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Seemleo
64 abonnés
888 critiques
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4,5
Publiée le 14 janvier 2014
Sâdhu, sans artifice et prétention, se met à nu physiquement et moralement. Il nous parle de son parcours, de ses bonheurs et ses doutes avec sincérité. Le réalisateur réussit à souligner l'intensité de sa vie, pourtant simple et dépouillée. Sâdhu nous marque de son empreinte. On pense à lui bien après la fin de la projection.
Un très beau voyage spirituel ! Gaël Métroz signe un documentaire de cœur. Avec un respect total de l'individu et de son expérience, il signe un film qui, certes éclipse sûrement de nombreux aspects de ces hommes solitaires, mais met en valeur un vrai destin humain et spirituel, et réussit à nous toucher. Pour en savoir plus, lisez notre critique complète NoPopCorn !
Gael Metroz a pris le parti de montrer l'homme et ses doutes plutôt que la foi et l'espérance qui anime ce yogi sincère en quête d'absolu. On n'apprend rien sur sa préparation à la vie d'hermite, sur son gourou et sa pratique du yoga au quotidien, ce qui à mon avis déséquilibre le film au profit d'un questionnement permanent qui sonne plus comme un aveu d'échec que comme une avancée positive vers la libération spirituelle. Les images et la musiques sont superbes.
Ce film nous projette hors de notre quotidien, par moments hors de la civilisation. Les paysages lunaires de l'Himalaya sont magnifiques. Mêlés à l'ambiance de quête spirituelle, ce film a un pouvoir apaisant. La jeunesse, la formation de Suraj et les interventions de Gael Metroz ont été volontairement coupées au montage afin de se focaliser sur le cheminement physique et intellectuel du sadhu.
Bon, je l'attendais avec impatience, mais j'avoue avoir été déçu. Pour moi le film manque d'une certaine profondeur quant à la vie spirituelle de notre ami sadhu, spoiler: pourquoi est-il là, que recherchait il en se retirant? nous voyageons plus dans ses angoisses que dans le sacré, mais peut être était-ce le but du réalisateur. Il lui manque soit une femme soit un Guide spirituel; quand les samskaras se réveillent , on a beau être au fond d'une grotte, ils se rappellent à nous.