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Votre avis sur Midnight Special ?
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La quatrième œuvre du réalisateur indépendant américain Jeff Nichols est tout aussi envoûtante et riche en idées que ses trois premiers films, "Shotgun Stories", "Take Shelter" et "Mud". Financé en partie par un grand studio cette fois, ce jeune prodige a réussi à garder la main sur l’histoire. Le film reste donc fidèle à sa vision du cinéma, et laisse planer un mystère non résolu, ainsi que beaucoup de questions sans réponses. Mais c’est le spectateur qui en sort gagnant. "Midnight Special" est à la fois un road-movie palpitant à travers le sud des États-Unis, une histoire poignante entre un père et son fils, centrée sur une famille étrange qui, dans un autre contexte, serait d'apparence banale, mais enfin et surtout un vibrant hommage aux grands classiques de la science-fiction qui ont bercé la fin du XXème siècle. Les aspects techniques du film sont tous irréprochables : photographie lumineuse du Sud, montage lent et habile, bande son éclectique et Jeff Nichols laisse la part belle à ses acteurs, exceptionnel Michael Shannon, magnétique et émouvant dans une économie de mots, Kirsten Dunst avec son regard de mère pour le moins inhabituel, Joel Edgerton infaillible protecteur de cette fuite en avant, Sam Shepard inquiétant gourou d’une secte pourchassant l’enfant tant recherché, Adam Driver, enquêteur de la NSA à l’écoute des autres et qui permet ainsi au spectateur d’obtenir des bribes de réponses tout au long de l’histoire… et enfin le jeune Jaeden Lieberher parfaitement crédible en enfant mystérieux, élément clé de cette histoire à multiples degrés de lecture et qui touche au merveilleux.
Avant d'aller voir ce film, je me suis penché sur la filmographie de Jeff Nichols en visionnant Take Shelter. La représentation de la famille et la très belle photographie ont retenu mon attention, et ce sont deux éléments que j'ai retrouvé dans Midnight Special. Je ne sais pas si ce sont deux caractéristiques du réalisateur mais c'est très bien, il peut tout à fait continuer à faire des films dans cette lignée s'il le souhaite. La famille ne bénéficie pas du même traitement que dans Take Shelter, elle est moins importante. J’irais même jusqu'à dire qu'elle est laissée de côté, et c'est ce qui fait sa force. Il n'y a pas d'insistance dessus, même pas de discours sur les valeurs familiales, on a juste un père et une mère qui aiment leur fils et qui essayent de l'aider. C'est simple, concis, et le film n'en avait pas besoin de plus pour montrer les liens forts qui unissent les personnages. La photographie, quant à elle, est une nouvelle fois supervisée par Adam Stone, collaborateur de longue date de Nichols. Les images sont donc, sans surprise, jolies et bien composées. Le chef op a insisté sur l'éclairage, en travaillant les sources de lumière artificielles. Ainsi, de nombreux phares, néons et lampes torches viennent découper la nuit sombre pendant laquelle se déroule une bonne partie de l'intrigue. Ces éléments visuels ne sont pas sans rappeler quelques grands classiques de la science-fiction, il y a quelques petites touches de Blade Runner cà et là, mais surtout un trait spielbergien. Plusieurs personnes ont parlé de Rencontre avec le troisième type, mais c'est personnellement le très vieux souvenir d'émerveillement devant E.T. qui m'est revenu en tête. Par ailleurs, la musique a un pouvoir évocateur assez important. Elle emprunte tour à tour les notes légères de Gone Girl et les bourdonnements sourds du film de Ridley Scott mentionné ci-dessus. Le résultat est flottant, presque à la dérive, ce qui sied au ton général de l’œuvre. En effet, le film demeure mystérieux. Beaucoup d'éléments restent volontairement sans explications, sans que cela nuise à la compréhension pour autant. Le scénario s'éparpille tout en gardant suffisamment d'unité pour être compris dans les grandes lignes. On a l'impression d'assister à quelque chose qui nous dépasse totalement, et cela se marie bien avec la représentation du fantastique. Les pouvoirs d'Alton ne sont pas faits pour être classes ou spectaculaires, ils sont traités de manière très terre-à-terre, comme un problème à résoudre. Ce parti pris original fait de Midnight Special une sorte d'anti film fantastique plutôt bien vu. Après, cela ne l'empêche pas d'avoir une structure classique, avec des articulations parfois très visibles (l'agent fédéral qui entoure deux numéros sur son tableau et hop ça y est, il sait où Alton et son père se dirigent). L'analogie avec Superman/Jésus n'est pas non plus un exemple de finesse, mais cela reste suffisamment secondaire pour ne pas prendre le pas sur le plaisir du visionnage. Finalement, le scénario est à l'image de la production du film : on ne savait pas où toute cette affaire allait nous emmener, mais on s'est lancé quand même, et finalement le résultat n'est vraiment pas si mal. J'en conclue que Jeff Nichols est à l'aise avec le fantastique, et il peut recommencer quand il veut.
