Derniers Avis : Midnight Special - Page 27

L’héritier de spielberg et take shelter, je me suis arrêté là pour aller voir ce film. Quelle surprise, jamais personne n'avait osé pousser la science fiction aussi loin dans un road movie thriller classique. C'est prenant, fort, et bien pensé. Ca ressemble beaucoup à spielberg certes, mais ce mélange thriller/science fiction me rappelle aussi Koontz. Casting superbe a part malheureusement Dunst qui reste et restera la pire actrice d'hollywood

Ce film est la preuve que l'on peut faire de la science fiction sans 2 tonnes d'effets spéciaux et sans un scénario alambiqué. Avec une bonne réalisation, une belle image, de bons acteurs, une b.o de qualité, un scénario sérieux et mystérieux, des personnages forts, ..., ce film réunit tous les ingrédients qui ont fait les meilleurs Spielberg. On retrouve la finesse et la suggestion au lieu de la démonstration qui prédomine souvent aujourd'hui. J'ai été happé dès la première minute pour n'être libéré qu'à la fin, comblé.

Beaucoup de bruits positifs, autour de ce film, le réalisateur de « Take Shelter » et de « Mud » livre un mélange de thriller totalement réussi et de science-fiction des années 80, complètement mièvre et mal produite. Un ensemble tiède et presque risible, alors que l’intrigue de départ est plutôt bonne. Michael Shannon y est excellent.

Midnight Special est un bon film de science-fiction, glissant sur les frontières du fantastique et surtout qui aborde des thématiques très intéressantes. Avec un décor magnifique, un suspens omniprésent, un aspect fantastique élégant et un casting remarquable, le film constitue un ensemble très équilibré. Bravo à Jeff Nichols qui continue sur une belle lancée !

La critique entière sur le site de MediaShowByDK !

Un pas de plus dans l'année cinéma de 2016 avec un film très attendu, le nouveau Jeff Nichols. Précédé d'une excellente réputation forgée par ses « Take Shelter » et « Mud », le réalisateur américain revient avec deux films cette année dont celui dont nous allons parler maintenant : « Midnight Special ».

Comment expliquer cette attente autour du nouveau Jeff Nichols quatre ans après son très bon « Mud ». Déjà parce que l'américain s'attaque à la science-fiction en s’appropriant le genre pour y injecter ses sujets propres. Et le sujet favori de Nichols, c'est la famille et en particulier les difficultés d'être père. Autre élément de réponse concernant l'attente suscitée par le film, les bandes-annonces qui mettaient beaucoup en appétit. Beaucoup de promesses ont été faites avec ces différents trailers ce qui a renforcé l'envie d'aller découvrir le film en salle. Même si personnellement la peur que cette promotion en dise trop sur le film m'a longtemps traversé. Mais parlons maintenant de « Midnight Special » et de ses particularités, chose pour laquelle vous êtes arrivés jusqu'ici.

D'abord sachez que je me suis complètement troué concernant les bandes-annonces. Elles ne révèlent absolument rien du film et c'est rare pour le souligner. C'est d'ailleurs le gros point fort du film (commençons fort nous aussi), sa volonté à toujours rester dans le mystère. « Midnight Special » nous embarque dans le road trip d'un père et son fils à travers la campagne américaine, sans nous dire ce qui se passe réellement. Qui leur veut du mal ? Pourquoi, quels sont les vrais pouvoirs d'Alton ? D'où viennent-ils ? Toutes ces questions ne trouvent pas forcément leurs réponses, ou alors tard dans le récit, ce qui a pour conséquence d'à la fois nous frustrer mais aussi de nous tenir accroché au film. On soupçonne des choses, les personnages eux-même en savent plus que nous et avancent vers leur destiné.

