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    Midnight Special
    Note moyenne
    3,4
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    487 critiques spectateurs

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    anonyme
    Un visiteur
    2,0
    Publiée le 24 mars 2016
    Vraiment pas terrible
    c'est mou
    beaucoup d'évènements arrivent sans que l'on sache pourquoi...
    spoiler: ça ressemble beaucoup au film avec Nicolas Cage : Prédictions
    bersound
    bersound

    10 abonnés 2 critiques Suivre son activité

    1,5
    Publiée le 31 mars 2016
    Vu la qualité de "Mud" le film précédent de Jeff Nichols, je ne peux pas mettre une meilleure note à celui-ci. Tout y est déjà fait, en mieux : le scénario est inconsistant, plein de trous et d'énormités qui visent à en masquer le simplisme (à ne pas confondre avec la simplicité), quand il ne réutilise pas des scènes déjà vues ailleurs. Le jeu des acteurs est souvent approximatif, on ne s'attache à personne, et le personnage de Michael Shannon est presque détestable, à traiter les autres comme ses larbins.
    La mise en scène ne propose aucun regard. Il y a peut-être une ou deux scènes d'action, curieusement, qui relèvent le niveau, mais pour le reste, autant revoir un épisode d'X-Files.
    Je ne m'explique ni cette baisse de qualité chez Nichols, ni la quasi unanimité des critiques de presse qui encensent ce film.
    Post-xMoVie
    Post-xMoVie

    8 abonnés 65 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 24 mars 2016
    On avait quitté Jeff Nichols en 2013 avec Mud, conte noir qui mettait en scène deux ados face à un idéaliste martyrisé. Trois ans plus tard, le texan revient et s’essaie à la SF, reprenant la thématique qu’il avait entamée dans Take Shalter : la séparation entre un fils et ses parents. Le résultat ici est assez fascinant, malgré le manque de détails…
    On a donc affaire à une véritable course-poursuite imbriquée en un thriller hypnotisant : Roy entame un périple avec son fils Alton, doté de pouvoirs surnaturels, en compagnie d’un ami, Lucas, très taciturne, véritable bloc de pierre frustré incarné par Joel Edgerton. L’enfant n’a pas peur et semble déjà au courant, voire plus, de ce que ses « ravisseurs » fuient et cherchent. Car oui, toutes les forces gouvernementales américaines sont mobilisées pour capturer les deux hommes, et avoir main mise sur Alton. C’est sur la route, feux éteints, que le road-trip nocturne fonce, à cent à l’heure, faisant halte chez l’un et chez l’autre, courant après un endroit dont on ne sait rien, qui paraît être la destinée inévitable du garçon. Un scénario cent fois mis sur papier, qui impose tout de même un sens très mystérieux, ponctué de dialogues brefs, concis, laissant place aux visages et à leurs expressions, celles d’un père rongé d’incertitude, d’un flic perdu attristé par le monde, d’un gamin de huit ans tout beau, renfermant un monstre en lui, une puissance effrayante qu’il affirme être juste. Et si ses crises en plein jour, sa toute-puissance incontrôlée, n’étaient qu’une métaphore de l’adolescence ? Et si la douleur qu’éprouve Roy était en fait l’angoisse mortelle de devoir lâcher son fils ? Pourtant, malgré ces axes très intéressants fondés sur le côté relationnel, un arrière-goût d’inachevé se fait sentir, la fouille psychologique des esprits étant mise à la marge. Ainsi l’essentiel se résume au quatuor, à l’atmosphère à la fois délicate et violente qui englobe tout le film, en une sorte de spirale formidable.
    Les plans et les séquences sont forts ; jamais la photographie n’avait paru si brillante chez Nichols. Un crescendo crépusculaire, jouant avec l’obscurité, les puits soudains de lumière, et une capture du moment, de l’instant, qui s’allonge avant d’être fracassé par une scène d’action – toutes utiles, intenses –, filmées avec un brio, une méticulosité et un rythme magnétique. Il y a quelque chose d’insaisissable dans cette maîtrise de la caméra, comme si chaque image était évidente par sa mise en scène, sa lumière, ses nuances. Les protagonistes y évoluent comme dans un songe, une vapeur floue où l’humain paraît encore être utile, bien qu’Alton s’en démarque au fur et à mesure du film. Jaeden Lieberher l’incarne avec candeur, sans en étouffer la nature inquiétante, face à Michael Shannon, sensible et bestial, qui s’effondre et se relève dans la pureté de son sentiment.
    En revanche, si le pari d’intégrer la SF dans les rangs du cinéma d’art et d’essai est réussi avec audace – jusqu’à un dénouement à la Spielberg –, il y a une chose contre laquelle Jeff Nichols trébuche, c’est la clarté. Il esquisse des pistes sans les achever, rend des scènes anodines importantes par la gravité dont elles sont empreintes, et on a beau penser que c’est pour rendre la fuite (du temps ? de la tolérance ?) comme le noyau, le cœur essentiel de l’ensemble, on se perd souvent à cause du manque de détails, de petites touches qui auraient pu compléter pleinement l’identité insidieuse de l’enfant, la rendre plus lisible afin de mieux saisir son but.
    Midnight Special est-il ou pas un produit SF ? Difficile à dire, tant il veut à la fois en écarter les allures et la réinventer dans le but de la rendre plus humaine, plus philosophique… Des extraterrestres et leurs vaisseaux spatiaux? Là-dessus, le stéréotype est brisé avec malice. Pas de héros, non plus. Juste un enfant-prophète…qui, toujours, cherche sa place.
    Black-Night
    Black-Night

