John Favreau réalise avec #Chef, un bon petit feel-good movie plutôt sympathique. Le scénario ne brille pas par son excellence, mais ce film reste un bon petit divertissement. On sent que Favreau s'est vraiment investi dans la production, réalisation et personnage principal de son film. Cela nous change des codes données avec Iron Man. Il est possible d'y voir beaucoup de choses dans ce film, une critique amère des grands restaurants, et des patrons tyranniques (Merci le guest Dustin Hoffman), une remise en question de soi, de son talent, besoin de prendre du recul après une douloureuse situation qui va emmener l'excellent Chef de cuisine Carl Casper au chômage, pour finalement rebondir grâce à l'appui et les conseils de son ex femme, d'une amie oenologue (guest la sulfureuse Scarlett Johansson) et l'ex de son ex femme (je sais c'est pas simple ;) alias son pote Robert Downey Jr qui apparaît pour un court instant mais qui en impose à la Tony Stark). Ce rebondissement se fera au travers de la nourriture de rue, grâce à un camion restau où Casper va reprendre confiance en lui, et rouler tout le long de l'Amérique pour vendre ces succulents sandwichs. Alors certes cela fait road movie alimentaire, pour la 2nde partie du film, mais on ne peux nier qu'il y a une volonté de la part du réalisateur qu'il a fini par encaisser les mauvaises critiques de ses anciens films, par le biais du personnage de Casper, et il aborde sereinement ce film. Il y a aussi une super promotion pour Twitter dans ce film et pour les vidéos virales du net, l'ère du 21 ème siècle présente ses avantages, mais aussi ses inconvénients dans le film. Enfin, le thème majeur est la réconciliation d'une relation complice père fils en transmettant son savoir de cuisinier à son fiston, qui finira par travailler avec son père à bord du "el Jefe". Dommage, pour la fin et la prise de position de vouloir plaire à tout public, car la direction orienté vers la fin, est mal orienté et aurait tendance à décrédibiliser le film. Sinon, ce film fait malheureusement l'apologie de la "mal bouffe" des systèmes fast food comme quoi c'est cool, et même si dans le fond, la motivation est personnelle pour Favreau ça me dérange qu'on fasse l'apologie des paninis et hot dog préférés à de la bonne cuisine. Mais bon hormis les 2 éléments dérangeant à mon sens pour la morale, Twitter et son apologie, et l'apologie de la mal bouffe, on ne pourra nier que John Favreau prend sa revanche sur ses détracteurs et réalise un bon petit divertissement familiale.