Comme son nom l'arbore fièrement, le film de Nichols est un objet spécial. Une œuvre située entre le road movie, la science-fiction et le thriller. Une œuvre n'appartenant qu'à son créateur toujours hanté par la relation père-enfant qui est omniprésente dans sa filmographie. Comme il l'a dit en interview, Nichols s'inspire de sa vie pour son « Midnight Special ». Ses peurs pour son fils, la difficulté à être parent, à façonner l'avenir de ses enfants, sont des sujets qui l'inspire beaucoup et que l'on retrouve dans ses trois derniers films (en intégrant « Midnight Special »). « Mud » et son personnage éponyme en sont le parfait exemple mais plus encore le Curtis Laforche de « Take Shelter ». Le lien entre ce dernier et « Midnight Special » est d'ailleurs très fort autant du côté purement fictif que du côté personnel du réalisateur. Nichols parlait avec « Take Shelter » de sa peur d'être bientôt papa. Aujourd'hui, il met de côté cette peur pour parler d'une autre. Les deux films sont étrangement liés, ils mêlent tous les deux le surnaturel et le réel même si les proportions sont différentes (la science-fiction pour « Midnight Special » et le fantastique pour « Take Shelter »). Ils mettent aussi en scène l'enfant différent de la normalité instaurée par la société. Les pouvoirs surnaturels d'Alton dans « Midnight Special » et la déficience auditive d'Hannah dans « Take Shelter ». Tous deux décrivent l'amour d'un père pour son enfant, son besoin de le protéger et ses impasses et ses peurs face à son devoir. « Midnight Special » est une suite logique au travail de Nichols sur ses autres films.

Il est aussi un objet peu commun dans le genre de la SF. Les scènes purement de science-fiction sont en rupture avec le reste du film, notamment avec ce départ canon dans la Chevrolet des années 70 phares éteints dans la nuit noire. D'ailleurs la SF est assez paradoxale dans le film de Nichols. Elle est à la fois prévisible car les bande-annonces là mettait en avant et que l'on sait qu'il se passe des choses surnaturelles devant nos yeux. Mais elle est aussi imprévisible dans le récit. Les pouvoirs d'Alton se montrent à l'écran lorsqu'on ne les attend pas. Cet aspect renforce notamment la tension. Les capacités d'Alton sont menaçantes pour le spectateur et la bande-son renforce complètement cet aspect, mais elles paraissent aussi menaçantes pour sa famille et ceux qui le protège. Autre chose importante, c'est que cette science-fiction sait se rendre originale alors que le genre est déjà très riche. Visuellement, « Midnight Special » s'affranchit et propose des choses rarement vues sur grand écran notamment à sa toute fin . Les critiques citent ainsi beaucoup Spielberg ou Carpenter dans les références de Nichols mais ils oublient de dire que le réalisateur nourrit ces références avec sa propre vision, pour proposer quelque chose de différent et de très original.

Une belle découverte ! Dommage que ce film ne soit pas plus mis en avant.
L'intrigue est particulière, très immersive, un vrai film de SF où enquête et faits surnaturels se mêlent.
Le scénario aurait mérité d'être un peu plus poussé.

Une photographie réussie et surtout une bande originale qui impose, rien de tel qu'une bonne salle de ciné pour écouter de telles compositions pleines d’infra-basses et de tremblements.

Film de science fiction pure sur (je ne sais pas trop comment décrire cette théorie) les multi dimensions. Les amateurs de la 4eme dimension ( la série tv) vont adorer.

On est immédiatement embarqué. Après Mud, changement complet de registre. Midnight Special étrange et fantastique, interpelle, étonne dès les premiers minutes. Face au gouvernement, aux spiritueux, aux scientifiques, cette famille doit tenir trois jours avant que la vérité leur soit révélée. On passe un très bon moment, grâce notamment à la fluidité du récit, qui n'apporte pas de réponses mais éveil sans arrêt l'esprit.

Très bon film à aller voir les yeux fermés vraiment bien joué et qui plonge vraiment dans un univers sf dès le début sans nous dire ou on va

Je trouve qu'il est dommage de tomber sur des critiques qui dévoilent trop l'intrigue, voilà pourquoi je ne dirai pas grand chose de ce film.

Un des intérêts est justement dans le mystère initial et la découverte progressive des enjeux. La relation père/ fils est très touchante.