    184 abonnés 421 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 24 mars 2016
    Midnight Special est un bon film. A la fois bon mais aussi quelque peu décevant, il se met dans la lignée d’un « Starman » de Carpenter d’où il fait référence mais très clairement en moins bien. Un road movie avec une incursion dans la science-fiction plutôt plaisant à suivre, teinté de mystère. Fuyant d’abord des fanatiques religieux et des forces de police, un père et son fils, accompagné d’un ami policier se retrouvent les proies d’une chasse à l’homme à travers le pays mobilisant les plus hautes instances du gouvernement fédéral. On découvrira que le petit garçon est doté de pouvoirs surnaturels et que son père, dans cette poursuite va tout faire pour le sauver et accomplir son destin.
    Pourtant non dépourvu de bonnes intentions, l’œuvre manque d’idées et de grâce à l’ensemble pour sortir des sentiers battus en nous montrant un petit peu de déjà vu de chez Carpenter et Spielberg diront certains. On pourrait presque aussi y déplorer un manque d’originalité bien que dans la technique de réalisation elle s’y démarque. Le thème prédominant y est très clairement la relation père fils, de figures paternelles névrosées à la fois angoissantes et surprotectrices. Le film tout en étant lent et plat se veut tout de même intéressant et intriguant à suivre, et tout ce côté mystérieux m’a conquis. L’excellente introduction de fuite nocturne sur une route de campagne, tous phares éteints nous plonge de suite dans ce côté mystique.
    La bande son très connoté aux sons électroniques de David Wingo est vraiment superbe et colle parfaitement à l’ambiance. Les thèmes d’intro et de fin resteront mémorables.
    Le réalisateur Jeff Nichols signe ici son 4ème long métrage avec une réussite en demi-teinte mais avec une superbe réalisation. Film de science-fiction un peu raté, drame intense mais manquant d’émotions. Le casting non loin d’être sensationnel réussi plutôt bien avec Jaeden Lieberher, Michael Shannon, Kirsten Dunst, Joel Edgerton, Adam Driver, Sam Shepard tous bons.
    Ce Midnight Special est finalement loin d’être un film si spécial, mais reste une sympathique virée au cœur de la nuit noire.
    (Dans la nuit noire toutoum, dans la nuit noire et obscure, obscure et sombre, toutoum, qu’Isabelle s’est cognée contre les murs, les murs…^^)
    Ma note : 7/10 !
    anonyme
    Un visiteur
    0,5
    Publiée le 24 mars 2016
    J'avoue avoir du mal à comprendre l'unanimité des critiques devant ce film certes beau mais totalement vide. La supercherie est découverte au bout d'une heure où le cinéaste, se rendant sans doute compte qu'il n'a rien à dire, en fait des caisses (comme pour tout bon blockbuster).
    Le pitch tient en une ligne (et encore, faut écrire gros) : un enfant extraterrestre veut rentrer dans son monde et le film consiste à l'amener du point A au point B. Voilà, c'est tout. Etait-il besoin de tout le talent du cinéaste (il en a, c'est sûr) pour raconter ça ?
    Tout le reste est totalement débile et aucune question n'a de réponse (le cinéaste maîtrise à moitié seulement l'art de l'ellipse) : pourquoi l'enfant est là ? pourquoi la "secte" continue d’égrener les coordonnées données par l'enfant lors de leurs "messes" ? pourquoi les USA cryptaient-ils ces données et comment les avaient-ils récupérées ? etc. etc. Bref, le film débile du mois.
    Rendez-nous Ridley Scott !!! (celui des années 80)
    Flaw 70
    Flaw 70

