Il tentera de comprendre comment ce protagoniste fonctionne, guettera la moindre de ses réactions et rentrera en empathie avec cet individu, bien plus triste que méchant. Puis, assez rapidement, l'ennui va venir ternir ce début prometteur.

    Très vite, on se rend compte que la narration n'accélère pas et que ce scénario tourne autour d'un sujet maintes fois repris. Le réalisateur tente tant bien que mal d'imposer sa vision artistique, mais rien n'y fait. Le montage nerveux et ces couleurs saturées ne collent pas aux thématiques de ce portrait. Certes, Al Pacino interprète cet homme avec le charisme et l'expérience qu'on lui connait. Certes, les nappes atmosphériques d'Explosions in the Sky parviennent à donner une légère pudeur à Manglehorn. Mais l'ensemble est bancal et les intentions du cinéaste trop floues pour que nous appréciions ce personnage à sa juste valeur. Dommage, car l'idée était bel et bien là.
    Damien H.
    Damien H.

    13 abonnés 344 critiques Suivre son activité

    2,5
    Publiée le 2 août 2015
    Un film contemplatif qui ne plaira pas à tout le monde.
    C'est lent et il ne se passe pas grand chose.

    Dommage qu'Al Pacino se retrouve cantonné à des rôles de petit vieux dans des films à petit budget, lui qui démontre encore cette année un talent rare dans le milieu.
    anonyme
    Un visiteur
    3,0
    Publiée le 13 novembre 2015
    Al pacino.. Homme aigri et misanthrope doit choisir entre un passé tant regretté et un futur qu'il doit construire.. Assez touchant même si l'on a du mal à reconnaître un grand al pacino dans ce genre de rôle..
    schnoupette
    schnoupette

    4 abonnés 41 critiques Suivre son activité

    1,0
    Publiée le 9 juin 2015
    Mon Dieu quel ennui!... Sur le seul nom d' "Al Pacino", on rentre dans la salle noire.... Quelle déception mais quelle déception!!! Rien! Il ne se pase rien! Ah si du vide, un personnage absolument inintéressant à qui les dialogues des autres personnages prêtent une soi disant "magie" et une vie autrefois passionnante à laquelle on ne croit pas un instant! D'ailleurs on ne croit à rien et surtout pas au fait qu'une femme toute simple, vivante et délicate s'amouracherait d'un mec pareil ! Si c'était ma meilleure amie, je lui aurais dit mais lâche le à l'instant même, tu ne vois pas qu'il n'a rien à partager et qu'il ne t'arrive pas à la cheville?....
    Chris Messina le fils de Manglehorn joue très bien c'est le seul point à peu près intéressant du film. Al pacino a la même expression sur le visage de bout en bout et même ses crises de colères ne sont à aucun moment crédibles.... Bref quelle arnaque! A la vue de l'affiche, fuyez!
    david b
    david b

    1 abonné 42 critiques Suivre son activité

    2,0
    Publiée le 11 octobre 2022
    Encore un petit film (de plus) sur la déprime, déprimant. A croire, qu'ils les produisent à la chaine. On ne s'attend pas à grand chose mais avec un grand acteur de ce type, on regarde quand même... Et on s'ennuie. On se dit qu'il va se passer qqchose... Ben non. Quand au dénouement final, on n'en tombe pas de son fauteuil. Bon, 2 étoiles parce que c'est bien joué et qu'on ne zappe pas avant la fin, mais on s'ennuie... Perte de temps pour ceux qui ont mieux à voir.
    anonyme
    Un visiteur
    3,0
    Publiée le 6 février 2016
    Manglehorn (2014

    A.J. Manglehorn est un vieux sérrurié accariatre, mais vivant encore dans l'ombre d'un amour passé. Son caractère se retrouvera malheureusement en travers de ses relations avec les gens autour de lui.