J'ai trouvé au moins une grosse lacune scénaristique, sinon je dirais que c'est un très mon film.

« Midnight Special » est présenté par la presse cinéma comme la relecture moderne de « Rencontre du Troisième Type », excusez du peu… Je ne vous cache pas que c’est cette filiation qui m’a incité à choisir d’aller voir le film de Jeff Nichols, « Rencontre du Troisième Type » étant une énorme référence et un de mes films préférées entre tous. Sans cette (très) flatteuse comparaison, je ne sais pas si j’aurais tenté l’expérience, ses deux précédents films (« Take Shelter » et « Mud ») m’avaient bien plu sans pour autant me transporter ou me fasciner. Et c’est vrai que « Midnight Special » est une sorte de revisite du film de Spielberg, dans ses fondamentaux comme dans quelques détails : un petit groupe de personne se dirigent vers un point précis du globe sans savoir ce qui va s’y dérouler mais ils savent qu’ils doivent s’y rendre coute que coute, la scène de rencontre finale est esthétiquement très belle (même si elle est très différente) et il advient, spoiler:
attention spoiler… du petit Alton ce qu’il advenait de Richard Dreyfus à l’époque ! spoiler:
Et puis il y a des clins d’œil : le spécialiste de la NSA, plutôt fasciné et bienveillant, se prénomme Paul et son nom de famille est à consonance française, par exemple. Mais Jeff Nichols n’est pas Steven Spielberg et ce n’est pas lui faire injure que de dire cela. Même si sa réalisation est très soignée, dans sa photographie et son attention portée à la lumière notamment, même si la musique est bien choisie, bien placée et efficace et même si son casting ne démérite pas, « Midnight Special » ne fonctionnera pas sur tout le monde. C’est typiquement le genre de film qui soit vous fascine et vous êtes dedans à 100%, soit vous passez à côté malgré vos efforts Moi, je dois bien l’avouer, le train express « Midnight Special » m’a laissé sur la bas côté de la voie et j’en suis bien navrée. Je ne suis pas rétive à la Science-fiction et au fantastique mais je n’ai jamais réussi à vraiment « entrer » dans cette histoire, j’ai perpétuellement eu une impression étrange de « cheap », c’est difficile à expliquer, c’est juste qu’on n’y croit pas, il n’y a rien à faire. Il manque quelque chose à ce film pour fonctionner, de la magie, du souffle, du rêve, quelque chose d’impalpable. Et même pour être parfaitement honnête, le destin de ce gamin bien étrange et de ses parents austères et ombrageux ne m’a pas vraiment touché. « Midnight Special » est un film qui se prend étonnamment au sérieux, complètement dénué d’humour à quelques petites exceptions près. Il a cependant des qualités indéniables, il a très peu de temps morts et de longueurs, le rythme ne faiblit jamais, et certaines scènes sont même impressionnantes (celle de la station service notamment) et Michael Shannon est très impliqué et très convaincant mais ca ne suffit pas à emporter l’adhésion de la spectatrice que je suis. Il se termine de façon abrupte et assez frustrante (c’est la mode de faire des fins de ce genre), sur une image qui veut tout dire et ne veut rien dire à la fois. Au final, le scénario ne nous aura pas donné toutes les clefs pour bien comprendre : quel a été le rôle de Roy quand il était adepte de la secte, pourquoi en est il forcé d’enlever son propre fils ? De cette secte (genre Waco) il a été beaucoup question dans le premier quart d’heure du film puis presque plus, c’est dommage… Et Alton a rendez-vous avec qui au juste, des extra terrestres ? Des habitants d’un univers parallèle ? Et puisqu’il est né d’une terrien et d’une terrienne, pourquoi est-il « tombé » sur Terre au juste ? Il a une mission ou recherche il juste à retourner « La-Haut » ? Je ne ne suis pas en train de dire qu’un scénario doit donner toutes les clefs d’une histoire, c’est normal de laisser une part d’ombre. Mais là, des parts d’ombre il y en a un peu trop à mon gout, à l’image d’un film qui se déroule en permanence de nuit (Alton ne peut pas vivre le jour, sans que là non plus on ne comprenne pas bien pourquoi !). Bref, plus de frustration que de fascination, « Midnight Special » a les mêmes qualités et les mêmes défauts que « Take Shelter » et c’est finalement assez logique. Jeff Nichols à son cinéma, ses fans, son acteur fétiche. Et moi, avec son univers, j’ai décidément un peu de mal…