    259 abonnés 422 critiques Suivre son activité

    5,0
    Publiée le 24 mars 2016
    Jeff Nichols est clairement en passe de devenir le cinéaste le plus important de sa génération. Etant déjà muni d'une carrière courte mais qui n'a pas encore eu de faux pas, il a même livré avec Take Shelter, son deuxième film, un chef d'oeuvre bouleversant et fiévreux. S'intéressant à des thématiques telles que la croyance et la paternité, s'entourant souvent des mêmes acteurs, notamment Michael Shannon qui a participé à tout ses films, il porte vraiment un regard d'auteur sur son cinéma et parvient toujours à traiter des genres de manière différente et inattendu. Beaucoup le prenne comme l'héritier de Spielberg mais il s'impose avec tout comme l'enfant du cinéma des années 80, celui qui arrive le mieux à y rendre hommage tout en allant de l'avant laissant entrevoir en lui un cinéphile nostalgique mais aussi un cinéaste conscient de son temps et des possibilités que celui-ci offre. Chose qui culmine dans son dernier film, Midnight Special.
    S'attaquant pour la première fois au genre de la science-fiction, il décide de faire comme à on aptitude et s'approprier le sujet d'une manière que l'on ne s'attendait pas. Ici il s'intéresse avant tout à l'humain, au concret et à un sens aigu du réel. Le film prend très vite des accents fantastiques plutôt qu'un pur tournant SF, Nichols instaurant petit à petit l'étrange dans une situation très ancrée dans la réalité. Il évacue les questionnements et surtout les réponses qui entoure ces phénomènes "paranormaux" qui entoure l'enfant avec intelligence, évitant de tomber dans des explications qui aurait pu être décevante et permettant ainsi au spectateur de s'approprier le film et d'en faire ses propres interrogations, ne diluant jamais son aura de mystère. Au final se qui l'intéresse ici est avant tout le lien paternel et la croyance, qu'elle soit du père envers son fils, des hommes envers quelque chose de plus grand et des spectateurs envers le film. Tout ce joue sur plusieurs dimensions, faisant sens avec le récit et apportant une couche métaphorique habile et passionnante qui permet d'aborder une masse folle de sujet sans que le film ne se perde jamais, Nichols trouvant un équilibre presque miraculeux pour faire avancer son film. L'intrigue est relativement simple et clair, prenant la structure d'un road-movie, distillant intelligemment ses enjeux et évacuant l'opacité initial de l'histoire avec brio. Nous lançant directement dans l'action, le scénario va nous éclairer petit à petit sur la place des personnages et sur ce en quoi retourne cette histoire avec subtilité et grâce, évitant les dialogues lourds et envahissants. Il nous expliquera, sans détour mais sans trop insisté, les événements obscurs d'une scène au sein de la suivante, composant son récit pour que chaque séquences répondent à la précédente et pour que chaque thématiques s'entrechoquent. La manière de penser le récit se montre donc incroyablement brillante, permettant un tout dense et profond.
    De manière symbolique le film va traiter de la maladie de l'enfant, du besoin de l'accepter et de croire en son enfant, qui est la seule chose divine d'une vie. C'est quelque chose de très universel et de mélancolique qui travers le film de Nichols, qui préfère jouer sur les émotions à travers les non-dits et les regards plutôt que sur les démonstrations abusives. Il traite de sujets grave à demi-mots, parvenant à être déchirant quand on réalise toute l'étendue de ses questionnements qui vont de la mortalité et le fait de devoir se confronter à sa fatalité, la quête de quelque chose de meilleur, l'échec, la conviction et surtout les points de vues. Ici il n'y a ni méchants ni gentils, juste des hommes qui se confrontent car ils sont un regard différent sur une même situation, la vérité vient de celui qui à le plus de croyance, étant aussi aveugle qu'éclairer. En ça les personnage se montreront très intéressant, car il décide de croire plutôt que de comprendre, parlant du fanatisme et de ses limites. Chacun ayant une fonction symbolique, même si parfois cela entache leur aspect narratif, comme pour le personnage de la mère qui au sein du récit parait quelque peu détaché et n'est justifié que par sa dimension métaphorique. C'est parfois le problème des films qui ont pour but de raconter quelque chose qui dépasse le récit mais ici le problème ne devient pas si envahissant.
