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Tof L
19 abonnés
21 critiques
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4,5
Publiée le 26 mars 2016
Le réalisateur du très bon "Mud" et du pas vu "Take shelter" (mais va falloir que je comble ça rapidement), nous revient un un petit bijou, un "road movie" tinté de SF. On suit ce petit garçon, brillamment interprété par le très prometteur Jaeden Lieberher, dans une fuite vers un destin mystérieux. Bref, c'est très fort et plein d'émotions. Je découvre plus Michael Shannon (méchant dans "Man of Steel") qui est très touchant avec cette très belle relation père / fils. Au final c'est du très bon cinéma !
Voilà un film qui semble vouloir bien faire, mais qui va droit dans le mur ! Les personnages et les décors sont un concentré de clichés (le fils paranormal recherché, les hommes du gouvernement, la secte fanatique...), d'incohérences, de lacunes scénaristiques. Le récit se concentre sur l'évasion d'un homme et de son enfant aux capacités intrigantes. L'histoire se veut subtile en préservant plein de mystères et en ne donnant pas vraiment d'explications outre quelques éléments dissimulés au fil et à mesure du road-trip. Le gros problème vient d'un résultat beaucoup trop inintéressant et artificiel, dommage. Il ne faut pas non plus cracher sur la mise en scène. Elle tient la route et reste dans une sobriété crédible. L'atmosphère du film est oppressante et c'est là le gros point positif de la réalisation. Les jeux de lumière, les personnages mystérieux, les effets paranormaux, participent à créer un film d'ambiance à la fois intimiste et déroutant. Hélas, les enjeux émotionnels sont ratés, le sort des personnages n'impliquent pas assez le spectateur. Côté acteur, on retrouve Michael Shannon, que l'on avait largement préféré dans "Take Shelter". Kristen Dunst ne sert pas à grand chose, et cerise sur le gâteau : le gamin joue mal. Une jolie ambiance cinématographique mais le scénario ne suit pas du tout !
L'histoire est intéressante, la réalisation bonne, et les relations entre les personnages, au passage très bien interprétés, sont très bien retranscrits. Mais ce film souffre de plusieurs problèmes selon moi. D'une part une durée de film un peu trop longue, mais aussi il y a beaucoup d'éléments inexpliqués ( spoiler: pourquoi cette date précisément, comment le spécialiste de la NSA a put déduire que les protagoniste ne suivait pas les donnés qu'il avait etc.... ). Mais le film reste très sympathique à voir.
une très belle écriture cinématographique, l'histoire n'est pas originale mais par contre son traitement est à fois surprenant et innovant, le rythme est soutenu et l'interprétation impeccable
Le navet de l'année : les acteurs nuls le scénario n'existe pas course poursuite sans explication dès le début du film un père avec 1 copain et son fils qui a des yeux laser poursuivis par l'armée le FBI etc et la finale risible 1 cité faite que de béton qui apparaît et disparaît aussi vite si c'est ça la comparaison avec Rencontre du 3ème type c'est affligeant pauvre Spielberg moi qui aime la SF faut mieux regarder la série xfiles qui a au moins 1 certaine logique
"Le film qui réinvente la science-fiction" : le slogan de l'affiche était accrocheur et très prometteur... Mais finalement, même si je dois reconnaître une certaine poésie et une touche de tendresse dans cette oeuvre de SF, n'est pas Spielberg qui veut ! Beaucoup de longueurs, de temps morts, de passages ennuyeux... Les personnages sont mous, parlent peu... Le film navigue entre "Rencontre du 3ème type" et "E.T." mais avec un manque cruel de rythme et d'émotions sauf peut-être dans le dernier quart d'heure... Je reste donc sur ma faim tant l'idée de départ avec ce petit garçon très différent était ambitieuse et alléchante...
Jusqu'ici, le cinéma de Jeff Nichols nous avait laissé de marbre avec un Take Shelter au concept à la fois foireux et risque et Un Mud oubliable. Aujourd'hui, celui que l'on considère comme In des grands noms du cine Inde américain revient avec son film sans nul le plus accessible et le plus médiatisé. Midnight spécial, rend donc un vibrant hommage au cinéma fin 70's de Spielberg façon ET ou rencontres du troisième type, comme l'avait fait JJ Abraham avec le touchant super 8. Il s'agit donc d'une course poursuite entre un père et son fils (ce dernier est doté de pouvoirs étranges qui l'obligent à porter des lunettes de plongée le jour) et le FBI à leur trousses. Autant le dire tout de suite, toutes les réponses ne se trouveront pas au bout de cette fuite en avant. Qu'importe, pour Nichols ce n'est pas la destination qui compte mais le voyage. Mis en scène avec maestria (c'est aussi le cas de la photo), le film malgré un rythme extrêmement lent accroche le spectateur de bout en bout grâce à de très bons acteurs (Michael Shannon excellent à son habitude, Adam Driver est un hommage au Truffaut de Rencontres du 3eme type...) et quelques séquences qui fonctionnent parfaitement (la pluie de météorites est le moment de bravoure du film). Assez déroutant, Midnight Spécial quitte vite sa condition de film SF (dénué de vaisseaux spatiaux et d'invasion extraterrestre) pour se transformer en fable sur la paternité marqué par la famille formé par Shannon, Dunst et l'excellent Liebeher. Si l'on doit néanmoins reconnaître un bémol au film, c'est sans doute à cause d'un scénario qui au bout d'une heure ne sait plus à quel saint se vouer et part dans tous les sens. En résulte les scènes d'actions (les seuls qui insufflent un vrai rythme au film) ne sont pas assez développés et souffrent d'une véritable manque de conclusion (elles sont trop courtes ou mal amenés) ce qui amène à un fin façon tract école qui n'est pas sans rappeler le très drôle "Prédictions ", apologie à peine cachée de la scientologie. Bref Midnight Spécial s'en tire avec les honneurs et malgré son scénario bancal reste un honnête beau Road movie SF.