    Manglehorn est un personnage au passé sombre et inconnu, mais nous le voyons interagir avec les autres, que ce soit avec Dawn, avec son fils ou encore avec sa petite fille. C'est donc progressivement que son personnage prend forme, à travers quelques dialogues et par la description du passé de Manglehorn par les autres protagonistes. Alors que les moments de discussion entre les différents personnages, par exemple celui entre le grand-père et sa petite fille au parc est très bien écrit, d'une simplicité remarquable mais contenant beaucoup de vie et une pointe de naïveté, la narration après coup de la part du fils ou des autres sonnent faux, cherchant à s'excuser, un peu à la façon de la description des « Beauty and the Beast Corps » par Drebin dans Metal Gear Solid 4.
    Le protagoniste est déchiré par son envie de retrouver son ancien amour, et cette incapacité, cet obstacle se traduit par une haine, une humeur aigre et hargneuse constante, l’entraînant doucement dans une spirale vers la solitude et le regret. Passant un revirement approximatif, rapide et manquant d'explication ou d'impact, le troisième acte spoiler: est heureusement la rédemption, le moment où il devient lucide et délaissera le passé et se concentrera sur le bonheur présent et ce qui est important, une leçon simple mais vitale.

    Le film nous décrit par ailleurs à de nombreuses reprises de courtes et petites visions ouvertes sur autrui, à la façon d'un spectateur de passage observant un fait, un petit moment du théâtre de la vie. Que ce soit dans le centre de paye, à la cafétéria ou dans le parc. C'est très agréable et contribue à donner un sentiment chaleureux et de compassion à l'histoire.

    Al Pacino nous présente avec justesse sont personnage sombre et désenchanté. Il rouspète et lâche son venin sur les personnes proches de lui, que ce soit sa famille ou Dawn, déversant sans état d'âme, sans émotions et sans scrupule des vérités poignardantes, par moment cruelle et rétorquant de plus belle lorsque sa responsabilité est en jeu. Il ne pense qu'à lui par moment, alors qu'à d'autre, sa personnalité profonde, bonne et juste transparaît timidement, pour immédiatement se retransformé en argument et en arme. spoiler: Il se plaint de ce qu'est devenu son fils sans réagir en adulte, parle en égocentrique face à Dawn, rejette la faute sur Gary, etc. Tout cela polarisait le personnage par rapport au spectateur, et pourtant la scène suivante le rachetait.
    Tout cela est dû à un jeu de qualité de la part de Al Pacino, bien que certains monologue, lorsqu'il raconte une anecdote soit trop dans le style académique, classique.
    Dawn est incarnée par Holly Hunter, qui lui confère une sensibilité et une gentillesse apparente, mais au final, nous la découvrons d'avantage dans ses réactions et lui accordons de la sympathie.

    Le montage est incroyablement mauvais. Le monteur a choisis de monter à plusieurs reprises des plans et scènes complètes en superposition (deux scènes à 50% d'opacité l'une sur l'autre). Essayant de donner un style, mais au final c'est un foutoir. J'arrivais à suivre les deux informations mais ce n'était ni esthétique, ni agréable, n'apportait rien à la scène qu'un montage alternatif pouvait donner, diminuait l'impact des prises de vues, gâchait le travail du directeur de la photographie, offrait une bouillis de couleur et rendait l'image plus sombre et moins lisible. A.J. et son monologue interne était tout aussi intéressant que le parcours qu'il effectuait dans la boutique de Gary, lorsqu'il s'occupe de son chat, etc. Les déclarations des autres intervenants, servant à racheter le comportement d'A.J. sont intercalées à des scènes mondaines qui servent pourtant autant à la description du personnage.
    L’enchaînement et le montage des dialogues est juste serviable, coupant aléatoirement pour offrir un champ et un contrechamp syndical, et l'histoire semble incomplète (j'ai lu que des scènes à l'impact important ont été filmé mais retiré au montage... wtf

    La musique quant à elle est moyenne, tout juste au service du film mais n'apportant pas grand-chose.

    Un film avec quelques qualités (les personnages et acteurs), mais plombé par de gros défauts (une narration incomplète et un montage catastrophique).

    6/10
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