    Surtout grâce à l'excellence du casting qui parvient sans mal à donner encore plus d'épaisseur à leurs personnages. Michael Shannon est encore une fois parfait. Il joue pour la 4ème fois avec Jeff Nichols, et celui-ci parvient encore à le mener sur des registres différents. Ici bien plus calme et posé que dans ses précédentes interprétations, l'acteur s'impose en force de la nature, il est d'une justesse incroyable et parvient à transmettre la conviction et les troubles de ce père par la seule force de son regard. Joel Edgerton surprend lui aussi, prouvant être un acteur émotif d'une sincérité admirable alors qu'il est plus habitué aux rôles monolithiques. Kirsten Dunst est excellente, s'imposant comme la voix de la raison, elle joue son rôle avec beaucoup de subtilités et de convictions. Son personnage étant plus orienté vers le savoir que la croyance faisant un joli écho avec le rôle de Jaeden Lieberher, jeune acteur prodigieux qui est définitivement à suivre. On regrettera peut être la sous exploitation de Sam Shepard, toujours impeccable, mais cela permet au moins à Adam Driver de venir briller avec son immense talent. L'acteur commence vraiment à percer et est comme à son habitude parfait.
    La réalisation est sublime, par son intelligence et sa maîtrise. Tout d'abord on est accompagné tout du long par une photographie somptueuse, jouant habillement des effets d'obscurités et de lumières, symbolisant l’ignorance et la croyance, et d'une musique brillante, inspirée et souvent galvanisante qui nous renvoie quelques peu aux sons synthétiques de John Carpenter. Le montage trouve un équilibre habile entre montées d'adrénalines et moments de calme, donnant au film un rythme lent mais dénué de longueurs. La mise en scène de Jeff Nichols est tout simplement virtuose, que se soit dans sa manière de composé les plans, jouant et surtout déjouant les expectations du spectateurs, et qui prend de plus en plus d'ampleurs au fur et à mesure du parcours des personnages. Commençant de manière très terre à terre et viscérale, elle va devenir de plus en plus aériennes et allégoriques à l'approche de la fin, symbolisant l'ouverture d'esprit des personnages. Il crée aussi un univers visuel riche et bien pensé, au milieu de l'ignorance, la croyance et le savoir il trouve des moyens intelligents de mettre ces choses en images. Le fait que la lumière du savoir sorte des yeux de l'enfant n'est pas anodin, et que cette lumière soit aveuglante non plus, jouant sur l'artificialité de la vérité et sur l'aveuglement de la croyance et parfois même du savoir. Jeff Nichols compose vraiment quelque chose de fascinant auquel il faut plusieurs visionnages pour en saisir tout l'ampleur et la densité. Surtout que plus par ses fulgurances symboliques, ils signent vraiment des moments de cinéma incroyables et jamais vu pour de la SF, s'imposant dans l'hommage discret aux cinéma des années 80 et à ses aînés, on pense à Carpenter et Spielberg par exemple, mais aussi par une envie abouti d'aller de l'avant et proposer quelque chose de nouveau pour un genre qui s'enlise.
    En conclusion Midnight Special est un magnifique chef d'oeuvre. Une proposition de cinéma incroyable, galvanisante et d'une densité folle. Même si elle à ses petits défauts, ils ne pèsent pas lourd lorsque l'on prend conscience de l'intelligence et de la virtuosité avec lesquelles Jeff Nichols à pensé et mis en scène son récit. On a pas vu quelque chose d'aussi inventif et abouti dans le cinéma de science-fiction depuis près de 10 ans. Etant aussi l'hommage le plus réussi du cinéma des années 80 parvenant à en y retrouver l'essence et parvenant à l'imprégner d'une forte charge mélancolique qui pousse à la rêverie et à l'émerveillement. C'est une oeuvre rare, forte et précieuse qui est voué à devenir culte tout comme Nichols est voué à devenir un grand du 7ème art. Magnifiquement joué, brillamment écrit et mis en scène avec virtuosité, Midnight Special arrive à travers toute sa complexité, à être simplement une oeuvre bouleversante et indispensable.
    Rainfall_Shadow
    Rainfall_Shadow