Culte de par sa lenteur. Le scénario et les effets spéciaux bas budget m'ont gênés. Les acteurs ne sont pas au top de leur jeu non plus, la faute aux dialogues sans intérêt. Je donne une étoile pour les plans parfois intéressants.
Midnight Special est assez difficile à noter, plus que je ne le croyais. Jeff Nichols signe à nouveau un film centré sur la paternité et tout ce qu'elle emporte avec elle. Les peurs concernant ses enfants, la transmission, l'amour que l'on porte à ces chères têtes blondes etc. Pour ça, le film est réussi c'est indéniable. Niveau réalisation aussi c'est de toute beauté. On a le droit à des plans très ingénieux et appliqués, et comme le récit, ils ne nous révèlent les éléments qu'au fur et à mesure, sans nous le donner bêtement en pâture. Côté casting, Michael Shannon est décidément un acteur que j'aime découvrir à chaque fois, je l'ai trouvé captivant. Joel Edgerton également, en second couteau prêt à beaucoup de chose pour aider les personnages principaux. Finalement, j'ai presque été un peu déçu par l'aboutissement du récit. Je m'attendais à quelque chose de différent peut-être. Pas que ce dernier soit mauvais, loin de là, mais j'espérai plus. En résumé, je vous le conseille car Midnight Special est un film exigeant, extrêmement bien filmé et au final assez divertissant.
Jeff Nichols est décidément très surévalué. Ce film au scénario poussif accumule les clichés du film de science-fiction. lLes bons sentiments sont aussi au rendez-vous. Il y a quelques bonnes scènes, tout de même. On est quand même loin loin loin de "Looper" par exemple où le scénario traite aussi d'un enfant aux pouvoirs hors du commun mais l'amène de façon beaucoup plus intéressante et avec une vraie problématique à la clé (que je ne révèlerai pas ici...). Bref, n'allez pas voir ce film qui n'apporte rien et méfiez vous des prochains opus de Jeff Nichols (quoi qu'en dise la presse...).
Bof bof bof ! Pourtant j'adore ce genre de film mais là, ça ne fonctionne pas . c'est lent, répétitif, pas assez explicatif et somme toute très fabriqué. ( un comble pour un metteur en scène plutôt pas commercial ) . Bref très loin de Spielberg dont il mélange les idées !
Un film anti-blockbuster qui refuse de (trop) céder aux artifices au spectaculaire et à l'action. Le réalisateur reste donc fidèle à son style épuré, un rythme posé et calme, et un minimum de dialogues afin que tout passe par le regard des interprètes. Un film hommage à Spielberg mais qui porte clairement la patte de Jeff nichols. Malgré ses qualités uniques, il nous transporte pas autant qu'un rencontre du troisième type ou ET. Une plongée dans les années 80 en regardant le futur et une autre vision d'un thème chère au cinéma fantastique.
Je suis étonné de lire autant de critiques qui nous disent qu'il s'agit de l'excellent 3e film de Jeff Nichols, après Take Shelter et Mud...Or il s'agit de sont 4e film, Jeff Nichols nous avait déjà époustouflé en 2007 avec Shotguns Stories, déjà un petit bijou.
Jeune réalisateur confirmé donc, qui reste indépendant pour de bon, pour garantir la qualité destinée aux esthètes, et il s’essaie ici à la Science Fiction, pour notre grande satisfaction. Midnight Special est en effet une grande réussite, sa 4e donc.
Jeune réalisateur confirmé donc, qui reste indépendant pour de bon, pour garantir la qualité destinée aux esthètes, et il s’essaie ici à la Science Fiction, pour notre grande satisfaction. Midnight Special est en effet une grande réussite, sa 4e donc.