Jeff Nichols est certainement un réalisateur à suivre. Après l'excellent Mud et le non moins intéressant Take Shelter (je n'ai pas vu shotgun stories son premier film), on retrouve l'acteur fétiche du réalisateur, Michael Shannon aux prises avec une secte et le FBI pour avoir enlevé son fils. Je ne dévoilerai pas l'intrigue fantastico-thrillérienne pour laisser la surprise aux cinéphiles qui aiment se faire surprendre.

Je suis un amateur de film policier et de film matiné à la SF, aussi je n'ai pas été déçu. Nichols nous dévoile l'histoire touche par touche et on prend plaisir à évoluer dans ce film. Il n'est pas révolutionnaire et pourrait avoir été réalisé il y a 30 ans mais la réalisation efficace et la bande-son tonique maintiennent un réel intérêt.
Une fin prévisible certes mais un bon casting (Adam Driver (le Kilo ren tant décrié du dernier star wars), Kirsten Dunst et Joel Edgerton) et le jeune héros joue remarquablement bien.

Profitez-en pour aller le voir pendant le printemps du cinéma !!

16/20

Il ne faut pas s'attendre a un midnight special présenté dans la bande annonce. L'image a de la gueule effectivement, l'histoire racontée en elle même est pas mal, mais il manque quelque chose... Le film se déroule trop lentement. Gros manque de rythme...

WTF. Les dialogues sont bizarres le film n'a pas pas de sens, ok les acteurs sont à peut près bons, il y a quelques jolis plans mais ça manque cruellement de rythme et c'est long (alors qu'il ne dure qu'1h45). Il y avait matière à faire mieux..

Une Véritable Perle. Aprés l'épatant Take Shelter,le talentueux cinéaste Jeff Nichols nous livre ici un étonnant Long Métrage a la croisée d'un Road Movie et des productions Amblins des années 80. Pour Commencer la Réalisation est Somptueuse en disposant au passage de quelques beaux plans visuels et qui est servi par une BO envoûtante de David Wingo qui collent merveilleusement au long métrage. Ensuite le Scénario est quand a lui Fascinant et Intelligent en parvenant a nous captiver pendant 1h55 tout en y incluant des Themes universels et philosophiques sur les liens Famillailes et la Religion qui sont ici traiter avec subtilité, ajouter a cela des Effets Spéciaux Éblouissants en passant par une note de Poésie qui nous réserve des Scènes pleine d’émerveillement mais aussi une note d’Émotion également trés présente qui nous donne lieu a des moments intimistes particulièrement Touchants et Poignant.Enfin Le Casting est au top avec en tete le talentueux Michael Shannon qui livre une formidable prestation dans la peau de Roy un Pére de Famille aimant et trés attaché a son fils Alton qui posséde d'étranges pouvoirs surnaturels qui est jouer impeccablement par Jaeden Lieberher dont l'alchimie Pére-Fils dans ce film fonctionne a merveille et pour combler le tout quelques grands acteurs de talent viennent contribuer a la réussite du film comme Kirsten Dunst,Adam Driver,Joel Edgetron et Sam Shepard qui livrent une prestation d'acteurs sans faille. En Conclusion, Midnight Spécail est une véritable perle cinématographique qui confirme le génie d'un Cinéaste en pleine ascension en restant sur les pas des géants du cinéma comme Spielberg et Nolan et qui s’avère par la même occasion comme un Road Movie d'SF a la fois Intriguant,Poétique,Émouvant,Brillant et Grisant qui entre désormais au panthéon des Futurs Grands Classiques de SF comme on voit de temps en temps au cinéma et qui s’avère également comme l'un des plus beaux films des années 2010 a découvrir d'urgence.