    39 abonnés 393 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 23 mars 2016
    étrangement envoûtant on se laisse prendre au jeu de ce road movie version sf qui nous livre une interessante réflexion sur la vie et l évolution, notre capacité a nous projeter. super film quand même meme si on reste un peu sur notre faim
    lionelb30
    lionelb30

    436 abonnés 2 591 critiques Suivre son activité

    1,0
    Publiée le 23 mars 2016
    Film qui flirte avec le navet , histoire debile d'extra terrestre , rythme lent ou il ne passe quasiment rien , tres peu de dialogue et acteur sans expression. Deroutant. On est tres loin du tres bon take shelter
    anonyme
    Un visiteur
    5,0
    Publiée le 23 mars 2016
    À voir de toute urgence! Fantastique et beau, à la fois rude et d'une sensibilité bouleversante. Michael Shannon encore une fois plus grand que nature... je n'en suis pas ressortie la même!
    Jean-Patrick Lerendu
    Jean-Patrick Lerendu

    14 abonnés 152 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 23 mars 2016
    Une belle plongée dans le monde d l'étrange, ou un père accompagne son jeune fils doté de pouvoirs surnaturels, vers le monde d’où il vient. Quelques effets spéciaux et surtout une ambiance étrange très bien réussie.
    matt240490
    matt240490

    83 abonnés 1 062 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 23 mars 2016
    Certains l'annoncent comme l'héritier de Spielberg, d'autres comme le Messie de la SF, il n'en demeure pas moins que Midnight Special, bien que présentant de bons points dans sa manche, reste une oeuvre incomplète. Alors certes, le casting est joli (Michael Shannon, Adam Driver, Kirsten Dunst, Sam Shepard ou Joel Edgerton), tandis que les images de fin magnifient un peu un cinéma plus indépendant qu'il n'y paraît, mais l'essentiel reste trop creux. Car à force de promouvoir le mystère, on en vient à manquer de puissance. A mi-chemin entre Rencontres du Troisième Type et A La Poursuite de Demain, le dernier bébé de Jeff Nichols ne doit sa sympathie qu'au charisme de Jaeden Lieberher, son plus jeune acteur, où à l'air crédule d'un Adam Driver involontairement hilarant.
    anonyme
    Un visiteur
    2,0
    Publiée le 23 mars 2016
    Autant j'avais apprécié "Take Shelter" et (dans une moindre mesure) "Mud", autant j'ai été déçu par le nouveau film de Jeff Nichols.
    Le problème vient surtout du pourquoi. Je ne comprends pas ce que le réalisateur a voulu dire avec ce film, pourquoi il l'a écrit & réalisé…
    Le scénario est déjà vu et rappelle plusieurs oeuvres de SF, manque de rythme et, surtout, n'aboutit sur rien.
    Pourquoi cette violence, pourquoi ces accidents, pourquoi ce film au final ? Pour un dénouement tiède, qui ne justifie rien et n'ouvre sur rien.
    Pas non plus un mauvais film mais un film creux, aux frontières de l'ennui et parfois à la limite du ridicule (le mot est un peu fort).
    anonyme
    Un visiteur
    4,5
    Publiée le 23 mars 2016
    Voilà pourquoi j'aime le cinéma et en particulier pourquoi j'aime le genre fantastique / SF : parce que c'est un formidable vecteur pour aborder les relations humaines, à l'image d'Interstellar, qui n'est pas qu'un film sur l'exploration spatiale...

    Ici, peu d'actions, très peu d'effets spéciaux. Mais vous êtes bien dans un film fantastique ou SF, et c'est là où réside le talent d'un cinéaste et des acteurs : ne pas avoir besoin d'actions / d'effets spéciaux pour porter le message de votre film.

    Vous l'aurez compris, le scénario et la mise en scène sont très bons (avec une tension présente tout au long du film, à l'image de Sicario ou Prisoners).
    Les acteurs sont excellents : Michael Shannon (que j'ai découvert dans Man of Steel, mais qui est surtout à voir dans 99 Homes), Joel Edgerton, Kristen Dunst et Adam Driver (bien meilleur ici que dans SW 7).