Totalement nul, rarement je me suis aussi ennuyé dans un film, je regrette d'être resté jusqu'au bout. J'avais pourtant beaucoup aimé son précédent film tape shelter, déjà un peu lent mais cela se prêtait bien au sujet. Dans Midnight spécial c'est encore plus lent, 1 minutes entre chaque phrase pour des dialogues sans intérêt. Pratiquement aucune scène d'action, un scénario extrèmement pauvre, bref il ne se passe rien. Et je n'ai pas du tout été ému par les personnages.
Si les films précédents du réalisateur étaient originaux et intenses on est ici loin de la qualité attendue et les critiques presse dithyrambiques sont déconcertantes....
Difficile de croire à l'histoire le gros point faible du film qui n'est d'ailleurs pas du tout développée....
Il me semble que le réalisateur y est allé à l'économie côté scénario et réalisation
peu de tension dramatique et de rythme
mauvais casting pour l'enfant
par contre les trois acteurs adultes sont excellents et michael shannon en particulier qui m'a fait verser des larmes encore une fois comme dans take shelter....
si en filigrane il y a un hommage à Spielberg on est loin de la magie et des trouvailles visuelles géniales de bon vieux steven
Difficile de croire à l'histoire le gros point faible du film qui n'est d'ailleurs pas du tout développée....
Il me semble que le réalisateur y est allé à l'économie côté scénario et réalisation
peu de tension dramatique et de rythme
mauvais casting pour l'enfant
par contre les trois acteurs adultes sont excellents et michael shannon en particulier qui m'a fait verser des larmes encore une fois comme dans take shelter....
si en filigrane il y a un hommage à Spielberg on est loin de la magie et des trouvailles visuelles géniales de bon vieux steven
Super mystique, peut être même un peu trop pour moi. On retrouve des ingrédients de certains Spielberg. L'interprétation et la mise en scène vont être récompensées aux Oscars 2017.
Le film prend son temps pour bien installer son histoire et bien développer ses personnages...jusqu'à un final déchirant de poésie. Jeff Nichols est vraiment très doué pour nous raconter à sa manière des histoires fantastiques avec en toile de fond une vraie critique de la société.
traversay1
Brillantissime héraut du cinéma indépendant américain, Jeff Nichols, sans se renier, amorce tout de même un évident tournant vers un cinéma "mainstream" avec Midnight Special. Passe encore que le sujet ne soit pas d'une originalité folle -un père en cavale avec son fils "surnaturel"- car le cinéaste entretient encore la magie par sa mise en scène, souvent inspirée, au service d'un scénario qui n'emprunte pas systématiquement la ligne droite et comporte quelques lignes de fuite intéressantes. Pas suffisantes cependant pour ne pas céder à la tentation de scènes d'action plus traditionnelles et surtout à une vision fantastique trop reminiscente de l'imaginaire cher à Spielberg. Le dénouement est particulièrement explicite, ce qui étonne de la part d'un auteur qui aimait à laisser planer le mystère comme dans Take Shelter. Virage définitif vers une oeuvre plus conventionnelle et moins personnelle ? L'avenir nus le dira.
Benito G
Nous voila devant un drame tirant sur la SF. A la fois intense et déchirant. Bref comme certaines réalisations de Spielberg^^. On est vite dans le vif de la chose allîant en même temps plus spécifiquement un thriller surnaturel. On reste dedans du début à la fin. Là ou certains films ne se concentre que sur un thème. Pour le coup, le réal multiplie ses thèmes. Comme la famille, la différence, la croyance... Dans tout les cas, il nous livre une magnifique histoire d'un père et fils en cavale. On ayant un regard subjectif, on sent qu'il a un certains regards sur les films d'antan. Le final est merveilleux mais sera à chacun de voir comment il le percevra. Mais le Spielberg, est là sans être là^^. On sent que c'est plus ou moins un des investigateurs. Qu'il a pris comme modèle, un génie du cinéma. On arrive à s'évader et tenir tout le long même si quelques petites décrochages peuvent subsister, l'arrivé ensuite du final ; nous remet au poing! Et on ressort comme si l'on sortait d'un rêve... Epoustouflant!
Un véritable navet. Une histoire inintéressante du début à la fin. Le scénario aurait pu être écrit par n'importe qui. Deux heures de perdues à regarder ce film.
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