Le film m'a happé dès les premières minutes, la tension mêlée d'émotion n'a pas desserré son étreinte jusqu'à l'émerveillement final. Propos sincère, sublimé par la métaphore fantastique. Tout m'est apparu clair et limpide. Au nom du père, du fils et du sain d'esprit...
"On tient enfin l'héritier de Spielberg" nous affirme le marketing pas très subtil de ce film. Certes le parallèle avec E.T. est évident, les bons sentiments y compris. Mais le film est-il en mesure de soutenir l'attente que son marketing génère, rien n'est moins sûr. Quelques points forts : d'abord la plongée dans l'univers des sectes du sud des US (avec un ranch qui rappelle l'affaire WACO), avec un angle intéressant puisqu'on est rapidement poussé à partager (ou en tout cas comprendre) la croyance de tous ces gens. Ensuite la critique très claire de la société de surveillance, avec spoiler: d'une part un personnage de barbouze avec une conscience qui rappelle fortement Snowden à la NSA, et d'autre part un messie-enfant qui ne supporte pas d'être sans arrêt épié et qui use de ses pouvoirs pour faire tomber des satellites.
On regrettera que tout cela reste superficiel, car qui trop embrasse, mal étreint. On passe trop vite d'un sujet à l'autre, pour terminer le film avec une scène (une touche) de SF pas très convaincante (notamment spoiler: une vision très anthropomorphique du monde auquel l'enfant-alien appartient ). Pour finir, c'est joué de façon très professionnelle - à défaut d'une profondeur que la vitesse de l'action ne permet pas.
De bons acteurs, une intrigue dont les ficelles sont révélées au compte-goutte et des plans esthétiquement bien réalisés. Ce film de science-fiction plaira sans aucun doute à tous les amateurs du genre
On a l impression que Jeff Nichols a pioche dans le cinéma de science-fiction de Steven Spielberg pour realiser Midnight spécial. L intrigue et le déroulement ne sont pas sans rappeler "Rencontres du 3e type" Bien que voulant probablement renouveler avec le cinéma de genre il aurait peut être fallu que le réalisateur impose davantage son style
Ils sont finalement assez rares les films inclassables. « Midnight Special » est un OVNI, rien de plus normal pour un film de science-fiction me direz-vous ! Sauf que cantonner cette œuvre à ce simple genre ne suffit pas. Nous avons affaire à du cinéma à la fois spécial, intelligent et minimaliste. Si l’on retrouve un choc assez similaire à celui d’E.T. (tout de même !) le film est beaucoup plus actuel et oscille entre lumière et noirceur avec une simplicité déconcertante. Ceux qui ne se laisseront pas porter ne seront pas assez attentifs aux petits détails et seront frustrés par le résultat. Pour les autres, ce sera une claque magistrale !
Bien déçu après les bonnes critiques de la presse, scénario prenant au début qui s'affaiblit de longues minutes en longues minutes, belles images et bonne ambiance sonore mais ça ne prend pas...
Un film de SF indé avec de bonnes idées, mais ça fait pas tout.
Midnight Special a de bonnes idées de réalisation, d'effets sonores et de lumières, certains plans de caméras originaux, et un scénario ma fois plaisant. Néanmoins, il présente également son lot d'incohérences, de questions sans réponses, et d'ellipses narratives. Certains crieront à la facilité, d'autres à la nullité, mais ce qui est certain c'est qu'il propose quelque chose qui en un sens a le mérite d'être vu. L'idée en soit est bonne, et le film développe des thèmes importants, comme le lien père-fils, l'amitié, la solidarité, l'obscurantisme, mais ça ne fait que les survoler, du moins pour les derniers.
C'est pourquoi Midnight Special n'est pas un mauvais film, mais il n'est pas un très bon film non plus.
L'ambition - originale - de Jeff Nichols est donc cette fois de récréer une fiction SF seventies avec sa sensibilité "indie", d'appliquer à ce que l'on pourrait qualifier de "blockbuster" les règles éthiques et esthétique d'un cinéma beaucoup plus personnel. Voici donc avec "Midnight Special" un autre prototype de cinéma "mutant" (un peu comme "Looper"), où un cinéaste doué et singulier immerge une histoire un peu paresseusement décalquée de "Starman" (Carpenter) et "Rencontres du 3ème Type" (Spielberg) dans son univers "deep south" et dans ses problématiques des rapports père-fils. Le spectateur y gagne le sentiment aimable d'intelligence, principalement du fait d'ellipses audacieuses dans la narration et de véritables trous dans l'interprétation de ce qu'il voit sur l'écran, sans pour autant y perdre un délicieux sentiment de suspense et de tension. Car finalement, ce qui importe dans "Midnight Special", c'est cette incessante fuite éperdue dans la nuit noire (sans phares, donc...) devant des forces hostiles, secte religieuse ou gouvernement fascisant. Pour le reste, il faut avouer que Nichols foire sa fin, abandonnant trop tôt un pan de son récit (la secte, donc), et choisissant, comme Spielberg, de trop en montrer, au risque du ridicule. Au delà de cette déception, on peut quand même se demander si cette greffe de deux formes de cinéma est vraiment féconde, même si le petit plaisir procuré au spectateur a été indéniable. Affaire à suivre...