    Enfin, la BO est tout simplement sublime et c'est pour moi l'une des caractéristiques d'un très bon film SF (à l'image d'un Hans Zimmer).

    Bien qu'issu d'un grand studio (WB), le film ne semble pas avoir une diffusion très large (vu dans un cinéma Pathé car non projeté dans un Méga CGR). Je doute qu'il reste très longtemps à l'affiche, alors n'hésitez pas, même si vous n'êtes pas fan du genre SF, vous passerez un très bon moment grâce à ce long-métrage qui vous transporte.
    anonyme
    Un visiteur
    2,0
    Publiée le 23 mars 2016
    On commence à s'habituer... le battage médiatique est inversement proportionnel à la qualité du film. Les premiers 30´ habituelles qui servent à présenter l'intrigue dure ici plus d'1h.... que de longueur et de suspens pour au final, tomber sur une pseudo rencontre du 3eme type ( d'où peut être les commentaires sur les affiches qui parlent du nouveau Spielberg ?). Bref je dirai, "tout ça pour ça ?". A minima c'est une fin en feu d'artifice que l'on attendait... depuis plus d'1h de film... on termine en noeud de boudin, comme d'habitude, avec quelques vues futuristes réussies mais pas vraiment surprenantes. Bref globalement déçu.
    Benjamin A
    Benjamin A

    710 abonnés 1 922 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 23 mars 2016
    Première aventure au coeur de la science-fiction pour le jeune et prometteur Jeff Nichols après trois oeuvres parfaitement réussies et maitrisées, Midnight Special nous emporte au coeur d'une cavale mêlant gouvernement, secte et cachant de bien nombreux mystères…

    Dès les premières secondes Jeff Nichols nous immerge dans la nuit et l'ambiance texane, posant doucement les bases de son récit et proposant déjà une plongée réussie pour le spectateur. Assez vite il pose les interrogations principales de son oeuvre (Qu'est capable de faire ce gamin, pourquoi il est recherché, où vont-ils etc) et tout le long, il captive, soulevant au fur et à mesure ces interrogations et se basant sur un scénario de grande qualité, tant dans les personnages que les péripéties et le déroulement du récit. Il reste d'ailleurs régulièrement braqué sur le trio principal qui deviant assez vite attachant pour finir par nous faire passer par tout un panel d'émotion.

    La construction du récit est tout simplement remarquable et surtout sublimée par la mise en scène de Jeff Nichols. Ce dernier met une très vite en place une ambiance prenante, alliant mystère, tension et dimension dramatique, qui ne va que faire s'accentuer plus on avance dans le récit jusqu'à une dernière partie fort mémorable. L'intrusion d'éléments fantastiques et de science-fictions au coeur d'une intrigue prenant acte dans un monde réaliste est toujours réalisée de manière subtile et réusie. Il y mêle un aspect thriller, ainsi qu'un autre plus intimiste autour d'une famille séparée qui va se retrouver. Il aborde de nombreuses thématiques (la famille, ici au coeur du récit, la religion...) sans jamais qu'elles fassent halte au récit, tout est toujours fluide et avec une réelle impression de se retrouver au coeur même du récit et au plus près des protagonistes, pour mieux y partager cette sensation de dangereuse, douloureuse et mystérieuse aventure.

    Le jeu de lumière est remarquable, tout comme l'ensemble de la réalisation de Nichols où de nombreuses séquences sont mémorables, que ce soit celles nocturnes (à l'image des premières scènes) ou de jours. Il démontre une vraie subtilité derrière la caméra, notamment dans la mise en scène de l'émotion, jamais tire-larme mais toujours d'une grande justesse. Midnight Special se révèle parfaitement maitrisé sur de nombreux points et plusieurs composantes viennent sublimer cet ensemble. La bande-originale est adéquate aux images et participe à l'ambiance et la tension instaurée tandis que la direction d'acteurs est impeccable, que ce soit l'enfant, ou Michael Shannon, Kirsten Dunst ou Joel Edgerton.

    Renvoyant directement à ses glorieux ainés tel Spielberg et son Rencontre du 3ème Type, Midnight Special se révèle être d'une grande justesse, force et mystère, confirmant tout le talent que Jeff Nichols avait déjà montré jusque-là et se manifestant être l'une des plus elle surprise que la science-fiction est proposée depuis bien longtemps.
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